7. Les aventures de Radisson – Supplément numérique

 

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CHAPITRE 7 : La morte-saison

Couverture Radisson T3Le 8 décembre 1659
Les premières chutes de neige annoncent le temps du démembrement. Les centaines d’habitants du village doivent se séparer en plusieurs bandes pour subvenir à leurs besoins pendant l’hiver. S’ils demeuraient tous ensemble, plusieurs risqueraient de mourir de faim. De cette façon, chaque petit groupe se déplace à courte distance, dans un territoire restreint, où le gibier suffit à les nourrir. Radisson et Des Groseilliers ont cent fois répété leur message : il faut chasser le castor, apprêter les peaux et se préparer à faire le grand voyage jusqu’à Montréal, l’été prochain, pour les échanger contre quantité d’objets de fer, des tissus et des armes à feu…

Référence : FOURNIER, Martin. Les Aventures de Radisson : L’année des surhommes. Québec, Les éditions du Septentrion, 2016, p. 185-186.

 

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Les chaudrons de cuivre facilitaient la cuisson des aliments, par rapport aux contenants traditionnels d’écorce ou de terre cuite.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Colonial Michilimackinac Park, Mackinaw City, Michigan, 2013.

 

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Le castor, au cœur de la traite des fourrures.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Zoo sauvage de Saint-Félicien, Québec, 2014.

 

 

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La chasse est une activité vitale pour les peuples de chasseurs-cueilleurs.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Zoo sauvage de Saint-Félicien, Québec, 2016.

 

 

 

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Dès leur naissance, les Amérindiens sont placés sous la protection d’esprits bienveillants; amulettes suspendues au porte-bébé décoré.
Référence : George Catlin, Chée-ah-ka-tchée, wife of Not-to-way, 1835-36, Smithsonian American Art Museum, Gift of Mrs. Joseph Harrison, Jr., domaine public.

 

 

 

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Seules les parois d’écorce étaient déplacées d’une structure à l’autre des habitations traditionnelles ojibwées, qui demeuraient en place.

Référence : Lac du Flambeau, 1929; photo exposée au Northern Great Lakes Visitor Center, Ashland, Wisconsin.

 

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Dessin de pipes à tabac, par George Catlin. Seule celle du haut est un calumet sacré qui n’était utilisée que dans les cérémonies de paix.

Référence : Letters and notes… George Catlin, Dover Publications Inc., 1973; volume 1, p. 235, Indian pipes.

 

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Les Amérindiens amadouaient les esprits des animaux qu’ils tuaient pour se nourrir, notamment en accrochant leurs crânes et leurs bois aux arbres.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Zoo sauvage de Saint-Félicien, Québec, 2016.

 

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Un autre moyen d’invoquer l’esprit des animaux, pour faire bonne chasse, était de peindre leur image sur des parois rocheuses.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Lake Superior Provincial Park, Ontario, 2013.

 

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Des mocassins de tous les jours, non décorés, en cuir.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Grand Portage National Monument, Minnesota, 2013.

 

 

 

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Ce type de briquet en fer, qu’on frottait sur une pierre à feu pour produire des étincelles, améliorait la technique autochtone qui consistait à frotter deux morceaux de bois l’un contre l’autre.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Museum of Ojibwa Culture, St. Ignace, Michigan.