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Denis Vaugeois, membre honoraire de l’Association des libraires du Québec

C’est le 16 juin dernier, lors de leur assemblée générale annuelle, que Denis Vaugeois a été reçu membre honoraire de l’Association des libraires du Québec. Lors de cette occasion, une sculpture originale d’Alain Stanké lui a été remise comme témoignage de son engagement constant pour le livre et la littérature au Québec. Denis

Une lettre d’Alain Stanké accompagnait son œuvre :

Denis Vaugeois est éditeur, moi aussi !
Denis Vaugeois est auteur, moi aussi !
Denis Vaugeois est historien et homme politique… moi non plus !
À l’occasion de la célébration de son accession comme membre honoraire de l’ALQ, j’ai pensé qu’une sculpture illustrant un des moments marquants (que Denis connait bien) de la relation auteur-éditeur, serait appropriée.
Un jour ou l’autre, tous les auteurs expérimentent le « forcing » de leur éditeur. La seule solution d’échapper à cet instant fatidique dans la naissance d’un livre c’est d’être à la fois AUTEUR et ÉDITEUR.
Denis a compris le truc (moi aussi d’ailleurs) et c’est comme ça qu’il est devenu BICÉPHALE. Il a réussi, avec bonheur, le métier d’auteur tout comme celui d’éditeur.
Bravo Denis !
Voici cette sculpture baptisée : AUTEUR PRESSÉ PAR SON ÉDITEUR.

C’est l’heure solennelle

Ça y est, je les ai! Dix-sept boîtes sont arrivées au bureau ce matin dont quatre contenant les perles tant attendues. La main tremblante, j’ai ouvert lesdites boîtes. Ils sentent encore un peu la colle mais ils sont beaux les livres les amis, parfaits (pour le moment du moins).
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En librairie, le 10 mars. Vous pourrez peut-être venir les admirer chez moi en primeur ce week-end (moyennant 5$ la visite ou une bouteille de vin. Interdit de toucher aux livres). En attendant, nous sommes occupés à préparer les copies qui vont aux auteurs et moi, je vais vérifier que les ISBN sont les bons.
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Et voyez comme Éditeur indigne est content (même s’il fait dire qu’il n’était pas coiffé pour ça ce matin).
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Longue vie aux tomes 2, à nos auteurs et au monde!

Approuver les épreuves

Dernière étape pour moi avant l’attente: l’approbation d’épreuves. Alors oui, j’ai effectivement vérifié à nouveau les deux ISBN (n’ayez crainte) et j’ai aussi relu les textes de quatrième. Tout est OK de ce côté. Pour la couverture de Taxi, nous trouvons toutefois l’image légèrement bouchée. Nous allons donc régler ce petit problème avec l’imprimeur.
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À très bientôt les livres!

Bye bye les manuscrits!

Aujourd’hui, à très exactement 16h38, Jean-Pierre Ménard, notre représentant chez Marquis imprimeur (dont nous avons complètement oublié la fête, alors bonne fête mon beau Jean-Pierre), s’est amené au bureau. Il venait chercher 5 manuscrits, dont nos deux hamac-carnets chéris. Soulagée? Non, mon stress est plutôt monté en flèche. C’est à partir du moment où il a physiquement eu les manuscrits entre les mains que 20 000 questions m’ont assailli, conséquemment, surtout, au tirage. S’il fallait qu’il y ait une faute monumentale, je m’en voudrais à mort. Hum, peut-être aurais-je dû revérifier ci ou ça? Une vraie folle de la question vous dis-je.

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Non mais, avouez, il a de la classe avec ces beaux costards, dont je tairai le prix!

Ce matin, nous avons encore entré quelques corrections, passé un logiciel dans le document indesign, le ProLexis, pour trouver (oh mon dieu mon coeur souffre) quelques fautes. Une heure avant, je vérifiais encore pour une énième fois la table des matières, la page des crédits, l’achevé d’imprimer, et pour une millionième fois, l’ISBN. J’ose croire que tout sera presque parfait, c’est mon voeu secret le plus cher.

