J’aurai maintenant le plaisir de codiriger avec Adeline Corrèze la collection Hamac au Septentrion. Je suis très content et flatté que Gilles Herman ait pensé à moi. Ça arrive à point dans ma vie. De traverser du côté de l’édition me tentait de plus en plus. De faire mes premiers pas à la tête d’une jeune collection littéraire me stimule encore plus. Plus stimulant encore est le fait de pouvoir travailler de concert avec Adeline. Nos expériences respectives sont complémentaires et nous voyons la littérature un peu de la même façon. En plus, nous nous entendons très bien, ce qui ne gâche rien. Nous formerons, j’en suis coinvaincu, un beau duo.
Tout ça est à suivre, évidemment!
Archives mensuelles : avril 2007
Photos de Québec
Le salon du livre de Québec fut des plus réussis ! Voici une galerie de photos pour vous en convaincre.
Un souvenir toujours aussi amer
Paru dans La Presse du 17 avril 2007 :
Denis Vaugeois, qui était à cette époque adjoint parlementaire du ministre délégué aux Affaires parlementaires (péquiste), abonde dans le même sens. « Le Québec s’est interposé parce que tant que la Constitution était à Londres, on était relativement protégé », se rappelle-t-il.
« Sur le coup, on l’a vécu sans se rendre compte de ce qui se passait, on ne réalisait pas l’ampleur du geste, soutient M. Vaugeois, aujourd’hui historien et président de la maison d’édition du Septentrion. J’ai ensuite passablement étudié la question pour me rendre compte combien c’est inimaginable les conséquences catastrophiques de 1982 sur le Québec. »
Lire l’article complet.
Salon du livre de Québec (suite et fin)
Le Salon du livre de Québec a pris fin hier après cinq jours d’effervescence ininterrompus. Malgré une fatigue due à mes soixante-dix heures de travail, j’aurais presque souhaité que ça continue tellement je me suis senti bien à cet endroit-là, à ce moment-là.
Il n’y a rien à faire, j’adore le Salon du livre de Québec. À mon avis, c’est le plus beau des salons du livre au Québec. Contrairement à celui de Montréal, devenu une foire du livre étouffante, celui de Québec reste à échelle humaine et le très beau Centre des congrès en fait un endroit propice à la convivialité. Pas étonnant qu’il en résulte de belles et agréables rencontres d’une année à l’autre.
Je ne sais pas ce qui s’est passé cette année, mais tous les éléments étaient réunis pour faire de cette 49ième édition un succès incomparable et un événement mémorable. Le public a répondu à l’appel en venant très nombreux. Le Salon était continuellement bondé. Je n’avais jamais vu ça. Même si on ne savait pas toujours où se mettre et même si on accrochait quelqu’un dès qu’on faisait un petit mouvement, la foule ne s’est pas avérée être un irritant pour personne. Les gens étaient de bonne humeur, compréhensifs, courtois et patients. Chacun semblait avoir laissé ses frustrations et son agressivité de côté avant d’entrer. C’est peut-être ça, au fond, les vertus de la lecture?
Tout le monde avait l’air heureux d’être là. Moi le premier. Les rencontres espérées ont eu lieu. Un feu roulant d’échanges intéressants constamment interrompus par d’autres aussi intéressants. Même s’ils sont pour la plupart furtifs, ils sont tous vrais à leur façon. C’est comme si pendant cinq jours, le monde du livre prenait le temps de s’informer de l’autre. Une fois par année, j’en ai besoin. Ça me grise, ça me fait sentir vivant. Cette année encore plus que les autres années. J’ai mon élan pour les prochaines semaines, les prochains mois.
Un gros merci à tous ceux avec qui j’ai pu entrer en contact durant ce salon. Vous êtes trop nombreux pour que je vous nomme un à un, mais sachez que vous contribuez à faire en sorte que je puisse continuer de croire en l’espèce humaine.
Lancement de Fédéralisme d’ouverture
Mon expérience au Salon du livre
Le syndrome de l’imposteur, vous connaissez?
C’est ce que je vivais, juchée derrière une pile d’exemplaires de mon livre, mercredi, au Salon du livre de Québec. Car j’y étais comme auteure, un titre que j’avais l’impression d’usurper.
Oui, j’ai bel et bien rédigé le livre que je présentais, mais je n’avais pas l’impression que cela faisait de moi ce que l’on nomme une auteure. Pas plus que les personnes qui publient des guides de voyages, d’identification des oiseaux ou des livres de cuisine (même si leurs livres étaient là aussi).
