Être surpris

Dans mon récent billet intitulé Publier, je disais que pour la première fois je n’avais pas d’attentes par rapport à une nouvelle publication. C’est toujours aussi vrai sauf que les commentaires que j’entends ou que je lis à propos de mon recueil de nouvelles Être sont tellement positifs qu’ils commencent à modifier cet état.
La modification ne se fait pas par rapport à l’attente. Elle se fait au niveau de la réception que les lecteurs lui font. Tout ceux qui m’en ont parlé m’ont avoir été très touché et ému par mon recueil. J’en suis le premier surpris et heureux.
Avant qu’il ne sorte, on m’avait demandé si mon recueil allait toucher les gens. Naïvement, j’avais répondu que non. Je consentais un peut-être sans trop y croire. J’ajoutais qu’il allait plutôt déranger. J’ai eu faux sur toute la ligne.
Je ne mesure pas la portée de ce titre.
C’est la preuve qu’un auteur n’a aucun contrôle sur l’impact que peut avoir son travail sur les autres. J’étais loin de me douter que Être allait commencer sa vie de cette façon. Je crois que je ne suis pas au bout de mes surprises. La plus belle est certes l’article de Suzanne Giguère paru dans l’édition du Devoir du 14 février. C’est en plein le genre de papier que tout auteur désire avoir un jour. Pour une fois, c’était moi.

9 réflexions au sujet de « Être surpris »

  1. Mon Google Reader me dit que tu as publié ce billet très tard hier soir! ;) Tu dois être sur un vrai « high » comme on dit! Toutes mes félicitations, j’ai très hâte de te lire! Il faut piquer dans le coeur de la poupée vaudou pour ensorceler toute la presse et tes lecteurs!!

  2. Ma foi, je suis impressionnée par le professionnalisme de cette critique qui va au fond de chaque nouvelle, en plus, d’être juste et bien rédigée.
    Cela va être difficile à accoter et je n’essaierai même pas. Par contre, ça fait un précieux lien à rajouter après la mienne qui devrait sortir demain.
    Voilà tes attentes montées d’un cran, ce que j’avais prévu ;-)

  3. J’ai commencé à lire ton recueil hier soir, j’en ferais une chronique sur mon blogue. Je ne pourrais pas aller à ton lancement malheureusement, mais je compte bien que tu me dédicaces ton recueil au salon du livre ! Je te souhaite un bon succès !

  4. Bonjour Éric,
    Je n’ai pas encore lu votre recueil. Mais je viens de voir que Fessou lui avait réglé son compte pour une petite incohérence. Quel lamentable travail de journaliste ! Je suis sûr que votre recueil mérite mieux que ça. Heureusement qu’il y a eu le papier de Suzanne Giguère la semaine passée et celui, bien senti, de Venise.

  5. Ce qui est malheureux avec le papier du pitoyable Fessou, c’est qu’on sent bien le règlement de compte. Il n’y avait clairement que cette intention derrière son texte. Visiblement, il attendait impatiemment la sortie la sortie du recueil…

  6. je découvre ce nouveau titre, et tout de suite, le titre, l’image du livre, ta façon d’en parler me donnent envie de le lire…
    Je le note!
    Félicitations et bonne continuation dans tous ces petits et grands bonheurs de partage:)

  7. Dans le plus récent numéro de Québec français (été 2009), on peut lire une recension de ton livre, ainsi qu’une autre de celui de Julie Gravel.

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