J’attends dans quelques jours les sorties epson des couvertures, question de voir si les couleurs sont comme nous le souhaitons, relire les quatrièmes de couverture, encore revérifier l’ISBN…

L’indignité à l’épreuves

Ouf! je peux enfin recommencer à respirer, un peu. La correction d’épreuves des Chroniques d’une mère indigne tome 2 est terminée. Ce qui m’a demandé le plus d’efforts: les tirets de dialogue. Il y en avait de deux longueurs différentes, fallait utiliser le même partout et le plus long (tiens, ça me fait penser à Ex indigne ça :P ).
Cet avant-midi, en lisant la chronique sur Morora, le petit hamster de Soeur indigne, j’étais encore pliée en deux… de rire! Les dessins d’Annie qui parsèment le livre sont vraiment géniaux en plus. Ce tome 2, je vous le jure, que d’heures de bonheur vous aurez!
Bon, je peux maintenant avoir une vie! Je reprends Tolstoï là où je l’ai laissé (oh attendez, il y a le graphiste qui me pose une question par msn au sujet du mot fée). Au fait, est-ce que c’est normal si, à la page 665 sur 894, il n’y a pas encore d’histoire d’amour enflammée dans Guerre et paix? Me suis tappée tout ça pour n’entendre parler que de guerres! hum.
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Et CE N’EST PAS de l’eau dans mon verre, que non! C’est bel et bien (roulement de tambour) un gin tonic! Ahahah (rire satisfait)!

Épreuves d’UTLN-II

Alors, de quoi ça a l’air une mise en pages?
Voici:
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Et une correction d’épreuves?
Voilou:
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Les multiples petits post-it roses juste là, ce sont des questions que j’ai envoyé à Pierre-Léon ce matin.
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Et une correctrice d’épreuves?
Ahah! bien essayé!
Vendredi, fin de journée, je suis partie avec la mise en pages d’Un taxi la nuit T-II pour le week-end. Ça tombait bien ou mal, je ne sait trop, j’étais malade. J’ai passé toute la journée de samedi à en faire la correction d’épreuves et à relire l’ensemble du manuscrit. On est entré dans la phase finale de production. Ça chauffe, ça stresse! Je remets le manuscrit à l’imprimeur cette semaine. J’attends maintenant la correction de Carole, qui passait elle aussi son week-end là-dessus. Sans oublier le cahier couleurs que le graphiste doit préparer…
En parlant de graphiste, il m’a envoyé hier la mise en pages des Chroniques. Vous voulez voir?
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Ahahah! Faut bien rigoler un peu non?

Le règne du stylo rouge

Je profite de cinq minutes de liberté (je suis entrée dans la période de production la plus intense de l’année, une vraie esclave du travail que je suis) pour vous dire qu’hier la réviseure du Septentrion m’a rapporté le manuscrit de Pierre-Léon tout barbouillé de rouge. Je fais des blagues, il n’y a pas tant de corrections que ça, des virgules et des majuscules essentiellement. Elle m’a écrit (tu ne m’en veux pas trop de te citer Solange?) : «J’ai beaucoup aimé passer les nuits dans le taxi avec Pierre-Léon». Comme je suis hyper occupée (je ne vous l’ai pas déjà dit?), j’ai débuté hier soir, pendant un sacro-saint épisode des Invincibles, l’entrée des corrections dans le fichier informatique (la réviseure corrige sur papier). Ça va vite et bien, j’en suis déjà à la page 106 (edit à 11h57, à la page 147 sur 250). Ensuite, je vais envoyer un petit courriel à Pierre-Léon pour lui demander des précisions sur certains passages, de remplacer certains mots qui se répètent dans la même phrase, etc.
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Et puis, la réviseure et moi nous avons fait du troc: je t’échange Pierre-Léon contre Caroline Allard. Oui, les livres seront remis à temps à l’imprimeur (la gestion du calendrier de production est ma source principale de stress).
Le graphiste a aussi fait une première maquette de la couverture des deux manuscrits. C’est beau, c’est en couleur, vous allez aimer ça. Un peu de patience, il y a des petites retouches à faire…

Le nectar de l’éditrice (et du môônde!)

