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Catalogue 2008 : 20 ans déjà ?!


À l’occasion du salon du livre de Québec, Septentrion distribuait son nouveau catalogue 2008. Plus attractif que jamais, il permet de prendre connaissance de nos plus récentes parutions tout en mettant en lumière l’entièreté de notre fonds d’édition.
Ce catalogue est disponible au téléchargement ou par livraison postale sur demande aux Éditions du Septentrion, 1300 av. Maguire, Sillery (QC) G1T 1Z3. Vous pouvez aussi vous inscrire à notre liste d’envoi sur Internet.
Voici comment Denis Vaugeois, président, Gaston Deschênes, conseiller éditorial et Gilles Herman, directeur, ont tenu à illustrer cet anniversaire.
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Denis Vaugeois, président
Vingt ans ! Qui ne veut pas avoir vingt ans ? Pour une maison d’édition, c’est aussi un bel âge et surtout une grande famille. Au total, plus de 500 auteurs ont publié des ouvrages individuels ou collectifs au Septentrion depuis 1988.
Rapidement, la maison, malgré des effectifs fort réduits, a pris un rythme d’environ 25 titres par année avant d’augmenter progressi vement vers une bonne trentaine. À cet égard, il faut souligner que tous les titres n’ont pas le même poids et que le Septentrion est réputé pour offrir de temps à autre des ouvrages qui surprennent.
Le livre a de l’avenir dans la mesure où il est fait avec soin. C’est en quelque sorte l’héritage que nous a laissé M. Réal d’Anjou, imprimeur-éditeur, qui a présidé à notre naissance, nous confiant du même coup ses éditions du Pélican.
Le Septentrion est né de la volonté d’anciens membres de l’équipe du Boréal Express qui s’étaient dispersés au cours des ans : Lévis Martin, Claude Bouchard et Jacques Lacoursière. Viendront s’ajouter Gaston Deschênes et Michel de Courval qui, à l’époque, passent régulièrement me réconforter. Très tôt, Josée Lalancette, infographiste, et Solange Deschênes, réviseure, deviennent des collaborateurs externes. Christian Paradis sera le premier employé permanent et le seul pendant plusieurs mois. Rapidement, il apprend à tout faire, mais il ne peut pas tout faire. Madame Riverin, débrouillarde et « bonne en français », nous rejoint. Des « temps partiels » viennent à la rescousse. Sur la recommandation de Gaston Deschênes, Manon Perron est engagée comme secrétaire. Elle est tellement heureuse qu’elle « tombe enceinte ». Elle nous fera ce coup-là deux fois en une dizaine d’années. Marcelle Cinq-Mars arrive en renfort. On tient le coup. Marcelle est d’une efficacité totale. En archives, elle est imbattable.
Les années passent. J’ai fondé cette maison d’édition à l’âge ou d’autres se mettent au golf. Moi, je garde le tennis, ça exige moins de temps et c’est meilleur pour la forme. Gaston est un partenaire, un associé et l’éventuelle relève à la direction du Septentrion. Rien ne se passe comme prévu. Marcelle, seconde sur la liste, nous quitte.
Gilles Herman est avec nous depuis 1998. Il est arrivé sur la pointe des pieds, surtout pour nous dépanner avec nos ordinateurs. Notre spécialiste bien aimé, Julien Naud, n’était pas revenu de son troisième voyage en Chine. Peu à peu, Gilles s’initie aux secrets du métier. D’origine belge, ingénieur nucléaire de formation, pouvions- nous l’imaginer aux commandes d’une maison spécialisée en histoire des Amériques ? J’aime bien rappeler que j’ai jadis remis les éditions du Boréal Express entre les mains d’Antoine Del Busso, originaire d’Italie, et de Pascal Assathiany, Français d’origine géorgienne.
