Tout m’accuse

Ce matin, j’ai terminé la lecture du dernier roman de Véronqiue Marcotte Tout m’accuse.
Au début, je n’étais pas certain. On suit plusieurs personnages, les uns en Belgique, les autres à Montréal. Ce chevauchement de l’un à l’autre crée une certaine confusion. C’est voulu ainsi. Plus on avance, plus ça se rétrécit et se précise. On entre à l’intérieur de la vie de ces personnages. On découvre leurs failles et leur vulnérabilité. Ils sont vrais et touchants.
Véronique Marcotte, avec sa plume sensible (à un moment donné, j’ai eu peur qu’elle l’ait perdue), vient nous chercher et réussit à nous émouvoir. C’est là sa plus grande force.
J’ai beaucoup aimé. Selon moi, il fera partie des bons romans québécois de cette année.
Je n’ai pas envie de vous en dire plus pour vous laisser le plaisir de le découvrir.
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Tout m’accuse, Véronique Marcotte (Québec-Amérique)

4 réflexions au sujet de « Tout m’accuse »

  1. Je note, très sérieusement je note. J’ai été mettre le nez dans son blogue, et instantanément, j’aime bien sa manière de s’exprimer. C’est plein de promesses tout ça ! Merci !

  2. J’ai adoré ce roman sur la maladie mentale dont Véronique Marcotte semble se faire la porte-parole. Cette oeuvre est la version romanesque du Vaisseau d’or d’Émile Nelligan. Comme ce dernier, elle montre comment on atteint l’abîme du rêve. Qui plus est, elle le fait sous forme de thriller psychologique. Défi qu’elle relève avec brio.

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