Je ne sais pas si c’est la menace des coupures dans la culture qui me donne envie d’en consommer, mais j’ai encore récidivé hier en allant voir Orphée et Eurydice version Marie Chouinard. Ceux qui me connaissent savent que je peux difficilement résister à ses créations qui sortent toujours de l’ordinaire.
Cette cinquième expérience n’a malheureusement pas été concluante. Malgré quelques trop rares moments de grâce, sa version éclatée et un peu grotesque de ce mythe célèbre a fini par me tomber sur les nerfs. J’avais l’impression de voir Orphée et Eurydice au pays des mongols (voir ici un double sens) avec un soupçon de cultures égyptienne, japonaise, techo et Ritamitsoukienne. Je vous épargne les cris et les sons de gorge bizarres faits par les danseurs tout au long de la représentation.
Oui, le grotesque finit par nous faire rire mais trop c’est trop. J’étais tout de même là pour voir un spectacle de danse et non une farce pas toujours drôle. Je ne regrette pas mon 48,50$, sauf que je me serais attendu à plus.
Selon moi, Orphée et Eurydice rate sa cible et nous apparaît comme un spectacle brouillon loin d’être achevé. Si c’est le chemin qu’a décidé d’emprunter Marie Chouinard, je ne suis pas certain de vouloir continuer de la suivre.
Une réflexion au sujet de « Orphée et Eurydice »
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Dommage. C’est un si beau mythe, pourtant. Évidemment, tout dépend de l’adaptation qui en est faite.
Les bruits de gorge ne m’inspirent rien qui vaille…