Pour éviter la censure de « notre » directeur, je vais éviter de faire son éloge. Je dirai seulement qu’il est parfait ou presque. La panne informatique : il ne connaît pas. Le site du Septentrion illustre bien ses capacités et son imagination. Il se joue des divers rapports et nous dépanne les uns après les autres. Petit problème, il le fait trop rapidement et, de ce fait, se rend indispensable. Il connaît mieux l’histoire du Québec que 99,9 % des Québécois de souche et pourrait aisément devenir correcteur d’épreuves ou réviseur. Avis aux concurrents : il n’est pas disponible. Il est l’actionnaire principal du Septentrion.
Gilles a aussi la chance de compter sur une équipe jeune, compétente et enthousiaste. Sophie Imbeault, double maîtrise (histoire et administration publique), est calme, patiente et toujours optimiste. Carole Corno, diplomée en lettres modernes à Aix-en-Provence et en édition à Clermont-Ferrand, seconde Gilles et, pour ainsi dire, tout le monde. Discrète, elle voit tout. Pierre-Louis Cauchon, graphiste de formation, sortait à peine des limbes lorsqu’il a échoué au Septentrion. En peu de temps, il a manifesté un talent indéniable. Le responsable des communications, Éric Simard, auparavant libraire chez Pantoute, est notre plus récente recrue. Il était déjà un de nos auteurs devenu directeur de collection. Il vient d’arriver ; les fleurs viendront plus tard. Pierre Lapointe, comptable à temps partiel, est aussi au service de Multimonde ce qui en fait un spécialiste du monde complexe de l’édition.
Si je m’exclus, la moyenne d’âge est d’un peu plus de 30 ans. Cette équipe fait la démonstration qu’une relève existe, encore qu’il a fallu en recruter une partie à l’étranger. Toujours orienté principalement vers l’histoire, le Septentrion a une production diversifiée qu’illustre bien ce nouveau catalogue. Pour nous, chaque auteur est important, chaque livre est une nouvelle naissance.
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Gaston Deschênes, conseiller éditorial
Le temps passe et on devient vite le plus ancien dans quelque chose, quand on a la chance d’y survivre !
Au milieu des années 1980, je me suis trouvé sur le chemin de Denis Vaugeois au moment où il préparait son retour à l’édition. Curieux hasard, car j’étais fonctionnaire à l’Assemblée nationale pendant ses deux mandats parlementaires et nous ne nous étions jamais parlé. Une employée de la Bibliothèque lui a conseillé de me parler car il cherchait « quelque chose » : le chemin était tracé…
J’ai été de la première équipe, comme responsable de collection, puis associé, et ensuite directeur des éditions à la fin des années 1990. Du « catalogue » de 1988, il ne reste que Denis Vaugeois et moi. J’ai signé le deuxième livre publié par la maison (L’Année des Anglais) mais le sort a voulu que je devienne vite, sans mérite véritable, « son plus ancien auteur vivant » après le décès du premier auteur, monsieur Balcer.
Le Septentrion a été une école extraordinaire. Le patron-fondateur était probablement le meilleur de la profession et, dans une maison où l’équipe de soutien était réduite au minimum, il fallait tout faire, de la lecture des manuscrits aux communiqués de presse, en passant par les formulaires du Conseil des arts et ceux d’Orléans express. Qu’elles soient adressées au « comité de lecture », au « responsable du recrutement » ou au « directeur des communications », les lettres tombaient toutes dans le même casier. Le Septentrion donnait l’impression d’avoir des soldats à tous les créneaux et les concurrents se demandaient parfois comment on pouvait produire autant de livres…
