Mes dernières lectures m’avaient redonné envie de lire des auteurs que j’avais un peu délaissés avec les années. Christophe Honoré et Bernard Souviraa m’ont ramené à Hervé Guibert. En fouillant dans ma bibliothèque, je me suis alors rendu compte qu’il y avait plusieurs titres de lui que je n’avais pas encore lus, dont Mauve le vierge.
À travers ce recueil de nouvelles, j’ai retrouvé avec plaisir l’écriture bien particulière de cet auteur. Il m’a tout de même fallu une certaine réadaptation. Après une nouvelle ou deux, j’étais un être reconquis.
Mauve le vierge est loin d’être un titre majeur de Guibert, mais comme dans tous ses livres il y a un petit quelque chose qui séduit, dérange et frappe l’imaginaire.
Il faudrait bien que je profite de ce momentum pour finir de tout lire Hervé Guibert.
2 réflexions au sujet de « Mauve le vierge »
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Mauve le vierge… c’est un titre bien étrange. À quoi cela fait-il référence ?
Hervé Guibert est un auteur superbe et franchement inégal, je crois que ça tient à son projet esthétique même (pas de style sinon neutre et protéiforme, d’où des textes aussi différents que Vous m’avez fait former des fantômes, Voyage avec deux enfants, Le Paradis…). Et les textes les moins bons ne sont pas forcément les moins connus : des petits bijoux comme Les aventures singulières ou Les Gangsters ne sont pas assez lus !