Les trésors du séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières

Le Devoir publie, ce 15 août 2018, un excellent article décrivant la richesse des archives du séminaire de Trois-Rivières.

En tant qu’éditeur, c’est un endroit que j’ai eu la chance de visiter à plusieurs reprises, guidé par l’historien Denis Vaugeois, qui, avec Jacques Lacoursière et l’archiviste Christian Lalancette, en connaît tous les recoins.

L97828944864501À tout seigneur tout honneur, il est tout de même étonnant de parler du fonds Hart sans mentionner le nom de Denis Vaugeois. Très tôt initié à cette immense masse documentaire par Mgr Albert Tessier, Vaugeois a fait ses classes d’histoire dans les papiers de la grande famille juive trifluvienne. Il en a résulté deux ouvrages, tout d’abord en 1968 Les Juifs et la Nouvelle-France (Boréal) et, bien plus tard en 2011, Les Premiers Juifs d’Amérique, fruit de ses longues recherches et de ses connaissances accumulées sur le sujet. On lui doit aussi plusieurs articles du Dictionnaire biographique du Canada.

Mais mon premier contact eut lieu lors de la recherche pour illustrer Deux voyages sur le Saint-Maurice, édité par Vaugeois. C’est dans les ouvrages conservés au séminaire que nous avons trouvé ce qu’il nous fallait. Il y eut aussi une mémorable remontée du Saint-Maurice jusqu’aux Grandes-Piles, mais ça c’est une autre histoire.COUV

J’ai eu le privilège de rencontrer celui qui était encore le supérieur du séminaire Saint-Joseph, l’abbé Jean Panneton. Issu d’une grande famille de la région, le pétillant et cabotin personnage animait déjà depuis de nombreuses années les murs ancestraux de l’édifice, incluant ceux des archives. Nous fûmes à chaque fois reçus comme des princes.

Cela donnera lieu, quelques années plus tard, à la publication de deux ouvrages, le premier sur Le diocèse de Trois-Rivières et le second plus directement sur Le séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières lui-même. Je me souviendrai longtemps de l’abbé nous recevant sur les marches du séminaire, à quelques heures du lancement de son livre. En voyant les nombreuses boîtes que nous avions à décharger du coffre de la voiture, il s’était engouffré dans le hall d’entrée et avait crié à tue-tête : «Qu’on aille chercher le diable!». Le sourire qui barrait son visage montrait qu’il était bien fier de son trait d’esprit.

Je vous invite à découvrir ces ouvrages, ces lieux et surtout ces personnages hors du commun!

Gilles Herman, éditeur

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Des Irlandais à Québec au XVIIe siècle

 

Le 5 août 1689, c’est le massacre de Lachine. Ce raid iroquois contre un important poste de traite français aurait été commandé par les Anglais de New York. En 1690, Frontenac lance trois expéditions de représailles contre autant de villages de la Nouvelle-Angleterre: Corlar, Salmon Falls et Casco (aujourd’hui Portland, Maine). On fait des prisonniers qu’on ramène au Canada. De Corlar, on ramène notamment à Montréal John Lahey originaire de Thurles, comté de Tipperary en Irlande. De Casco, on ramène à Québec l’épouse et les quatre enfants du lieutenant John Swarten tué lors de l’attaque, dont sa fille Marie-Madeleine. Celle-ci était née à Salem au Massachusetts, mais ses parents étaient Irlandais. Plus tard, Lahey et Swarten sont libérés et s’installent dans leur ville respective. Le 9 septembre 1697, le couple se marie à l’église Notre-Dame de Québec. Ils iront s’installer à Montréal où les Sulpiciens leur concèdent une terre. John Lahey avait vu son nom anglicisé alors qu’il était toujours en Irlande. À sa naissance, il s’appelait Sean O’Lathaigh. En Nouvelle-France, il devient Jean Lahaie dit Hibernois (c’est-à-dire l’Irlandais). Le premier couple d’Irlandais à vivre en Nouvelle-France s’était donc marié à Québec.

Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec.