Treize ans à lire des manuscrits en nombre croissant et à rencontrer des auteurs, en fin d’après-midi (car je travaillais ailleurs à temps plein), les soirs et les fins de semaine. Dix, douze, et même, une année, dix-huit manuscrits accompagnés personnellement jusqu’à l’imprimerie et au-delà, sur le marché. Périodiquement, un samedi après-midi était consacré à faire le ménage dans les manuscrits accumulés : c’était le « massacre des saints Innocents ».
Vint le jour, à l’aube du présent siècle, où il fallut lever le pied. Heureusement, la relève se pointait.
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Gilles Herman Directeur
En 1996, le Québec n’évoquait pour moi qu’une exotique contrée outre-Atlantique où fleurissait une langue française sans nulle autre pareille. Une rencontre allait bouleverser ma vie et m’amener à m’établir de façon permanente à Québec deux ans plus tard.
Mes 10 ans au Septentrion sont aussi mes 10 ans de découvertes d’une culture et d’une histoire méconnue – bien souvent des Québécois eux-mêmes. Tandis qu’on m’abreuvait de Michel Tremblay, Jacques Poulin, les oreilles bercées par Daniel Bélanger ou Jean Leloup, j’apprivoisai ce pays par son histoire grâce à Jacques Lacoursière. Je dévorai en un été les quatre premiers tomes de son Histoire populaire du Québec, m’appropriant ainsi les acteurs d’une saga à laquelle j’allais pouvoir, à ma mesure, ajouter quelques lignes. Quel plaisir que de publier le cinquième tome en 2008 !
Ma formation en génie nucléaire allait m’ouvrir de façon surprenante les portes d’une maison d’édition. J’étais comme beaucoup fasciné par cet univers conjuguant savoir et artisanat. Et j’appris au fil des ans tout le travail que nécessite l’édition d’un livre. En portant des boîtes, en développant un système informatique de gestion, en concevant des maquettes puis en dirigeant toutes ces étapes, avec le soutien de Manon Perron, alors au centre des activités. Je fis mes armes avec l’immigration des Belges, le Pont de Québec mais surtout avec Canada-Québec, 1534- 2000. J’avais dès lors envie de continuer à faire connaître au plus grand nombre l’histoire extraordinaire de ce pays.
Tout cela ne serait rien sans la passion que m’ont communiquée les acteurs de ce milieu. Les auteurs d’abord, chacun avec leur histoire, leur personnalité. Que de rencontres ! Ensuite les électrons libres gravitant autour du Septentrion qui ont su s’armer de patience, dont le clan Deschênes.
Et puis il y a Denis Vaugeois. Dire qu’il aime les livres ne serait qu’une faible formule. Il y consacre toutes ses énergies. C’est avec beaucoup de fierté mais aussi d’humilité que je saisis le flambeau qu’il me cède. Pas loin de 500 titres publiés au Septentrion jalonnent son chemin. Tandis que nous naviguons dans cette vingtième année, le vent dans les voiles, je dois aussi reconnaître l’excellence de l’équipage qui forme le Septentrion. Merci Sophie, Carole et Éric pour votre soutien et votre dévouement, ainsi qu’à la cohorte de collaborateurs externes.
Que nous réserve l’avenir ? Plusieurs prédisent la fin du livre avec l’avènement du numérique. C’est pourtant en nous appropriant les nouvelles technologies que nous ferons le meilleur travail. Le livre ne meurt pas, il se transforme. Le papier se conjugue au passé, au présent mais surtout au futur. Papier électronique ou papier recyclé respectueux des forêts anciennes, seul compte le résultat et le lecteur saura faire ses choix.
Bonnes lectures à toutes et à tous !

