Cette encyclopédie en ligne, qui totalise quelque sept millions d’articles (en français: 501 000), est devenue l’un des sites les plus consultés au monde. Êtes-vous de ceux et celles qui y puisez de l’information? Si oui, peut-être devriez-vous faire comme ce jeune lycéen qui y «emprunte» des paragraphes pour les insérer dans ses devoirs en «priant pour qu’il ne s’y trouve pas trop d’erreurs».
Car, sachez que, comme tout le monde peut intervenir sur le contenu, il s’y trouve de nombreuses erreurs, et celles-ci peuvent rester des semaines en ligne avant d’être démasquées (si toutefois elles le sont).
Pour plus d’information sur la question, vous pouvez lire le document La révolution Wikipédia: les encyclopédies vont-elles mourir? (Pierre Gourdain et autres, éd. Mille et une nuits), dont l’introduction est présentée en ligne à l’adresse suivante: http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20070709/933519_intro_wikipedia.pdf. Vous en saurez davantage sur les dessous du fonctionnement de Wikipédia et l’on vous y apprendra même à devenir wiki-intelligent.
Tous les articles par glachance
Trois mots du Littré
C’est toujours un plaisir de consulter le Littré. Je viens d’y apprendre qu’un livrier est un mauvais faiseur de livres, parmi ceux qui font de cette activité leur métier, tandis qu’un mauvais poète serait un poétereau. Aussi, à ma grande surprise, j’ai su que mon conjoint est un pogonophore*. Heureusement pour lui, il lui sera beaucoup plus facile de se débarrasser de ce son qualificatif que les deux premiers du leur.
* Terme de zoologie : qui porte la barbe.
Être en feu?
Paul Roux, du journal La Presse, répondait, il y a quelque temps, à une question d’un lecteur sur son site Les amoureux du français, à savoir par quoi remplacer l’expression «être en feu», calque de l’anglais «he’s on fire».
Voici l’ensemble des suggestions provenant de sa réponse ainsi que des commentaires de cette chronique:
«brillant, étincelant, éblouissant, époustouflant, étourdissant, flamboyant, fulgurant, génial, impressionnant, magistral, être sur une lancée, être devenu invincible, se déchaîner, étaler tout son art, survoler (la partie, son adversaire), écraser (son adversaire), balayer (son adversaire), être étincelant, donner la bastonnade (à l’équipe adverse), corriger ou donner une correction (à l’adversaire), humilier (l’adversaire), donner une leçon (de soccer, par exemple, à un adversaire), malmener (l’adversaire), cartonner, au sens de réussir dans une action, triompher, exceller, être victorieux, être tout feu tout flamme»: http://blogues.cyberpresse.ca/amoureuxdufrancais/?p=70218224.
L’un des intérêts des chroniques de ce journaliste, c’est qu’il se contente rarement d’un seul terme comme réponse, ce qui donne beaucoup de latitude aux rédacteurs. Voir, comme autre exemple, sa chronique sur «questionnable et questionner»: http://blogues.cyberpresse.ca/amoureuxdufrancais/?p=70218245.
Atelier de perfectionnement
Toujours en collaboration avec la Société québécoise de la rédaction professionnelle (SQRP), l’Association canadienne des réviseurs offre un atelier de perfectionnement professionnel à Québec sur l’indexation d’ouvrages en français. La première partie aura lieu le 16 novembre prochain, et la seconde, le 28 janvier.
Si cette activité vous intéresse, il faut faire vite, le nombre de places étant limité à vingt.
Pour obtenir plus de détails:
http://www.sqrp.org/pages/doc/PDF/ACR_Seminaire_ACR_QC_20071116_Indexation.pdf.
Le FRANQUS vous intéresse?
Vous vous souvenez du FRANQUS, ce dictionnaire en cours d’élaboration à l’Université de Sherbrooke sur le français standard en usage au Québec dont je faisais état dans mon livre? Eh bien, la Société québécoise de la rédaction professionnelle (SQRP) a invité Hélène Cajolet-Laganière, codirectrice du projet, à présenter cet ouvrage lors d’une conférence le jeudi 11 octobre à la Grande Bibliothèque, à Montréal, à 19 h. Il faut réserver sa place auprès de la SQRP (514 990-0430 ou info@sqrp.org).
Pour plus d’information sur cette conférence : http://www.olf.gouv.qc.ca/actualites/breves/sqrp_Communique_laganiere_20070922.pdf
ou sur FRANQUS : http://franqus.usherbrooke.ca/index.php.
La version préliminaire en ligne de ce dictionnaire est prévue pour 2008.
Les p’tites vite
C’est ma spécialité. Je ne les cherche pas, ne les attend pas, ne les espère même pas; mais, que voulez-vous, c’est ainsi que l’on me perçoit : celle qui peut, en tout temps, répondre aux urgences.
Vis-à-vis de certains clients, cette «qualité» qu’ils m’attribuent est devenue pour moi un handicap fort déplaisant, leur tendance étant de ne faire appel à mes services que pour réaliser quelques miracles. J’aimerais qu’ils sachent que je peux aussi travailler à un rythme tout à fait normal.
Je sais pertinemment que c’est de ma faute : j’ai la fâcheuse habitude de retourner la majorité du travail que je reçois avant la date de remise. Ce n’est qu’avec le temps que je me suis rendu compte des effets pervers que cela pouvait entraîner : certains se sont mis à raccourcir les délais un peu plus chaque fois. Et moi, pour ne pas être prise de court, j’ai accéléré le rythme encore et encore, si bien que j’ai continué, malgré tout, à devancer leur désir.