Lundi matin, le 12 janvier 2009, 9h17, je prends place devant mon ordinateur (oh, comme tu m’as manqué pendant ce long week-end), non sans avoir échangé les quelques formules de politesse d’usage avec mes collègues préférés : «J’ai vu tes photos sur Facebook en fin de semaine» ou «Qu’est-ce qu’un tel voulait dire quand il a commenté ton statut» ou encore «Le comptable m’a acheté sur Friends for sale». Facebook est vraiment pratique pour se raconter plein de trucs géniaux!
En ce lundi glacial donc, un courriel a tôt fait de retenir mon attention… un courriel de Pierre-Léon Lalonde. Il m’envoie le fichier final d’Un taxi la nuit T.II. Tout de suite, j’ai fait un tri dans les photos, dont une où on dirait que le ciel de Montréal est en feu. Superbe.
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J’ai passé les trois journées suivantes à lire le manuscrit, faire de petites corrections, de petites remarques. Même que dans la voiture pour un aller-retour à Montréal jeudi, je n’ai pu m’empêcher de le lire et rire du mot «goguette» qui revient à quelques reprises dans le texte (oui j’ai appris un nouveau mot). J’ai terminé une première lecture hier et la finale de l’inédit m’a jeté par terre. Que tu es généreux Léon. C’est maintenant Carole qui l’a entre les mains. J’aime bien qu’elle repasse derrière moi, elle trouve tout le temps plein de trucs que je n’avais pas vus. Prochaine étape, entrer les petites corrections et donner le tout à la réviseure i.e. d’ici la fin de la semaine. Recevoir et lire le chef-d’oeuvre de préface.
(En aparté, oh attendez, on me verse un autre verre de vin. Car je vais maintenant écrire à propos de Mère indigne, et l’alcool, eh bien c’est un doigt, c’est un verre, c’est une bouteille).
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Comme l’Éditeur indigne le demandait (s’il se reconnaît qu’il se lève ou qu’il se taise à jamais): « Si tu veux un tome II, la mère, va falloir y mettre plus de sexe ». Eh bien, laissez-moi vous dire qu’on est servi dans ce tome 2. Des scoops? Vous en bavez d’envie n’est-ce pas? Je vous comprends. Surtout qu’après ce que j’ai lu, eh bien moi, je dis ça je dis rien, mais c’est tout simplement dément, surtout les inédits et les surprises! Je suis sous un sévère embargo pour nos deux auteurs. J’ai l’impression d’être en possession d’un secret d’État. Mais, ne reculant pas devant le danger et faisant une Mata Hari de moi-même, je vous dirai ainsi qu’on retrouve 1092 fois le mot indigne, 36 fois le mot zizi-pénis, 19 fois le mot gin tonic, 14 fois le mot sexuels, 9 fois le mot sexe et une référence à Nietzsche (question de ne pas verser dans la légèreté outre mesure). Est-ce que je ris en travaillant? Est-ce du travail pour moi? La question est lancée. Moi, je vais préparer le texte pour la réviseure et je m’excuse à l’avance auprès de mes collègues s’ils m’entendent rigoler toute la journée seule dans mon bureau.
Maintenant, je retourne m’obstiner avec le directeur et le graphiste au sujet de la couverture de nos bien-aimés auteurs. Il semble qu’il y ait de l’avenir de ce côté, c’est Quelqu’un qui m’a dit avoir eu une idée qui, ma foi, m’apparaît géniale.
Je tag Gilles Herman, Pierre-Louis Cauchon, Éric Simard et Carl-Frédéric de Celles: que représente l’indignité dans votre quotidien? Et quand vous prenez un taxi, est-ce que vous jasez avec le chauffeur?

Caroline Allard rafle le Grand prix littéraire Archambault

Hier, en cette journée mondiale du livre, Archambault remettait, pour une 8ième année consécutive, ses Grands prix littéraires. L’équipe du Septentrion a eu une belle occasion de fêter puisque c’est Caroline Allard qui s’est vue décerner le très convoité Grand prix pour son livre Chroniques d’une mère indigne paru l’an dernier dans la collection Hamac-Carnets. Il a récolté le plus grand nombre de vote du public.
En nomination dans la même catégorie, on retrouvait Charles Bolduc, Alexandre Bourbaki, Chrystine Brouillet, Marie-Sissi Labrèche, Robert Lalonde, Sonia Marmen, Ugo Monticone, Patrick Senécal, Anne-Marie-Sicotte, Matthieu Simard et Sylvain Trudel.
Le Grand Prix de la relève littéraire Archambault, a, quant à lui, été décerné à Mathyas Lefébure pour son livre D’où viens-tu, berger? (Leméac).
Ce prix important que vient de remporter Caroline Allard prouve hors de tout doute que des études en philosophie jumelées à l’indignité peuvent mener loin.
Toutes nos félicitations à notre pétillante Mère Indigne!