Denis Vaugeois obtient le Prix Gérard-Parizeau 2008

C’est avec beaucoup de fierté que les éditions du Septentrion ont appris l’attribution du Prix Gérard-Parizeau 2008 à monsieur Denis Vaugeois.
C’est pour faire écho aux 400 ans de la fondation de la Ville de Québec que ce prix est attribué cette année à Monsieur Vaugeois, un chercheur dont les travaux portent sur l’histoire du rayonnement de la société et de la culture française en Amérique du Nord. Ce thème est compris au sens large en incluant les idéologies politiques et religieuses, l’histoire sociale, l’histoire des idées et des mentalités. Ce thème couvre notamment : l’ouverture et les contacts aux Amérindiens, l’histoire religieuse et les missions, la démographie et les mouvements migratoires, la sortie du Régime français et le régime constitutionnel.
Le concours pour le Prix Gérard-Parizeau est accordé aux deux ans, par le Comité responsable du Prix Gérard-Parizeau, à un(e) chercheur(e) québécois(e) associé(e) ou non à une université québécoise et qui s’est distingué par ses travaux dans le champ de l’histoire ou encore dans le champ d’études historiques de disciplines reliées au thème choisi à chaque nouveau concours. Les récipiendaires des années précédentes ont été Gérard Bouchard (2001), Brian Young (2003) et Yves Gingras (2005).
Le Prix Gérard-Parizeau s’élève à 30 000 $, ce qui en fait l’un des prix les plus généreux en sciences humaines au Québec.
Les éditions du Septentrion tiennent à féliciter chaleureusement monsieur Denis Vaugeois pour cette distinction.

Le dernier poilu est mort

PARIS (AFP) — Lazare Ponticelli , le dernier poilu de la Grande guerre, est décédé mercredi à l’âge de 110 ans, a annoncé mercredi l’Elysée, en indiquant qu’un « hommage national » serait rendu « dans les prochains jours » à tous les Français mobilisés pendant ce conflit.
« J’exprime aujourd’hui la profonde émotion et l’infinie tristesse de l’ensemble de la nation alors que disparaît Lazare Ponticelli, dernier survivant des combattants français de la Première Guerre mondiale », a déclaré le président Nicolas Sarkozy, dans un communiqué.
Rappelons que nombres de canadiens français avaient participé à la grande guerre, dont le 22e bataillon qui avait pour aumônier l’abbé Rosaire Crochetière, mort au champ d’honneur. Alain M. Bergeron nous retraçait la vie de cet homme engagé dans une biographie parue en 2002.
Aussi, pour avoir un aperçu de ce conflit qui déchira l’Europe, le numéro de la série Les petits illustrés consacré à la Première Guerre Mondiale est l’ouvrage idéal à consulter.

Un prix pour Méditations sur la chasse

C’est avec beaucoup de fierté que nous avons appris la semaine dernière que le livre Méditations sur la chasse du philosophe espagnol José Ortega y Gasset s’était mérité le Prix Culture Chasse 2008 dans la catégorie Cynégética du magazine Connaissance de la chasse. La remise a eu lieu à Paris le 29 février dernier.
L’édition que nous avons fait paraître, avec une introduction de Louis-Gilles Francoeur, est la toute première en langue française. L’originale, en espagnol, date de 1942. Plus de soixante ans plus tard, voilà que ce titre se mérite un prix.
Considéré en Espagne comme le maître incontestable, le philosophe José Ortega y Gasset a connu une brillante carrière universitaire et internationale. Sa pensée occupe une position privilégiée dans la philosophie espagnole du XXe siècle. Il était avant tout un pédagogue qui cherchait à influencer l’évolution sociale et politique de son pays. Il a laissé une œuvre considérable et fondé plusieurs institutions et fondations culturelles.
Le Prix Culture Chasse prime des œuvres traitant de la chasse et donc de la nature également. Il concerne l’ensemble des supports médiatiques : livres, dvd, films grand écran, sites internet… 


La catégorie Cynégética 
est exclusivement consacrée au thème de la chasse : œuvre traitant de la chasse éthique, c’est-à-dire celle d’animaux sauvages dans des territoires ouverts, participant à sa promotion et à sa défense. Ou œuvre traitant des techniques de la chasse.


