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La dernière GRANDE Fête nationale ?

Sophie Imbeault, historienne, et Gilles Herman, éditeur, font partie des signataires de cette lettre de soutien à la Fête nationale du Québec. La liste complète des signataires peut être consultée au www.derniereGRANDEfete.quebec.

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Dernière grande fête ?

Nous constatons que la Fête nationale du Québec telle que nous l’avons connue est en péril : des coupes de 20 % infligées au budget d’organisation des célébrations par le gouvernement du Québec font craindre qu’on assiste en 2015 à la toute dernière GRANDE Fête nationale digne de ce nom.

Depuis 181 ans, la Fête nationale est une occasion unique de réunir les Québécois de toutes les régions autour d’un sentiment d’appartenance et de fierté légitimes, peu importe leurs allégeances politiques. Occasion de magnifiques rendez-vous avec l’histoire et la culture ou plus simplement de rencontrer ses voisins aux portes de l’été, la Fête met en contact la population avec les créateurs de chez nous, tant aux événements de grande envergure qu’aux fêtes de village. La Fête nationale du Québec est en somme l’occasion de démontrer au monde l’existence même du Québec et la diversité culturelle qui le caractérise.

Affaiblir la Fête nationale diminue assurément notre sentiment d’appartenance, notre solidarité citoyenne, notre confiance envers les institutions, notre fierté collective et, par conséquent, notre capacité à intégrer les nouveaux Québécois avec confiance et ouverture.

Pour notre part, conjointement avec le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ), nous avons la conviction que la Fête nationale du Québec mérite de recevoir une attention digne de ce nom et d’être financée adéquatement à la hauteur de son importance. Investir dans notre Fête nationale contribue directement à notre cohésion sociale et culturelle, en plus de générer des retombées économiques essentielles pour des milliers d’animateurs culturels et d’artistes de la relève. La Fête donne ainsi accès aux Québécois à plus de 5000 activités sur 700 sites partout au Québec, et ce, soulignons-le, gratuitement. La population québécoise est attachée à sa Fête nationale et reconnaît son caractère rassembleur : 92 % des Québécois considèrent qu’elle est une réussite, et plus des trois quarts de la population la perçoivent comme une commémoration s’adressant à toute la population, sans discernement partisan.

En conséquence, les signataires de cette lettre demandent à ce que les Québécoises et les Québécois puissent célébrer dignement leur Fête nationale et déplorent que les substantielles coupes budgétaires subies en 2015 risquent de la reléguer au rang d’événement de seconde importance, égaré parmi d’autres dans la saison des festivals. Ils implorent également les acteurs de la société civile et les dirigeants des sociétés d’État et de l’entreprise privée à s’investir dans cette grande célébration.

Nous convions aussi la population à réfléchir au rôle unificateur que doit jouer une fête nationale afin de nourrir ce sentiment de fierté et de solidarité qui nous permettent de nous ouvrir au monde et de garder foi en l’avenir. Quant au gouvernement du Québec, à qui il incombe d’assurer la vitalité de notre communauté nationale et la confiance envers nos institutions, nous le sommons de prendre acte de la détermination des soussignés à ce que notre État national s’engage à préserver le caractère unique, civique et non mercantile de notre Fête nationale. Cinquante sous par année, par citoyen, ne nous paraît pas être une dépense extravagante afin de contribuer à la cohésion sociale et la fierté nationale d’un peuple par une commémoration festive et inclusive.

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Deux titres des éditions Perrin au Septentrion

Le 17 décembre 2014, nous annoncions un peu mystérieusement sur notre page Facebook une excellente nouvelle pour 2015.

Les documents étant signés, nous sommes très fiers d’annoncer que nous avons conclu un accord avec les éditions Perrin pour publier au Canada deux essais incontournables sur la fin de la Nouvelle-France et le début du Régime britannique.

À tout seigneur tout honneur, commençons par présenter l’auteur de ces deux livres. Edmond Dziembowski est professeur d’histoire moderne à l’université de Franche-Comté, spécialiste de l’histoire politique et culturelle de la France et de la Grande-Bretagne au XVIIIe siècle. Cet historien, très respecté par ses pairs, est aussi doté d’une excellente plume et rend le fruit de ses recherches extrêmement captivant.

9782262035297La Guerre de Sept Ans (1756-1763) constitue, sans l’ombre d’un doute, la première grande synthèse de ce conflit majeur, que Churchill a qualifié de première guerre mondiale. Dziembowski dresse un portrait politique global avant de nous expliquer les dessous d’une guerre, tant sur les plans militaires que diplomatiques, économiques ou sociaux. Il réussit l’exploit de rendre clairement, de façon vivante, l’inextricable situation dans laquelle les pays européens étaient plongés. Dans toutes les bonnes librairies le 31 mars 2015.

