Je reçois beaucoup de commentaires par courriel concernant la parution de mon livre sur la révision linguistique. Dommage! J’aurais souhaité qu’ils fassent plutôt l’objet de commentaires sur ce blogue. Pourquoi? D’abord, pour que je ne sois pas la seule à en profiter. Et aussi, afin que nous nous en servions pour échanger.
Ainsi, quelqu’un me faisait remarquer qu’il avait déjà bavardé en ligne avec une personne dont le code était Septentrion… Il y a de ces hasards, parfois. Je l’ai quand même assuré qu’il ne s’agissait pas de moi. Puis, par curiosité, j’ai fait une recherche sur ce mot avec l’aide de Google, qui m’a répertorié… 469 000 pages. Non, je ne les ai pas consultées. Le Robert qualifie le mot septentrion de poétique et vieilli. C’est vrai que c’est un « beau mot », à mon avis; il est mélodieux et a un pouvoir évocateur. Encore faut-il savoir ce qu’il signifie. Si son étymologie vous intéresse, vous aurez plus d’information là-dessus sur le site de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Septentrion.
Je me permets de citer deux autres « commentaires » qui m’ont été transmis par courriel, simplement, cette fois, parce qu’ils m’ont fait plaisir :
« C’est l’ouvrage inespéré, un partage de connaissances, enfin! »
« Ben oui, je voulais l’acheter moi aussi ce livre. Ce soir, il n’en restait plus chez Pantoute. C’est bon signe pour l’auteur! Mais on va en trouver une copie, c’est sûr… »
Oui, c’est sûr, mais vous pouvez aussi demander à votre libraire d’en commander (pour que, autant que possible, il n’en manque pas à l’avenir), tout comme vous avez le loisir de le faire venir directement à partir de ce site. Quoique ce ne soit pas son objectif premier (voir le billet du 22 septembre de Gilles Herman, dans la section « Nouvelles », intitulé Vendre ou ne pas vendre?).
Il y avait beaucoup d’autres commentaires de la sorte, dont je vous fais grâce. Puis, le dernier message que j’ai reçu cette semaine est celui d’une amie. Elle m’informait qu’elle a un condo à vendre à Québec, dont voici l’adresse : http://www.duproprio.com/43576. Puisque l’on confond courriel et blogue, je peux bien faire l’inverse. À moins que nous nous réajustions…
7 réflexions au sujet de « Courriel ou blogue? »
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Je suis très intéressée à lire ce livre et peut-être même à l’acheter, car c’est le genre d’ouvrage de référence que j’aime consulter.
Bonjour Ginette,
Je suis très heureuse de voir ce carnet prendre vie!
J’ai le sentiment que nous serons nombreux à passer par ici, en quête des «bons mots» et de la juste expression; pour ma part, j’y ferai des visites fréquentes.
À bientôt,
Adeline
Bienvenue à toi sur ce site et au plaisir de te lire!
Bonjour Ginette,
Je suis desolee, j’ai renonce a l’utilisation des accents : chaque fois que je faisais le code pour un accent, tout mon message disparaissait et c’etait a recommencer! Alors, veuillez excuser les erreurs…
Je fais de la revision depuis environ un an. Je cherchais depuis quelques mois, en vain, des cours ou une espece de formation en revision (a distance de preference) mais ne trouvais rien. Un jour, il y a quelques semaines, j’etais dans une librairie de livres francais a Winnipeg, ou j’habite. J’y etais pour acheter des dictionnaires et une nouvelle grammaire quand votre livre m’a saute aux yeux. Il n’y avait qu’un exemplaire! Le destin a voulu que je trouve votre livre, une vraie mine d’or! Je suis contente d’avoir trouve votre livre qui m’a menee vers d’autres livres indispensables a mon travail, ainsi que des sites Web magnifiques! Je vous remercie du fond du coeur d’avoir ecrit ce livre. Il m’a aussi incitee a suivre les cours C.A.F.E. : j’attends le colis d’un jour a l’autre! J’etudie aussi en traduction.
J’ai une question : que signifie une coupure de page? Je sais que j’ai lu l’expression dans votre livre (je n’arrive plus a trouver la page!) et je ne sais plus ce que cela veut dire. Auriez-vous la gentillesse de me l’expliquer et de peut-etre me donner la reference du livre? Merci. Pour tout.
Louise Dandeneau Granger
Bonjour Louise,
Vous êtes la deuxième personne pour qui le hasard semble avoir bien fait les choses (voir le commentaire de Gilbert Dion, à la note « Invitation »). Ça me touche, car c’est particulièrement à des personnes comme vous que je pensais en rédigeant cet ouvrage.