Ils ont cartographié l’Amérique

Bibliothèque et Archives nationales du Québec présente Ils ont cartographié l’Amérique, une exposition de magnifiques cartes anciennes qui mettent au jour un nouveau continent.
Rarement sorties des réserves pour être admirées dans toute leur splendeur, plus de cent cartes anciennes de l’Amérique considérées comme des trésors nationaux ont été soigneusement rassemblés par BAnQ pour être présentées à la Grande Bibliothèque du 26 février au 24 août 2008.
Véritable voyage dans le temps et l’espace, l’exposition raconte la quête de savoir cartographique qui occupa les coureurs des bois, missionnaires, navigateurs, militaires et géographes de cabinet, depuis l’époque des premières rencontres entre Européens et Amérindiens jusqu’à l’aube du XIXe siècle. En admirant les cartes et les instruments de navigation et en suivant le parcours des grands explorateurs de l’Atlantique au Pacifique, les visiteurs peuvent mesurer le défi que posait la cartographie alors qu’aucun avion ou satellite ne soutenait l’œil, les calculs et l’instinct des découvreurs. Œuvres d’art autant que de science, les cartes fabuleuses réunies dans l’exposition Ils ont cartographié l’Amérique n’ont, pour la majorité, jamais été vues du grand public. Certaines d’entre elles ont été prêtées à BAnQ par des institutions prestigieuses dont la Bibliothèque nationale de France et le ministère français de la Défense. Près de la moitié des documents présentés sont issus des collections de BAnQ.
Jean-François Palomino, cartothécaire à BAnQ, qui a également participé à la prodigieuse aventure du livre La Mesure d’un continent, assume le rôle de commissaire de l’exposition. Détenteur d’une maîtrise en histoire de l’Université Denis-Diderot (Paris VII) et d’un diplôme d’études approfondies de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) dans la même discipline, M. Palomino consacre ses recherches à l’histoire de la cartographie en Amérique du Nord et aux gens qui ont façonné l’image cartographique de la Nouvelle-France. Dévoilant les moindres secrets d’une terra incognita explorée par d’intrépides aventuriers, les cartes qu’il a réunies pour l’exposition permettront de jeter un regard nouveau sur l’histoire du continent.
La mesure d’un continent, complément indispensable de l’exposition
Cette publication magnifiquement illustrée reproduit plusieurs des plus belles cartes de l’exposition. Ses auteurs sont Jean-François Palomino, Raymonde Litalien et Denis Vaugeois.
En résumé:
Exposition Ils ont cartographié l’Amérique
Du 26 février au 24 août 2008
Salle d’exposition principale de la Grande Bibliothèque (niveau M)
475, boulevard De Maisonneuve Est, Montréal
Métro Berri-UQAM
Renseignements : 514 873-1100 ou 1 800 363-9028 ▪ www.banq.qc.ca
Entrée libre
Une réalisation de BAnQ

Nouveaux regards sur notre histoire

La Société historique de Montréal présente Nouveaux regards sur notre histoire: une promenade dans le Vieux-Montréal sur les traces des propriétaires des premières concessions sous le régime français et des occupants d’aujourd’hui.
La conférence sera donnée par Roger Chartrand, auteur du livre Vieux-Montréal: une toute autre histoire. Ingénieur forestier, arpenteur-géomètre Monsieur Chartrand établit le lien direct entre les premières concessions et les bâtiments actuels de l’espace foncier compris à l’intérieur des anciennes fortifications de Montréal. Il vous invite à une promenade à la fois originale et inédite dans ce territoire historique.
Pour ceux que ça intéresse, la conférence aura lieu le samedi 1er mars 2008 de 14 à 16 heures. Ça se passe à la Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal située au 350, Place Royale (salle polyvalente, mezzanine 1). L’accès est gratuit et c’est tout près du métro Place d’Armes.