L’Empire State Building… de Québec

 

L’édifice Price de la rue Sainte-Anne peut se comparer à l’Empire State Building de Manhattan. En effet, à une moindre échelle, il s’agit d’un gratte-ciel, le premier et le seul du Vieux-Québec. Comme son cousin new-yorkais, il est de style Art-Déco. Il possède, lui aussi, une armature de poutres d’acier qui sont recouvertes de pierres calcaire. L’ESB possède également des élévations de briques et de ciment. Enfin, ils ont une certaine parenté visuelle. La comparaison s’arrête là. Alors que le géant de New York fait la fierté de la métropole américaine, la construction de l’édifice Price avait soulevé un tollé de protestations. On trouvait inadmissible la construction d’un gratte-ciel à l’intérieur de la ville fortifiée. Ce sont les architectes montréalais Ross et MacDonald qui l’avaient dessiné. Il avait été construit en moins d’un an, ce qui est quand même remarquable. Sa pierre angulaire avait été posée le 29 octobre 1929, le «Black Tuesday», le jour du déclenchement de la grande crise économique. Mauvais présage pour la compagnie Price Brothers qui a néanmoins fait mentir les devins les plus négatifs. Malgré tout, il s’est bien intégré à son environnement et aujourd’hui, il serait difficile de s’imaginer le Vieux-Québec sans son édifice Price.

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Photographie : L’édifice Price (J.F. Caron)

Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec.

La pierre de 1815

 

Les habitués de la côte de la Montagne ont sans doute déjà remarqué, sur le mur de soutènement du parc Montmorency, en amont de la porte Prescott, une pierre millésimée «1815». Sa présence à cet endroit est plutôt mystérieuse et rien dans son environnement ne donne d’indice quant à sa signification. En fait, elle est en lien avec l’ancienne porte Prescott, celle d’origine. Celle-ci est construite en 1797 pour assurer le contrôle de la côte de la Montagne, lien principal entre les basse et haute-ville. Agrandie en 1854, elle est démolie en 1871. À l’origine, elle ne porte pas de nom. On parle de la porte de la côte de la Montagne ou de celle du Palais épiscopal. En 1796, Robert Prescott est nommé gouverneur général des Haut et Bas-Canada et commandant des troupes britanniques en Amérique du Nord. Il occupe ce poste jusqu’en 1807. Rentré en Angleterre, c’est là qu’il meurt en décembre 1815. Pour lui rendre hommage, on baptise alors de son nom la porte qu’il avait fait construire, la porte Prescott, et pour marquer l’événement, on appose une pierre portant le millésime de son décès au-dessus d’une embrasure à canon située du côté extérieur de la ville fortifiée. Lorsque la porte est démolie, on conserve cette pierre qu’on enchâsse dans le mur de soutènement de la côte, à l’endroit où se trouvait l’ancienne porte.

C’est grâce au sens de l’observation de Stéphane Lamontagne, de Parcs Canada, que le lien entre cette pierre et l’ancienne porte a pu être établi.
Lieu historique national des Fortifications-de-Québec

Photographie 1 : Mur de soutènement du parc Montmorency situé dans la côte de la Montagne avec sa pierre millésimée, Google StreetView.

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Photographie 2 : Pierre millésimée de «1815» (J.F. Caron).

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Photographie 3 : Ancienne porte Prescott vers 1860, Archives de la Ville de Québec, CI-N010219.

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Photographie 4 : Détail de l’ancienne porte Prescott montrant la pierre.

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Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec. 

Le cimetière des hérétiques

Dans ses livres sur «La ville de Québec sous le Régime français», Pierre Georges Roy raconte qu’au tournant du XXe siècle, lorsqu’on creusait pour faire des travaux quelconques à l’intérieur du quadrilatère formé par la côte du Palais, la rue Saint-Jean, la rue Saint-Stanislas et la falaise, il n’était pas rare de retrouver des squelettes humains. Pourtant, aucun cimetière ne s’est trouvé à cet endroit. En fait, sous le Régime français, l’Hôtel-Dieu accueillait tous les malades, peu importe leur religion. On accueillait souvent des huguenots, c’est-à-dire français protestants. Lorsque l’un d’eux venait à mourir, il ne pouvait être inhumé dans les terres bénites d’un cimetière catholique et il n’y avait pas à Québec de cimetière protestant. Les restes de ces hérétiques étaient donc inhumés dans le quadrilatère précédemment cité puisque ce terrain était la propriété de l’Hôtel-Dieu. Néanmoins, les registres de l’hôpital signalaient l’inhumation en précisant qu’on avait tout fait pour tenter de convertir le mourant, mais en vain.
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Iconographie : Plan de la ville de Québec, 1727, Chaussegros de Léry, BAnQ, 52327/2247085. La zone d’inhumation des hérétiques se trouve à l’intérieur de l’ovale rouge.
Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec.