Mais je devais jouer le jeu et j’ai tenté, du mieux que j’ai pu, de faire croire à ceux et celles qui passaient devant le stand de Septentrion que je me prenais pour une auteure. Beaucoup de jeunes n’y ont vu que du feu : ils m’ont fait signer des autographes (ça leur donnait des points à l’école). J’en profitais pour leur demander s’ils aimaient les cours de français; je n’ai obtenu qu’une seule réponse positive de la part d’une jeune fille de 4e secondaire (sur 30 à 40 jeunes environ).
N’empêche que j’ai fait de belles rencontres, Monique, entre autres, qui rêve d’exercer le métier de correctrice et qui ne savait par où commencer. Elle est repartie avec le livre sur son cœur, me disant qu’il s’agissait d’un cadeau du ciel. Je lui souhaite de persévérer et de réaliser son rêve, car elle semble avoir l’ingrédient premier : la passion. Une ex-professeure, également, qui fait de la révision à l’occasion et qui ne connaissait pas cet outil. Sans oublier les gens de Septentrion, Josée Morissette, attachée de presse fort sympathique, et Sophie Imbeault, chargée de projets et auteure (une vraie, elle). De même, le directeur de la revue Cap-aux-Diamants, Yves Beauregard, qui partage le stand de Septentrion pour l’occasion et avec qui j’ai pu discuter agréablement.
De retour chez moi, j’ai compris que mon malaise n’était attribuable qu’à une question de sémantique. Le terme «auteure» signifie femme de lettres, soit quelqu’un qui écrit des ouvrages littéraires, lorsqu’il est pris absolument. Pour que le terme me soit acceptable, donc, il suffit de lui adjoindre un complément : je suis l’auteure de La Révision linguistique en français ou d’un guide de révision linguistique. Ainsi, ça me va. J’aurais dû faire cette analyse avant de m’y rendre.
Vous avez encore jusqu’à dimanche pour rencontrer les auteurs de Septentrion et d’autres maisons d’édition. Moi, j’ai fait des provisions et je m’apprête à lire leurs livres. Une belle fin de semaine en perspective!
Salon du livre de Québec
Depuis mardi, ma vie tourne uniquement autour du Salon du livre de Québec. J’y suis du matin au soir. Ce sera comme ça jusqu’à dimanche. Je suis donc en mode Salon. Chaque année, j’appréhende ce moment. J’ai toujours peur de trouver la semaine trop longue. Une fois que c’est parti, j’ai un plaisir fou et ma grande réserve d’énergie (presque inépuisable) me surprend énormément.
Si j’ai autant de plaisir c’est en grande partie grâce aux nombreuses et belles rencontres que je peux y faire. Du matin au soir, c’est un feu roulant de petties discussions sympathiques, de salutations au loin et de serrage de mains. Si un jour je deviens politicien, j’aurai la technique de base.
Évidemment, je connais beaucoup de gens oeuvrant dans le milieu du livre, mais il y a tous ces clients réguliers de la librairie qui viennent faire leur petit tour. Il m’arrive parfois de saluer une personne que je connais, mais je suis incapable de la situer dans son contexte (un vrai politicien je vous dis). Aux autres aussi ça leur arrive, je vous assure. Je le vois à leurs regards.
Il y a aussi tous les à-côtés qui ne sont pas désagréables comme les invitations à dîner, les cocktails, les après salons. On voudrait tout accepter, mais on reste raisonnable pour garder la forme jusqu’au bout. Que voulez-vous, il faut aussi se garder du temps pour bien servir les visiteurs!
Pour moi, le Salon c’est tout ça. En fait, c’est tout sauf les livres à la rigueur. La preuve, je n’ai même pas pris le temps de faire le tour des kiosques. J’ai jusqu’à dimanche pour le faire. Je ne suis pas certain que je le ferai non plus. Ça dépendra jusqu’où me conduira mes rencontres. Si jamais vous voulez en faire partie, venez me voir au kiosque Hachette. Vous contribuerez à augmenter mon degré de fébrilité et de plaisir qui ne dure que trop peu de temps
ZAP Québec
Non, derrière ce nom ne se cache pas une marque de tue-mouche ou une station télé de la région. ZAP signifie Zone Accès Public. C’est un regroupement de bénévoles qui veulent étendre sur la ville un réseau Internet sans-fil gratuit. Pourquoi ? Pour améliorer l’attrait de Québec comme ville technologique et comme lieu d’affaire et de villégiature.
