Prix des libraires du Québec 2007 – les finalistes

Rien ne va plus, les jeux sont faits!
Le comité du Prix des libraires du Québec s’est réuni jeudi dernier. Nous avons mis en commun nos choix respectifs. Après le cumule de tous les pointages, nous obtenons cette belle sélection:
Romans québécois
La fabrication de l’aube, Jean-François Beauchemin (Québec-Amérique)
La clameur des ténèbres, Neil Bissoondath (Boréal)
Iphigénie en haute-ville, François Blais (L’instant même)
La rivière du loup, Andrée Laberge (XYZ)
Mitsuba, Aki Shimazaki (Leméac/Actes sud)
Romans hors Québec
L’histoire de l’amour, Nicole Krauss (Gallimard)
Les bienveillantes, Jonathan Littell (Gallimard)
Extrêmement fort et incroyablement près, Jonathan Safran Foer (de l’Olivier)
Il faut qu’on parle de Kevin, Lionel Shriver (Belfond)
Ouest, François Vallejo (Viviane Hamy)
Selon vous, qui remportera dans chacune des catégories? Les paris sont ouverts…
N.B. tous les libraires du Québec ont jusqu’au 23 mars prochain pour voter.

21 réflexions au sujet de « Prix des libraires du Québec 2007 – les finalistes »

  1. C’est toujours hasardeux de parier là-dessus, mais je me lancerai tout de même en disant: Iphigénie et L’Histoire de l’amour…

  2. Bonjour, j’ai lu sur Radio-Canada culture qu’une mention spéciale sera faite cette année. S’agit-il d’un ouvrage qui est actuellement en lice dans chacune des catégories ou d’un autre livre qui est sans rapport avec les finalistes ? Merci.

  3. Alors gageons, si je me fie à ce qui a été discuté sur ce blogue, que ce sera Paul à la pêche, n’est-ce pas ?

  4. Rosaline, j’ai arrêté ma lecture des Bienveillantes après 200 pages. Je reconnais sa grande qualité littéraire mais ce genre de littérature n’est pas pour moi. J’ai un collègue qui a adoré.

  5. Les Bienveillantes est un livre d’une importance capitale. Rien de moins. Comme d’autres oeuvres classiques pas besoin de le lire tout de suite, faut juste le lire à un moment donné.

  6. Au risque de faire prétentieux, tout libraire qui prend son métier au sérieux se doit de lire Les Bienveillantes, ou au moins essayer de le lire. Cet ouvrage est un monstre incontournable qui marquera probablement l’histoire de la littérature française du 21ème siècle. Espérons que les libraires ne se laisseront pas décourager par son épaisseur…

  7. Il faut q’on parle de Kevin et Iphigénie en haute-ville.Trop paresseuse pour avoir lu les bienveillantes

  8. Mitsuba est un petit roman avec une petite écriture et une petite histoire. Ce n’est certes pas le meilleur roman de cette auteure, et je ne le dis pas gratuitement puisque, croyez-moi, je les ai tous lus. Je m’étonne qu’il se retrouve dans les finalistes. Faut croire que certains libraires sont des inconditionnels…

  9. Je ne crois pas que tous les libraires se doivent de lire Les bienveillantes sous prétexte qu’il s’agirait d’un «monstre» du 21e siècle. Tous les libraires peuvent-ils se vanter d’avoir lu les 2000 pages écrites par Proust au début du 20e siècle ? Le roman Les bienveillantes est-il réellement un chef-d’oeuvre ? Je crois qu’il est beaucoup trop tôt pour le dire. S’il gagne le prix des libraires, j’espère que ce sera vraiment parce que les libraires qui auront voté pour lui l’auront lu et non juste pour sa réputation. À ce propos, lisez les commentaires des lecteurs français sur le site de la FNAC et vous verrez que les avis sont extrêmement partagés.

  10. Cher Serge,
    je ne crois pas que tous les libraires devraient lire Les Bienveillantes uniquement parce qu’il s’agit d’un « monstre » – en fait tout le monde qui s’intéresse à la littérature devrait le lire. Je concède également que ce livre n’est pas pour tout le monde. Le sujet est difficile et l’écriture de Littell est dense et exigeante. J’ai mené un véritable combat avec ce livre pendant deux semaines, ce dernier refusant que je l’abandonne. Une fois la poussière retombée et la parade médiatique terminée, ce roman risque de demeurer une référence.
    Ce que je voulais plutôt dire c’est que tout libraire qui prend au sérieux sa profession devrait jeter un coup d’oeil au livre. En effet, quand un roman fait autant parler de lui et remporte deux prix littéraires français majeurs, le Prix de l’Académie Française et le Goncourt – du jamais vu – et est nominés pour un paquet d’autres, et bien les libraires devraient y jeter un coup d’oeil et en tenter la lecture, question d’être en mesure de répondre aux interrogations de leurs clients et pouvoir émettre une opinion quand ces derniers leur demande « Pis, c’est-tu vraiment bon? ». C’est ça être libraire!
    Je suis également d’accord avec vous qu’il est impératif que les libraires votent pour le roman qu’ils ont aimé le plus parmi les finalistes et non pour bien paraître.
    Bonnes lectures.

  11. Bonjour Eric,
    effectivement, je seconde le commentaire de MHV. Excellente prestation à RDI samedi matin. Katherine s’est levée pour le regarder en direct. Tu m’excusera mais moi j’ai plutôt attendu dans l’après-midi pour regarder en ligne. 6h40 s’est un peu tôt pour moi le samedi. J’espère que leur truc du club de lecture autour des finalistes du Prix des Libraires 2007 fera des petits.

  12. Éric, ton passage à RDI est une super pub pour le PDL! Quant à moi, moi choix va à Ouest et Iphigénie. Et non, je ne lirai pas les Bienveillantes. D’ailleurs, je ne crois pas qu’il doive recevoir le prix, parce qu’il a eu toute l’attention des médias depuis septembre. On pourrait pas donner une petite chance à un autre roman qui le mérite?

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