À la conquête des médias

Avis aux intéressés: vous pourrez m’entendre en entrevue demain matin vers 9h20 à Nulle part ailleurs, une émission radio-canadienne dans la région de Sudbury. Si vous n’êtes pas dans le coin, vous pouvez la capter par Internet en direct, et elle sera ensuite disponible dans les archives.
Je m’étais pratiquée pour l’entrevue dans ma tête toute la nuit, mais l’animatrice ne m’a pas posé les questions que j’avais imaginées alors j’ai dû improviser… Ce n’était pas si mal — enfin, je pense. C’est toujours un peu bizarre de parler de souâââ comme si c’était intéressant. Mais je dois dire que l’animatrice, Mélanie Tremblay, est très, très sympathique: elle a ri à toutes mes blagues.
Pour l’entrevue, j’étais en « duplex », c’est-à-dire que les animateurs sont dans un autre studio, à des millions de kilomètres de distance, et que vous, vous êtes toute seule devant un micro et vous faites semblant d’être totalement à l’aise pour épater le technicien.
Pour vraiment être bien dans votre peau, il ne faut surtout pas vous imaginer que, dans l’autre studio, on roule des yeux à chaque fois que vous parlez.
Sérieusement, l’exercice est un peu ardu parce que, soit on n’arrive pas à visualiser ses interlocuteurs et c’est un peu déstabilisant (surtout quand on est du genre à détester parler au téléphone comme, surprise!, moi), soit on investit le micro de l’âme de tous les auditeurs et on lui parle avec amour, mais à ce moment-là, on a aussi vachement peur d’avoir mauvaise haleine.
Quoiqu’il en soit, les filles, j’ai vu Jean-René Dufort en chair et en os à Radio-Can, et je lui lance ce message du plus profond de mon coeur: « Jean-René, tu as maigri, tu as l’air fatigué. Es-tu sûr que tout va bien? Mère indigne s’inquiète pour toi. »
Sur ce, bon week-end. Lundi, on va se parler des maudits paparazzis.
Mise à jour: L’entrevue est maintenant disponible sur le site de Nulle part ailleurs, dans la colonne de droite, section « Entrevues ». Père indigne m’a dit que mon honneur était sauf…

15 réflexions au sujet de « À la conquête des médias »

  1. Bonjour! Ici la France.
    Je ne pourrai pas écouter à la bonne heure je pense autre coté de la terre oblige mais je chercherai dans les archives!
    Au plaisir de vous entendre :)

  2. Chère marâtre! Avec le talent que vous avez, vous devriez vous en sortir pas trop mal ;-)
    Félicitations pour votre beau programme! (sérieux!)

  3. C’est ça qui est bien avec la blogosphère, c’est que les choses sont en constantes évolutions. Toujours des nouveaux trucs à découvrir.

  4. bonjour mereindigne,
    De Sète dans le sud de la France,
    informée par un ami habitant Spm,
    et fan de mèreindigne,
    je ne manquerais pas le rendez-vous.
    claudie

  5. j’ ai toujours détesté le téléphone pour les raisons citées plus haut. ne pas voir son interlocuteur, je déteste ça et pourtant je suis une grande bavarde :)
    Ça doit faire bizarre de parler à la radio dans le fond! L’avantage est qu’on a pas à contrôler nos mimiques… Attention mère indigne, prochaine étape la télé!!

  6. marjan: j’ai donné une entrevue par téléphone jeudi matin, et c’est vraiment bizarre, mais j’étais infiniment plus à l’aise à la radio. Je suis vraiment allergique au téléphone! Pour la télé, on verra… :P

  7. Enfin !!! Entendre votre douce et indigne voix !!! Quel beau cadeau !
    Le problème avec moi, c’est que je cause avec mes mains (mes bibelots et mes interlocuteurs en gardent un souvenir cuisant…). Mon téléphone se transforme alors en manette WII (c’est moé, la « concepteuse », dans le fond !). Et pour le micro… Ahhh ? Parce qu’il y avait un micro ???

