Non, ce n’est pas le titre du nouveau film mettant en vedette Sandrine Bonnaire ni le résultat d’un quelconque régime minceur. C’est tout simplement le nombre de livres que j’ai terminé coup sur coup. Ça fait partie des avantages de lire plusieurs livres en même temps.
Pardonnez-moi de Amanda Eyre Ward (Buchet Chastel) : C’est l’une des nouveautés de la saison que je voulais absolument lire car j’avais beaucoup aimé À perte de vue découvert grâce au Prix des libraires. Celui-ci m’a, je dois l’avouer, laissé sur ma faim. L’auteure utilise la même structure narrative en nous présentant la narratrice à des époques différentes. Le présent de Nadine, journaliste téméraire, se mélange donc à son passé. La maîtrise n’est pas parfaite. On s’y perd parfois et ça manque surtout d’intensité et possiblement de profondeur malgré un sujet aussi fort que l’Apartheid. Efficace et un peu convenu.
Exilés au nom du roi : Les fils de famille et les faux-sauniers en Nouvelle-France 1723-1749 de Josianne Paul (Septentrion) : on découvre dans ce livre très accessible comment on utilisait les lettres de cachet et comment on protégeait les familles et la population en exilant les petits délinquants et les faux-sauniers en Nouvelle-France. Si actuellement nous devons faire face à une forte contrebande de cigarettes à cause de leur prix trop élevées, au XVIIIe siècle en France, on faisait la contrebande de sel! Ce sont eux qu’on appelait les faux-sauniers, acteurs tout de même importants de notre histoire. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire cette fort intéressante première publication de Josianne Paul. Avec le talent qu’elle a, ce ne sera certainement pas la dernière.
Nuits d’épouvante sous la direction de Marie-Andrée Clermont (Vents d’ouest ado) : je passerai vite ce collectif au titre trompeur. Je ne vois pas comment des ados pourraient s’épouvanter en lisant ces histoires de genre un peu convenues.