Les carrières du Mont-Carmel

 

La rue des Carrières est tracée en 1689. Elle débute sa course à la place d’Armes et la termine à la rue Saint-Denis, après avoir traversé le Château Frontenac. Elle doit son nom aux carrières du Mont-Carmel. Exploitées au début de la colonie, elles étaient plutôt modestes. On y extrayait du schiste noir, la fameuse pierre noire du cap, qui s’y trouvait en abondance. Cette pierre se débite facilement, mais elle est de mauvaise qualité. C’est pourquoi elle ne devait pas être exposée aux éléments, sinon recouvertes d’un crépi. On l’utilisait donc généralement pour les fondations ou pour monter des murs de refend à intérieur. Sur le plan-relief Duberger, conservé et exposé au parc de l’Artillerie, on peut facilement y localiser l’une de ces carrières. Elle est située à l’extrémité sud de la rue des Carrières. Aujourd’hui, un œil averti peut la discerner dans le paysage. En effet, l’escalier qui conduit de la terrasse Dufferin à la rue Saint-Denis est appuyée sur sa paroi ouest.
Lieu historique national des Fortifications-de-Québec

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Photographies 1 et 2 : Plan-relief Duberger. (Stéphane Lamontagne)

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Photographie 3 : Emplacement de la carrière en 2015. (Google Street View)

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Iconographie : Emplacement de la carrière du mont Carmel située au sud du château Saint-Louis, carte de Villeneuve, 1685.

Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec.

Le pont de l’Aqueduc

 

Dans l’arrondissement La Cité-Limoilou, la rivière Saint-Charles est enjambée par six ponts (Joseph-Samson, Dorchester, Drouin, Lavigueur, Marie-de-l’Incarnation et Scott), un pont ferroviaire et deux viaducs d’autoroute (Dufferin-Montmorency et Laurentien). Depuis peu, il existe la passerelle piétonne des Trois-Sœurs. Pourtant, il y a un autre lien, un peu moins connu étant est réservé aux piétons et aux cyclistes, mais dont la raison d’être est avant tout le passage de l’eau. Il s’agit du pont de l’Aqueduc. Il est situé dans la continuité de la rue de Verdun. Lorsqu’au début des années 1850 on construit l’aqueduc, le tuyau d’amenée doit passer sous la rivière Saint-Charles, avant d’atteindre le quartier Saint-Sauveur et monter en haute-ville. Toutefois, il est très difficile de la réparer lorsque apparaît une fuite à cet endroit. En 1873, on lui fait donc traverser la rivière, accroché à un pont de bois. Toutefois, dès 1876, on se rend compte de la fragilité de ce dernier alors que son pilier central est emporté par les glaces printanières. C’est pourquoi, en 1883, on construit un nouveau pont tubulaire d’acier. Il est inauguré en janvier 1885. C’est ce pont qui est toujours en place aujourd’hui et qui permet à l’eau du lac Saint-Charles de se rendre jusqu’au réservoir des plaines d’Abraham sans encombre.

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Photographie : Le pont de l’Aqueduc au XIXe siècle, Archives de la Ville de Québec.

Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec.

La côte de la Montagne

 

Une des plus anciennes rues de Québec et de la Nouvelle-France est la côte de la Montagne. Initialement un sentier, elle sera élargie plusieurs fois pour devenir une voie urbaine recouverte de pavées. Elle contourne l’ancien cimetière que se trouvait en contrebas de l’actuel parc Montmorency. Il a été une époque où une série de maisons bordaient son côté nord, le long du cimetière. En 1850, la côte est élargie au dépend de ces édifices qui sont démolis, dont celui de la Quebec Gazette. C’est cette configuration qui est toujours en place aujourd’hui. Il n’existe pas de photographie de la côte à cette époque, mais le plan-relief Duberger, exposé au parc de l’Artillerie, nous permet de voir à quoi elle ressemblait en 1808.

Lieu historique national des Fortifications-de-Québec

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Photographie : La côte de la Montagne, les édifices qui la bordaient sur son côté nord, l’ancien cimetière et le Palais épiscopal qui faisait alors office de parlement du Bas-Canada, plan-relief Duberger, 1806-1808, Parcs Canada (J.F. Caron).

Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec.