Comme bien du monde, je ne me déplace plus sans mon portable. J’apprécie pouvoir prendre mes courriels, chercher les cinémas dans la ville que je visite ou encore consulter la météo. Mais l’accès à Internet n’est pas toujours facile ni gratuit. Des réseaux de ce genre ne peuvent qu’apporter une bonne notoriété à la ville.
Et bien depuis la semaine passée, le Septentrion partage sa connexion Internet avec une borne ZAP-Québec. Concrètement, les clients du Faks Café situé à côté de nos bureaux sur la rue Maguire peuvent donc bénéficier de ce service… et peuvent aussi lire des blogues ou consulter leur site préféré !
Les auteurs à Québec
Venez rencontrer nos trois auteurs au salon du livre de Québec, ce samedi dès 13h30.
Salon du livre de Québec 2007
Nous vous invitons à venir rencontrer nos auteurs et notre équipe au Salon international du livre de Québec .
Horaire des signatures :
Allard, Caroline / LES CHRONIQUES D’UNE MÈRE INDIGNE / S:13h30 à 14h30.
Bienvenu, Sophie / LUCIE LE CHIEN / S:13h30 à 14h30.
Boucher-Matte, Monique / QUAND LA MÉMOIRE S’EN MÊLE / V:13h à 14h.
Codère, Yvon / CONTES ET MYSTÈRES DE LA FORÊT / J:10h à 11h et 13h à 14h; V:10h à 11h et 13h à 14h.
Comeau, Robert / L’HISTORIEN MAURICE SEGUIN / J:20h à 21h.
Corriveau, Patrice / LA REPRÉSSION DES HOMOSEXUELS AU QUÉBEC ET EN FRANCE /Septentrion / J:16h à 17h.
Côté, Roger / QUÉBEC … POUR LA VIE / V:20h à 21h; S:15h30 à 16h30.
Dawson, Nelson Martin / LES BATTURES / S:11h30 à 12h30; D:12h30 à 13h30.
De Blois, Jacques / LE RÊVE DU PETIT CHAMPLAIN / J:14h à 15h; V:17h30 à 18h30.
Deschênes, Gaston / LES EXILÉS DE L’ANSE À MOUILLE-CUL / J:19h à 20h; S:11h30 à 12h30.
Gagnon, Frédéric / LE 11 SEPTEMBRE 2001. 5 ANS PLUS TARD / V:19h à 20h; S:16h30 à 17h30.
Lachance, Ginette / LA RÉVISION LINGUISTIQUE EN FRANÇAIS / M:13h à 16h
Lacoursière, Jacques / UNE HISTOIRE DU QUÉBEC / V:18h à 19h; S:12h30 à 13h30; D:11h30 à 12h.
Laliberté, Louis / IMAGO / J:18h30 à 19h30 et 20h à 21h; V:16h à 17h; S:18h30 à 19h30; D:12h30 à 13h30
Lalonde, Pierre-Léon / UN TAXI LA NUIT / S:13h30 à 14h30.
Lemieux, Louis-Guy / LES GRANDES FAMILLES DU QUÉBEC / V:11h à 12h
Mackay, Julien S. / NOTAIRES ET PATRIOTES 1837-1838 / S:17h30 à 18h30; D:14h30 à 15h30
Michaud, Guidor / LE MORVEUX / J:14h à 15h; V:15h à 16h; S:18h30 à 19h30.
Mimeault, Martin / LA PRISON DES PLAINES D’ABRAHAM / S:13h30 à 14h30; D:10h à 11h.
Montpetit, Éric / LE FÉDÉRALISME D’OUVERTURE / S:12:30-13:30; D:13:30-14:30
Proulx, Jean / DOIGTS DE LUMIÈRE / J:18h à 19h; V:14h à 15h; S:15h30 à 16h30.
Rheault, Marcel J. / MÉDECINS ET PATRIOTES 1837-1838 / S:14h30 à 15h30
Roby, Yves / HISTOIRE D’UN RÊVE BRISÉ ? / J:19h à 20h; V:19h à 20h; S:16h30 à 17h30
Rousseau, Guildo / LES ROUSSEAU DE POHÉNÉGAMOOK / J:13h à 14h; V:14h à 15h.
Trudel, Marcel / TENTATION AMÉRICAINE / V:15h à 16h.