9782262013813Les Pitt : l’Angleterre face à la France, 1708-1806 présente les deux hommes forts qui présideront aux destinées de la Grande-Bretagne durant le XVIIIe siècle. Alors que le père sera l’un des architectes de la victoire britannique à l’issue de la guerre de Sept Ans, le fils traversera l’époque tumultueuse des révolutions américaine puis française. Il présidera surtout les décisions menant à l’Acte constitutionnel de 1791, séparant la province de Québec en deux entités, le Haut-Canada et le Bas-Canada, instaurant ainsi le parlementarisme de type britannique. Livre initialement paru en 2006, épuisé depuis quelques années, il sera à nouveau disponible cet automne au Septentrion.

Les éditions Perrin sont pour nous une référence en édition historique et nous espérons que ce soit là le début d’une longue et fructueuse collaboration.

Nos hommages à Madame Liliane Stewart

Madame Stewart est décédée samedi le 3 mai dernier à Montréal. Nous avons eu le privilège de collaborer avec elle sur quelques livres : Un tour de France canadien de Caroline Montel-Glénisson, Sphaerae Mundi de Edward H. Dahl et Jean-François Gauvin et L’Art d’enseigner la physique de Lewis Pyenson et Jean-François Gauvin. Nos sincères condoléances à ses proches.

Voici un mot à sa mémoire de la part de Denis Vaugeois

Madame Stewart avait une personnalité aux multiples facettes. Elle était à la fois très Montréalaise et profondément Québécoise tout en se donnant volontiers un petit vernis français. Elle était Madame le président. Féministe certes, mais attachée à certaines traditions.

J’ai d’abord connu son mari que j’ai nommé à la Commission des Biens culturels avec Phyllis Lambert, Jean-Claude Lahaye, Paul-Louis Martin, Alice Perreault, Micheline Crête-Descôteaux, etc. Déjà un équilibre hommes-femmes qu’on m’avait toutefois reproché alléguant que les femmes n’avaient pas autant de diplômes que leurs homologues masculins. Dans Le pouvoir ? Connais pas ! (p. 70), Lise Payette trouve l’occasion de s’offusquer de l’écart de salaire entre le vice-président-homme et la vice-présidente-femme. Les échelles de salaire de la fonction publique, elle ne connaît pas. Quant à ladite vice-présidente, Raymonde Gauthier, elle est aux anges et bien heureuse du bond formidable que connaît soudainement sa classification. Elle fera une carrière éblouissante.

Je partageais avec M. Stewart la passion des cartes anciennes. Elles nous rapprochaient. C’est toutefois avec Madame Stewart que les relations seront les plus intenses. Elle avait son franc-parler et aimait bien provoquer. C’est un jeu qui se joue à deux.

Parmi les projets que nous avons réalisés ensemble, il y a ce beau livre de L. W. Pyenson et J. F. Gauvin consacré à l’impressionnante collection des appareils de physique de Jean-Antoine Nollet (L’Art d’enseigner la physique). Je lui avais suggéré de toujours photographier un humain à côté de ses appareils pour en montrer la taille. Elle ne voulait pas. Il ne fallait pas détourner le regard de ses chefs-d’œuvre. Le livre est paru. Il était de toute beauté. Dans les planches en couleurs se côtoyaient pompes, lentilles, machines de toutes sortes, poulies, pendules, etc. En feuilletant avec elle l’ouvrage, je m’extasiais devant ce que je qualifiais de miniatures. Elle me prit par le bras et m’entraîna dans les réserves secrètes du musée. La plupart des appareils me venaient aux épaules. Elle me fixait d’un air moqueur qui me disait : « Les voici, vos miniatures ! » – « Vous auriez pu, lui dis-je, au moins nous permettre de vous photographier parmi vos trésors ! ». C’était évidemment hors de question. Elle préférait s’effacer et laisser toute la place aux objets précieux qu’elle collectionnait avec sagesse. Elle aimait éblouir mais elle tenait surtout à faire œuvre d’éducation.

L'Art d'enseigner la physique

Elle a permis aux éditions du Septentrion de réaliser de magnifiques livres dont Sphæræ Mundi. Voyant qu’il nous était difficile de s’entendre sur des titres français et anglais pourles deux éditions qui étaient prévues, elle se retira en nous donnant comme seule consigne son choix pour le globe destiné à la couverture, un globe terrestre de Vincenzo Coronelli (1688). Cette fois, nous laisserons (voir p. 118), comme par distraction, une règle d’un mètre près de la base pour en suggérer la dimension du globe lui-même, soit plus de 1,5 mètre de circonférence. Ce détail ne lui avait pas échappé.

Sphaerae Mundi

Pour la 4e de couverture, notre choix se porta sur un globe céleste fabriqué à Blois en 1533. Personnellement, je découvrais l’existence des globes célestes. L’ouvrage d’Edward Dahl et de Jean-Français Gauvin est le plus beau jamais produit par Septentrion. Le choix du titre fut une erreur. «Sphaerae Mundi» ne voulait rien dire au public non averti et le vernis sélectif utilisé pour mettre en valeur le Coronelli ne suffisait pas. Un jour, des bibliophiles découvriront avec étonnement l’existence de ce superbe ouvrage.