Pour ce qui est du cours C.A.F.É., je l’ai suivi il y a de nombreuses années (il a peut-être été modifié depuis) et je l’ai beaucoup aimé (il y avait alors trois étapes et j’avais fait les trois). Je vous invite d’ailleurs à nous en reparler sur ce site, vous donnerez peut-être le goût à d’autres de s’y inscrire.
Enfin, pour ce qui est de « coupure de page », il est plutôt question de coupure de mot en fin de page (ce qu’il ne faut pas faire lorsqu’il s’agit d’une belle page, ou page de droite; il en est question, notamment, en 7.2 à la page 85 ainsi qu’à la page 105.
Bonne continuité dans votre travail!
Mme Lachance,
Je suis présentement en période de congé sans solde, question de batifoler dans d’autres platebandes! J’ai en effet le désir maintenant avoué de me consacrer à l’enseignement du français… Me voilà donc justement à la recherche de documents traitant de la gestion de classe lorsque mon regard s’arrête, vraiment, et j’insiste, par le plus grand des hasards, sur votre livre qui vient tout juste d’arriver en librairie. Je l’achète sans hésiter une seconde et n’en fais qu’une bouchée! Quel délice! Je m’en suis régalée, je me suis replongée avec grand bonheur dans cet univers fascinant qu’est celui de débusquer la petite bête noire, peu importe qu’elle ait l’apparence d’une virgule mal placée, d’un accord douteux ou d’un pléonasme vicieux.
J’ai particulièrement apprécié les chapitres traitant de ce qu’il faut corriger et améliorer. J’ai aussi pris bonne note des nombreux ouvrages de référence que vous nous suggérez à la toute fin de votre livre. J’ai mentionné plus tôt le fait que l’enseignement du français m’intéresse, mais je dois vous avouer que le noble métier de correctrice m’attire tout autant. Merci donc d’avoir eu cette brillante idée de nous transmettre votre savoir et votre expertise. Ce domaine est encore trop méconnu et mérite un peu plus d’attention, j’en suis convaincue.
Maintenant, permettez-moi d’ajouter quelques commentaires par rapport à votre livre, commentaires que vous n’avez pas à publier sur votre site. J’ai noté trois coquilles, que vous aurez sans doute vous aussi notées depuis la parution de votre livre. Si tel est le cas, tant mieux! Et cet exemple démontrera à quel point la correction de textes est soumise à l’impondérable et que personne n’est à l’abri de l’erreur, moi, la première !
Voici donc les coquilles relevées :
p. 31. Dans l’avant-dernier paragraphe, un trait d’union dans le mot contribuent n’y a pas sa place, le pauvre!
p. 84. Vous parlez de LEUR acception pour les mots douance et camelot alors qu’il n’y en a qu’une, mentionnée pour le mot camelot.
p. 97. Il manque l’article LE devant mot illlettré (sic).
Cela n’enlève rien, et je vous le répète, au plaisir que j’ai eu à vous lire. J’applique simplement les conseils que vous nous livrez si pertinemment dans votre livre. J’en profite encore pour vous remercier du temps consacré à ce sujet passionnant. Vous demeurez pour moi une source d’inspiration.
Fabienne Chassé
Merci, Fabienne. Encore une fois, ça me touche de voir que le travail que j’ai fait sert à des gens, et le côté « hasard » me plaît bien. J’ai moi-même souvent trouvé « le livre » dont j’avais besoin à certains moments par « pur hasard ».
J’ai laissé la partie de votre lettre qui porte sur les coquilles, car depuis sa sortie je sais qu’il y a des fautes dans ce livre (celles-la et quelques autres aussi), comme dans tous les livres (je n’en ai jamais lu un sans en trouver). Pour ma défense, j’aurais envie de vous dire qu’il est très difficile de corriger un livre que l’on écrit soi-même, car on se laisse facilement distraire par le contenu, que l’on cherche à améliorer sans cesse. Je pourrais vous dire aussi que je n’ai pas pu faire la vérification finale, car j’étais en vacances à l’extérieur à ce moment. Aussi, certaines coquilles se sont ajoutées, si je puis dire (par exemple, dans le cas du trait d’union, il s’agit d’une mise en pages qui a été modifiée et il ne devait pas y avoir de trait d’union conditionnel à cet endroit). Mais sachez qu’au-delà de ces considérations, j’en ai moi-même laissées. Par conséquent, il ne me sert à rien de me fermer les yeux, les repérer me permettra de les corriger un jour, peut-être, s’il y a une deuxième édition. J’accepte donc qu’on m’en informe, mais je ne lance quand même pas de concours là-dessus, car ce serait trop facile… Quoique l’on ne sait jamais, peut-être ferai-je une note spéciale pour que tous ceux qui en ont envie me fassent part des erreurs qu’ils ont trouvées, de façon à les lister une fois pour toutes et que je perde la hantise qu’on en trouve à l’infini. Mais attendez le signal. Rien ne vous empêche d’ici là de le lire avec un stylo rouge.