Écriture des numéros de téléphone

La composition de l’indicatif régional pour faire un appel téléphonoque étant rendue obligatoire dans plusieurs régions, la façon d’écrire les numéros de téléphone s’en trouve modifiée. Cet indicatif s’écrit maintenant sans parenthèses et il est séparé des autres chiffres simplement par une espace insécable, comme dans les numéros sans frais. Le trait d’union demeure entre les autres chiffres.
Source : OQLF, [En ligne], [http://66.46.185.79/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=3293&t2.x=téléphone&cc=4&D=Écriture%20des%20numéros%20de%20téléphone].

9 réflexions au sujet de « Écriture des numéros de téléphone »

  1. Je me posais justement la question dernièrement. Je ne pensais pas que l’OQLF s’était déjà arrêté à ce problème. Je présume que pour les régions où l’indicatif régional n’est pas encore obligatoire, il faut garder l’ancienne façon d’écrire. Autre fait linguistique qui confirme le fait qu’un réviseur doit toujours se mettre à jour et être à l’affût de tout ce qui l’entoure!

  2. La nouvelle façon d’écrire les numéros de téléphone s’applique à tous, même dans les régions où la composition du code régional n’est pas obligatoire.

  3. Bon… on devait justement refaire notre papeterie. À noter que nous avons décidé de modifier notre adresse comme ceci :
    1300, avenue Maguire, Québec (Sillery) G1T 1Z3
    Trouvez l’astuce !

  4. Le Bureau de la traduction du Canada propose, quant à lui, de mettre un trait d’union entre tous les éléments du numéro de téléphone. Bien que j’aie adopté la façon de faire proposée par l’OQLF pour les publications que je corrige ou révise, j’admets que cette autre façon me plait davantage parce que plus uniforme. Pourquoi cet indicatif régional «flotte»-t-il ainsi, séparé du numéro proprement dit, puisqu’il en fait dorénavant partie? Vous ne trouvez pas qu’il a l’air «décroché»?

  5. Réponse à Gilles
    Une astuce qui pourrait amener des problèmes. D’abord, les règles d’adressage ne sont pas respectées. Selon les Normes canadiennes d’adressage (issues d’une entente entre la Société canadienne des postes et l’Office québécois de la langue française), les éléments d’une adresse doivent être présentés du particulier au général. Jusqu’à «Québec», donc, cette règle est respectée. Mais en ajoutant «Sillery» après le nom de la ville, on revient au particulier (si Sillery est un arrondissement). Mais est-ce bien un arrondissement dans votre esprit? J’en doute. Car je ne vous apprends rien en vous disant que l’indication entre parenthèses correspond à la province. Et j’imagine que là est votre astuce (dans le sens de plaisanterie). Le problème qui pourrait survenir, c’est que les lecteurs optiques de Postes Canada (qui ne savent malheureusement pas rire) chercheraient probablement longtemps la province de Sillery, ce qui pourrait entraîner des retards dans le traitement du courrier… Mais, bon, je sais bien que ce n’était pas sérieux.

  6. ATTENTION : peut contenir des traces de mauvaise foi.
    Pas sérieux ? Pourtant, je vous invite à regarder nos plus récents ouvrages.
    Autre exemple, le site Passion du livre fait une belle place à la production de Septentrion, Sillery – Canada.
    Faire soudainement disparaître le toponyme relève pour nous de crime contre la mémoire.
    Au final, le premier outil de Poste Canada est le code postal. Espérons qu’ils ne décident pas de le fusionner ou, pire, de le relocaliser à Montréal…

  7. Des traces, dites-vous? Sur huit lignes. Et moi qui croyais que les plus attachés à leur coin de pays étaient les Beaucerons…

  8. Que pensez-vous de ceux qui font preuve de créativité visuelle en séparant les blocs de numéros par des points (514.123.4567)?
    Comme correctrice ayant travaillé dans des boîtes de design graphique, j’aime bien, mais j’ai aujourd’hui un collègue réviseur qui m’a raconté s’être opposé à une telle façon de faire, disant qu’elle ne respecte pas les règles de typographie classique.

  9. J’en parle, justement, à la page 77 de mon livre, cela ne respecte pas les conventions d’usage. Si vous allez consulter ce qu’en dit l’Office québécois de la langue française, vous verrez qu’il ne recommande pas cette façon de faire (cliquer sur le lien hypertexte que j’ai mis dans la note en haut). Voilà pour «la règle». Mais si vous souhaitez savoir ce que j’en pense vraiment, je n’y vois pas de créativité, puisque beaucoup de graphistes procèdent ainsi et que, par conséquent, ça ressemble plus à de la copie qu’à de la création. L’on pourrait mettre des étoiles, aussi, des signes de dollars, des points d’exclamation ou d’interrogation, etc., mais à mon avis ce ne serait pas plus créatif pour autant. Ce ne serait qu’abolir des conventions qui font que l’on se comprend. Beaucoup de graphistes enlèvent aussi les majuscules en début de phrase (où est la création?). Abolir n’est pas créer et, quant à moi, vous devez sentir que ces méthodes m’irritent plus qu’autre chose. Je trouve créatifs les gens qui s’ingénient à rendre les présentations sur lesquelles ils travaillent belles et claires. Si vous feuilletez mon livre, vous constaterez que Josée Lalancette a fait preuve de talent à cet égard; par exemple, les apartés et capsules linguistiques sont facilement repérables et se distinguent des encadrés. Il me semble qu’il doit y avoir beaucoup de façons d’utiliser sa créativité autrement qu’en supprimant des règles…

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