Au début, je les ai probablement épatés. Puis, peu à peu, les p’tites vite sont devenues la norme.
Alors si, comme moi, vous souhaitez que l’on vous traite avec un peu plus de douceur, vous savez maintenant ce qu’il ne faut pas faire.
Deux nouveaux acronymes
Je ne connaissais pas ces nouveaux acronymes avant de les entendre à la radio, sur la chaîne de Radio-Canada: HARSAH et FARSAF. Je ne les ai trouvés dans aucun dictionnaire sur Internet, mais ils apparaissent sur des sites autres, certains datant même de 2004. C’est dire que ce ne sont pas de si nouveaux acronymes, finalement. Même qu’ils seraient quasi officialisés dans le milieu médical, si bien que l’on pourrait vous demander, à votre prochaine visite chez le médecin, si vous êtes un HARSAH ou une FARSAF, selon le cas, soit: un homme ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes ou une femme ayant des relations sexuelles avec d’autres femmes.
Voilà, il vous sera maintenant plus facile de répondre, si toutefois la question vous était posée.
Un an!
À mon tour de fêter, aujourd’hui, le premier anniversaire de mon blogue. Au cours de cette année, j’y ai publié 62 messages, pour lesquels j’ai obtenu une moyenne de deux commentaires pour chacun. Quelle conclusion tirer de ces statistiques?
Rien que je ne savais déjà, même si on a souvent l’impression que les chiffres seront forcément révélateurs de quelque vérité cachée. Je constate donc que j’ai publié un peu plus d’une note par semaine (ce qui correspond au temps dont je dispose pour cette activité). Mais je sais pertinemment aussi qu’il y a plus de deux lecteurs par message: tous ne laissent pas de traces, tandis que d’autres ne le font pas systématiquement chaque fois.
J’ai pris un grand plaisir à m’adonner à cette activité. La plus grande contrainte a toujours été le temps. Car il en faut plus qu’on ne le pense, même pour n’écrire qu’une note par semaine : faire quelques recherches (dans sa tête et sur Internet ou ailleurs) pour trouver des sujets, user d’un peu de créativité de façon à varier les thèmes d’une note à l’autre pour éviter la monotonie, rédiger les notes, parfois en avance pour, finalement, en supprimer parce qu’elles ne semblent plus avoir d’importance, vérifier régulièrement si des gens ont réagi, les lire, les publier et supprimer tous les «faux» commentaires (beaucoup plus nombreux que les «vrais»), répondre à certains d’entre eux et visiter aussi les blogues de ceux qui nous écrivent, afin de mieux les connaître.
N’empêche que c’est un privilège d’avoir une telle tribune, qui permet de s’exprimer et d’interagir avec d’autres. Un gros merci, donc, à Septentrion pour m’avoir permis de vivre cette expérience, de même qu’à vous tous qui me lisez.
Suis-je en train de vous faire mes adieux, là? Pas du tout. Je poursuis, pour quelque temps encore du moins, et, je l’espère, vous aussi. Alors, d’ici la prochaine note, je vous invite à boire un verre à ma santé et, de mon côté, je trinquerai à la vôtre. Tchin-tchin!
Pouvez-vous épeler?
Il nous arrive tous, à un moment ou à un autre, de devoir épeler un mot pour nous assurer de bien nous faire comprendre, au téléphone par exemple. À ce moment, quels noms ou mots devrions-nous associer aux lettres?
La méthode la plus sûre pour être compris partout dans le monde est sans doute d’épeler en alphabet international. Encore faut-il le connaître. Permettez-moi de vous le présenter, tel que je l’ai moi-même appris dans la méthode d’anglais Demain, je parle globish, de Jean-Paul Nerrière, Philippe Dufresne et Jacques Bourgon :
A : Alfa
B : Bravo
C : Charlie
D : Delta
E : Echo
F : Foxtrot
G : Golf
H : Hotel
I : India
J : Juliette
K : Kilo
L : Lima
M : Mike
N : November
O : Oscar
P : Papa
Q : Québec
R : Romeo
S : Sierra
T : comme Tango
U : Uniforme
V : Victor
W : Whisky
X : X-Ray
Y : Yankee
Z : Zulu
Remarquez qu’il n’y a aucun accent. Mes initiales sont donc Golf Lima, et mon prénom s’épelle comme suit : Golf India November Echo Tango Tango Echo.
LexiQué
À l’adresse suivante: http://www.lexique.ulaval.ca/Default.aspx, vous découvrirez le Laboratoire de lexicologie et lexicographie québécoises (LexiQué). Comme il y est défini sur ce site, ce laboratoire a pour objet:
- l’étude du vocabulaire français en usage au Québec, considéré sous divers angles;
- l’étude des principes et des méthodes de la pratique lexicographique;
- la constitution de bases de données textuelles et géolinguistiques interrogeables sur le Web.
On y trouve notamment une base de données constituée de chroniques québécoises de langage (ChroQué), dans laquelle, par exemple, j’ai obtenu 21 résultats pour le mot itou; tandis que dans la section SPFC, j’ai trouvé le mot boucaud, dans le sens de vase, bocal (comme la famille de mon conjoint avait l’habitude d’utiliser ce mot, ce que je n’aimais guère entendre). Mais il faut dire que le Glossaire du parler français au Canada, duquel est tiré ce mot, relève seulement «ce qui n’a pas été ou n’est plus admis dans la langue académique».
Je me serais sans doute amusée à y faire plusieurs autres recherches, mais après ma première visite (où il me semble bien que c’était différent), je n’ai plu eu accès qu’aux lettres b et c de ce glossaire.
Un forum est prévu sur ce site. Peut-être nous y retrouverons-nous un jour.