Le rapport de l’Unité anticollusion dirigée par M. Jacques Duchesneau dévoilé hier par Radio-Canada révèle diverses méthodes utilisées pour le financement illégal des caisses électorales. Ce rapport n’est pas surprenant, car on se doute depuis longtemps des liens établis entre les entrepreneurs et les politiciens pour financer les partis politiques.
L’argent est la gangrène de la politique. Comme il est essentiel de collecter des fonds pour se faire élire, les politiciens rivalisent avec leurs adversaires sur le front du financement. La tentation est extrêmement forte de recourir à des méthodes peu éthiques sinon carrément illégales, car la compétition est féroce. L’argent est donc un incontournable en démocratie élective.
On peut certes imaginer toutes sortes de moyens pour contrer la collusion, la corruption et toutes les malversations possibles, mais la nature humaine étant ce qu’elle est, des moyens seront toujours inventés pour contourner les règles.
D’où l’intérêt d’un système politique où l’argent n’est plus nécessaire et où on n’a plus à se soucier de se mettre à l’abri des tricheurs et des fraudeurs. Certains diront que c’est trop beau pour être vrai, mais la démocratie participative offre réellement cet idéal.
Une réflexion au sujet de « Le rôle de l’argent en politique »
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Un sondage publié dans le Journal de Montréal du 16 septembre 2011 semble vous donner raison. 82% des Québécois pensent que le problème de la corruption dans l’industrie de la construction est un problème structurel au Québec, peu importe le parti politique au pouvoir.
D’ailleurs, la très grande majorité des gens ne font confiance à aucun des chefs politiques, ni à François Legault, pour règler le problème de la corruption et de la collusion dans l’industrie de la construction.