Du blogue au livre à la radio

Après avoir conquis la blogosphère en proclamant haut et fort ce que toutes mères n’osaient dire de peur de se faire fusiller sur la place publique, Les Chroniques d’une mère indigne sont devenues un succès de librairie.
Cette belle aventure, que Caroline Allard elle-même n’aurait pu prévoir, se poursuit. Cette fois-ci, avec toute l’acuité qu’on lui connaît, la tribune de Mère indigne dépasse maintenant les frontières du Québec. Depuis samedi dernier, on peut l’entendre à toutes les deux semaines sur les ondes de Radio-Canada Sudbury (Ontario) dans le cadre de l’émission Nulle part ailleurs.
Vous pourrez entendre le prochain billet de Mère indigne le 1er mars prochain. Nulle part ailleurs est diffusée tous les samedis matin entre 7 et 11 heures.
Vous trouverez le texte de sa première chronique radiophonique sur le site l’off mère indigne.

Dites-le avec un livre!

En ce jour de la St-Valentin, nous avons le livre idéal à offrir en cadeau. Il s’agit de Ton kaki qui t’adore: lettres d’amour en temps de guerre de Denys Lessard que nous venons juste de faire paraître.
Dans Ton kaki qui t’adore, Denys Lessard a puisé à même la volumineuse correspondance que lui ont léguée ses parents pour concocter cet hymne à l’amour. Cet amour est celui de Gérard et Jeannine que nous retrouvons au début des années quarante. Un amour naissant perturbé par la seconde guerre mondiale alors que Gérard vient de s’engager dans l’armée. Ils passeront trois ans à s’aimer à distance, à s’attendre et à se désirer.
L’auteur a eu la brillante idée de remettre la correspondance de ses parents dans le contexte de l’époque. Il nous convie ainsi à revisiter notre passé sous l’égide de l’amour. Et c’est très réussi.
Ton kaki qui t’adore fait partie de ces petits livres magiques pour lesquels on se prend d’affection et qui finissent par nous habiter complètement.
Pour vous mettre en appétit, en voici un court extrait: « Avec ton billet, j’ai traversé sans peine la longue journée. J’avais du courage, je me moquais de tout, parce que sur mon cœur j’avais ta lettre pleine d’amour, parce que je savais qu’il me fallait être courageux. » - Gérard
Pour vous donner encore plus le goût de découvrir ce livre, écoutez l’entrevue que Patrick Masbourian a réalisée avec l’auteur à l’émission Vous êtes ici à l’antenne de Radio-Canada:

Sur ce , joyeuse St-Valentin!

Éric Simard nommé responsable de la promotion

Les éditions du Septentrion ont le plaisir d’annoncer la nomination d’Éric SImard au poste de responsable de la promotion. En lien avec les médias et les auteurs, il aura la tâche de stimuler l’information autour de nos parutions et de nos domaines d’activités.
Il pourra mettre à contribution son excellente connaissance du domaine du livre. Libraire pendant plus de quinze ans (dont les cinq dernières années à la librairie Pantoute de Québec), il anime aussi l’émission littéraire Encrage sur les ondes de CKRL. Il est aussi l’auteur de deux romans dont Cher Émile, publié dans notre collection Hamac en 2006.
Éric Simard a aussi réussi le pari de partager sa passion des livres sur son carnet devenu en un peu plus d’un an un incontournable dans le paysage culturel québécois.
Bienvenu Éric… et bon travail !

Un taxi la nuit finaliste au prix des libraires

C’est avec un immense plaisir que nous avons pris connaissance de la liste des finalistes au prix des libraires 2008. Parmi les heureux élus se retrouve Pierre-Léon Lalonde pour Un taxi la nuit, publié dans la collection Hamac-carnets en mars 2007.
Cette collection a pour objectif de réunir les meilleurs blogues littéraires du moment. UTLN y côtoyait Chroniques d’une mère indigne et Lucie le chien.
C’est maintenant au tour des libraires de voter pour leur choix qui sera rendu public le 12 mai 2008.
Pour obtenir le communiqué et la liste complète des finalistes, visitez le site Internet du Prix des libraires.