Le théâtre Saint-Louis

 

Le 12 juin 1846, Québec était témoin d’une catastrophe. Le théâtre Saint-Louis présentait alors un diorama. Il s’agissait d’un spectacle dans lequel des tableaux en deux dimensions prenaient vie par des jeux de lumières. Dans le spectacle de Québec, on présentait de grandes villes et monuments européens ainsi que des événements historiques et bibliques. Le soir de la dernière représentation, durant l’hymne national interprété à la fin du spectacle, une lampe se décroche du plafond et met le feu au rideau. Dans la panique, les spectateurs se piétinent dans le seul escalier menant à la sortie dont la porte est fermée à clé. Des 300 spectateurs, 45 y laissent leur vie; parmi les victimes se trouvent plusieurs enfants et adolescents.

Le théâtre Saint-Louis était situé en bordure de l’actuel monument de l’Unesco, entre le Château Frontenac et l’édifice Louis-S.-St-Laurent (ancien Hôtel des postes de la haute-ville). Cet édifice de pierres avait été construit en 1808 pour loger le «Riding House» (un manège pour chevaux). Il faisait partie du complexe fortifié du château Saint-Louis. En bordure de la rue du Fort se trouvaient également une sellerie, une écurie et un hangar à voitures. En 1839, le manège était transformé en théâtre. Les issues n’étaient donc pas conçues pour évacuer une foule, d’où la catastrophe. Il est même étonnant qu’il n’y ait pas eu davantage de victimes. Sur la gravure, le bâtiment situé à gauche de l’édifice en feu est l’Hôtel Saint-George occupé aujourd’hui par l’Office de tourisme de Québec, sur la rue Sainte-Anne.

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Iconographie : Illustrated London News, 18 juin 1846.

Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec.

Horaire du Salon du livre de Montréal 2017

C’est notre rendez-vous de l’année à Montréal, du 15 au 20 novembre 2017, Place Bonaventure. Voici la liste des signatures.

Mercredi 15

19h-20h : Luc-Normand Tellier, L’Émergence de Montréal dans le système urbain nord-américain.

Jeudi 16

15h30-16h30 : René Morin, La Construction du droit des Autochtones par la Cour suprême du Canada.

18h30-19h30 : Société historique des Filles du Roy, Les Filles du Roy pionnières de Montréal.

Vendredi 17

13h30-14h30 : Gaston Deschênes, Les Gens de Montréal à l’époque de la confédération.

14h-15h : René Morin, La Construction du droit des Autochtones par la Cour suprême du Canada.

18h30-19h30 : Marjolaine Saint-Pierre, Louise Beaudet.

18h-19h : Jacques Mathieu, La Vie méconnue de Louis-Hébert et Marie Rollet.

19h30-20h30 : Jean Lamarre, Le Mouvement étudiant québécois des années 1960 et ses relations avec le mouvement international.

19h-20h : Jacques Mathieu et Jacques Cayouette, Curieuses histoires de plantes du Canada.

Samedi 18

10h-11h : Société d’histoire des Filles du Roy, Les Filles du Roy pionnières de Montréal.

10h-11h : Hugues Théorêt, L’Expédition allemande à l’île d’Anticosti.

11h-12h : Jean-Charles Panneton, Le Gouvernement Lévesque tome 1.

11h-12h : Marjolaine Saint-Pierre, Louise Beaudet.

13h-14h : Gaston Deschênes, Les Gens de Montréal à l’époque de la confédération.

13h-14h : Yves Desjardins, Histoire du Mile-End.

14h-15h : Marcel Fournier, Les Officiers des troupes de la Marine.

14h-15h : Jacques Mathieu, La Vie méconnue de Louis-Hébert et Marie Rollet.

15h-16h : Jean Lamarre, Le Mouvement étudiant québécois des années 1960 et ses relations avec le mouvement international.

15h-16h : Jacques Mathieu et Jacques Cayouette, Curieuses histoires de plantes du Canada.

19h-20h : Hugues Théorêt, L’Expédition allemande à l’île d’Anticosti.

Dimanche 19

11h-12h : Marjolaine Saint-Pierre, Louise Beaudet.

13h30-14h30 : Marcel Fournier, Les Officiers des troupes de la Marine.

14h30-15h30 : Jean-Charles Panneton, Le Gouvernement Lévesque tome 1.

15h30-16h30 : Société d’histoire des Filles du Roy, Les Filles du Roy pionnières de Montréal.

14h-15h : Jacques Mathieu, La Vie méconnue de Louis-Hébert et Marie Rollet.

15h-16h : Jacques Mathieu et Jacques Cayouette, Curieuses histoires de plantes du Canada.

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