Le troisième lien

 

Depuis quelques mois, il a beaucoup été question dans l’actualité d’un troisième lien entre les deux rives de la capitale. Chacun a son plan. Pourtant l’idée n’est pas nouvelle. En effet, en 1968, la firme d’ingénieurs-conseils Jobin & Vandry proposait un plan autoroutier absolument démentiel pour une ville de moins d’un demi-million d’habitants et qui ne s’accroissait à peu près pas. Heureusement, seul l’autoroute Dufferin-Montmorency a été réalisée. On proposait alors l’autoroute de la Falaise qui aurait longé le versant nord sur Saint-Vallier, Arago et Charest, de l’ancien cinéma Odéon jusqu’à l’autoroute Duplessis. Le tunnel Dufferin aurait traversé la haute-ville, sous la terre, jusqu’au boulevard Champlain. L’autoroute Saint-Charles aurait traversé Limoilou, d’est en ouest, entre les autoroutes de la Capitale et de la Falaise. L’autoroute Laurentienne aurait continué sa course à travers Saint-Sauveur pour se déverser en haute-ville sur les avenues De Salaberry et Turnbull, et ce, grâce à des bretelles comme on en retrouve aujourd’hui sur Dufferin-Montmorency. Enfin, un pont, le fameux troisième lien, aurait rejoint l’autoroute Jean-Lesage (aut. 20) depuis la pointe à Carcy dans le vieux port. Et c’est sans compter plusieurs artères de la haute-ville qui auraient été transformées en grands boulevards urbains. Heureusement, ce cauchemar est demeuré un rêve.

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Pour les détails, voir :
http://www.quebecurbain.qc.ca/…/le-reseau-demesure-dautoro…/

Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec.

Iconographie : Représentation partielle du rêve des ingénieurs Jobin et Vandry.