Décidément, ce blogue me donne le goût des concours. Je vous invite à participer, cette fois, à un concours d’allitération. La consonne proposée : le f. Pourquoi? Je n’ai aucune raison valable, si ce n’est que c’est avec cette lettre que j’ai moi-même allitéré. Mais rien ne vous empêche d’en choisir une autre si le cœur vous en dit, puisqu’il n’y a aucun règlement à ce concours.
Et que pouvez-vous gagner? Désolée, il n’y a pas de prix non plus. Ah, je sens que vous serez nombreux à participer…
Bernard Dupriez, dans le Gradus : les procédé littéraires (dictionnaire) (Paris, 10-18, © 1984, 2000, p. 33), définit l’allitération ainsi : «Retours multipliés d’un son identique» et donne comme exemple cette phrase bien connue de Racine :
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes?
Voici la mienne (beaucoup moins connue) :
Une jeune fille frêle et frileuse se faufile dans les méandres factices d’un fauve frénétique à la faconde facétieuse qui, dans un souffle fétide, s’affaisse avant de lancer, dans un ultime effort, sa note finale comme un feulement fou.
Qui aurait dit qu’un jour je réussirais à dépasser Racine?
3 réflexions au sujet de « Allitérons! »
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Je voudrais inscrire un de nos auteurs, Martin Nelson Dawson, qui a publié l’année dernière Feux, fourrures, fléaux et foi foudroyèrent les Montagnais..
Un titre qui a beaucoup fait parlé de lui !
Ma modeste contribution:
Je dois déjà donner ma dîme à M. Dindon dont la dette date du dernier dîner de dinde, donné début décembre dernier…
Je découvre à l’instant votre blogue… quel plaisir!
J’ai donc appris ce qu’était une allitération, alors que j’avais déjà allitéré dans cet extrait de mon premier roman, intitulé » Mon premier roman « , tiré à dix exemplaires et remis en mains propres aux membres de ma famille seulement…
‘Le pauvre petit Pat pas poli pis peureux poigné pour paraître publiquement pocké près de la pupille pleine de papillotements proliférés pris pour parti de prendre la porte.’