  8. Chère Indigne mère,
    ayant eu l’honneur de vous croiser et de vous saluer rapidement lors du dernier yulblog, je me considère absolument honorée d’avoir pu le faire sans flafla…
    Maintenant vous devrez venir accompagnée de gardes du corps (en bobette?)
    et porter les verres fumés!
    Mais moi j’aurai mon livre indigne à faire signer!

  9. bravo pour cette idée de blogue collectif…y’a pas que les écureuils après tout…j’ai bien hâte de voir les produits finis…l’éditeur doit bien avoir prévu un lancement…le 15 mars c’est presque demain maintenant…
    bravo encore et au plaisir de vous lire tous les trois.
    y aura-t-il des photos de pierre léon?

  10. Bravo Mère Indigne!
    T’es vraiment la Allison Pearson du Québec. Je te souhaite toute la mamamafia au lancement et bien plus encore!
    J’aimerais bien voir la face de tes petits quand ils trouveront le livre de leur maman indigne dans leur bibliothèque et qu’il se mettront à lireune parcelle de leur histoire, c’est vraiment un beau cadeau que tu nous fais à nous et à eux!
    Sandra

  11. haaaaaa Mère indigne, quel plaisir de vous entendre, après vous avoir lue et relue !
    Que je me raconte (j’en profite, maintenant que je tiens le clavier…) : c’est banal à dire, je ne suis ni la première ni la dernière, mais je fais partie de vos innombrables aficionados (-das? ça se dit ?) d’outre-Atlantique et plus précisément de région parisienne. Vous me direz, merci d’avoir pris le clavier pour écrire ces lignes d’une profondeur abyssale. Voilà cinq minutes de votre vie (le temps de lire ce message) qui viennent de partir en fumée. Vous êtes contente.
    Mais je vous en prie, MI, je vous en prie. Laissez-moi d’ailleurs vous en dire davantage, car je n’ai pas fini. Mères ou pas, nous sommes plusieurs bonnes copines à vous lire, et quand nous nous retrouvons pour boire des pots, nous commentons souvent, mortes de rire, votre dernier billet. Voire même, nous nous envoyons des mails d’exégèse de tel ou tel post. Nous allusionnons-pastichons Mère-indigne sur nos blogs perso (dans la mesure limitée de nos talents rédactionnels, évidemment), lorsque nous y narrons les histoires de nos charmants monstres familiaux… C’est la gloire avec un grand G. Un phénomène de société. Une lame de fond culturelle. Je me demande, cependant, ce que pourra donner le livre. Et encore plus le film, lorsque vous aurez accepté l’offre de Woody Allen. Ou de Zemeckis, mais faut voir les termes du contrat.
    Quoi qu’il en soit, j’ai hésité avant de cliquer sur le lien pour vous écouter, de peur de briser le mystère littéral qui vous entourait. Bon, rassurez-vous, je n’ai pas été déçue. J’ai ri à toutes vos blagues, moi aussi. Celles que j’ai comprises… et les autres aussi, c’est une question de principe.
    Mère Indigne, j’ai une chose à vous demander. Rien qu’une. Pourriez-vous continuer à écrire sur le oueb ? J’ai besoin de mon shoot quotidien. Sinon je vais devoir augmenter les benzodiazépines pour supporter mes deux gamins. Cela dit sans vous mettre la pression, bien entendu. Le chantage affectif, y a rien de plus terrible, on est toutes d’accord.
    Allez, merci d’avance.

  12. Chère skagan, merci pour ce bouleversant témoignage, et aussi pour avoir pris le temps de m’écouter et de rire à mes pauvres blagues. Je continuerai d’écrire sur le oueb tant qu’il me restera un souffle de vie. Enfin, on verra, mais pour le moment, ça va… ;)

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