«Qu’est-ce qu’un salaud? C’est un égoïste qui a bonne conscience. Ainsi est-il persuadé que le salaud, c’est l’autre. Il s’autorise le pire au nom du meilleur ou de soi – d’autant plus salaud qu’il se croit justifié de l’être, et pense donc ne l’être pas. Comment s’imposerait-il quelque frein que ce soit? Pourquoi devrait-il se repentir? Saloperie: égoïsme de bonne conscience et de mauvaise foi.»
(André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique, PUF, 2001, p. 521)
Eh bien moi, je l’ai connu…
2 réflexions au sujet de « Et ce salaud, vous le connaissez? »
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Oups … j’espère qu’il n’est plus dans votre entourage, ce salaud. Avec une telle définition, on le fuit ou on meurt (psychologiquement parlant bien sûr !).
Ceci dit, M.Comte-Sponville a la définition très française (il est Français, on lui pardonne !) car, ici au Québec, le salaud ne se lave pas beaucoup, ni ce qu’il touche.
On en connait tous un, non ?