Les Stewart adoraient Jacques Cartier, je préférais Samuel de Champlain. Leur fondation me fit accorder le prix Champlain en 1997 qui est remis à Paris par l’Institut France-Amérique. Madame Stewart en profita pour me faire visiter Limoilou, le domaine de Jacques Cartier, restauré avec beaucoup de fierté.

Madame Liliane Stewart était généreuse mais aussi une personne passionnée, doublée d’une grande érudition. C’était une grande dame.

Retour sur le Salon international du livre de Québec 2014

Nous avons connu l’un de nos meilleurs salons en terme de ventes, mais ce fut aussi l’occasion de rencontres enrichissantes avec nos auteurs et nos lecteurs. Septentrion est une grande famille et nous vous remercions chaleureusement.

Louis-Edmond Hamelin, Joë Bouchard et Stéfano Biondo ont obtenu le prix Hubert-Reeves pour leur ouvrage L‘Apparition du Nord selon Gérard Mercator tandis que Stéphane Savard (Hydro-Québec) et Michel Lévesque (Histoire du Parti libéral), tous les deux finalistes pour le Prix du livre politique de l’Assemblée nationale.

Alors que nous célébrons nos 25 ans cette année, nous avons eu un hommage particulièrement touchant. Animé par Jack Robitaille, il a eu lieu le 13 avril. Merci sincère aux organisateurs et intervenants, dont Samuel de Champlain, Alexis Martin, Samuel Venière et Catherine Ferland.

Palmarès des ventes

Dans les cinq premières positions:

1. La Vie dans les camps de bûcherons au temps de la pitoune de Raymonde Beaudoin.
2. La Corriveau, de l’histoire à la légende de Dave Corriveau et Catherine Ferland.
3. Les aventures de Radisson, tome 2 de Martin Fournier.
4. Lesage. Le chef télégénique d’Alain Lavigne.
5. 1763. Le traité de Paris bouleverse l’Amérique de Sophie Imbeault, Denis Vaugeois et Laurent Veyssière.

Hommage au Septentrion

Les cartes anciennes nous racontent…

Stefano Biondo et Joë Bouchard, qui ont cosigné avec Louis-Edmond Hamelin la fascinante étude L’Apparition du Nord selon Gérard Mercator, seront en conférence ce dimanche 9 février à 14h au musée Stewart, à Montréal.

Pour comprendre le contenu de la magnifique et mystérieuse carte géographique Septentrionalium Terrarum descriptio (1595), il faut d’abord connaître la vie et l’œuvre du grand cartographe flamand Gérard Mercator. Par le biais de représentations étonnantes de diverses régions de l’extrémité Nord de l’Amérique, découvertes officiellement après Mercator, les conférenciers expliquent pourquoi l’étrange figure circulaire peut être considérée comme un amalgame de mythes anciens et d’informations issues d’observations réelles du territoire. Ils introduiront aussi une hypothèse nouvelle liée à la représentation de la banquise polaire tout abordant la question des cycles climatiques et du réchauffement actuel de l’Arctique.

Conférence Mercator

Meilleurs vendeurs au Salon du livre de Montréal 2013

Nous avons passé toute la semaine dernière au Salon du livre de Montréal. Nous y avons fait de fructueuses rencontres autant avec nos auteurs que nos lecteurs.

Voici les 10 meilleurs vendeurs pour cette édition 2013.

1. 1763. Le traité de Paris bouleverse l’Amérique dirigé par Sophie Imbeault, Denis Vaugeois et Laurent Veyssière.

2. Vivre la Conquête, tome 1, dirigé par Gaston Deschênes et Denis Vaugeois.

3. C’est encore faux! de Guillaume Lamy.

4. La Mesure d’un continent dirigé par Raymonde Litalien, Jean-François Palomino et Denis Vaugeois.

5. Une histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière de Jacques Lacoursière.

6. Canada-Québec de Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois.

7. Dans la caméra de l’abbé Proulx de Marc-André Robert.

8. Agenda Memini 2014.

9. C’est faux! de Guillaume Lamy.

10. La Guerre des Canadiens, 1756-1763 de Jacques Mathieu et Sophie Imbeault.

Merci d’être passés nous voir !

 

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Exposition Septentrion au Salon du livre de Montréal

Dans la foulée de notre 25e anniversaire, le Salon du livre de Montréal nous offre une grande vitrine pour présenter une exposition-rétrospective. Vous la trouverez proche de notre kiosque (100 – Dimédia).

Plan SLM 2013

 

La préparation de cette vitrine a représenté un beau défi. Nous voulions à la fois faire un bref historique de la maison, rendre hommage à ses artisans qui ont œuvré au cours des 25 dernières années et, surtout, mettre de l’avant notre production et les auteurs qui en sont la source.

Nous vous avons donc concocté un espace divisé en trois sections : nos plus belles réalisations, 25 livres représentant 25 années d’édition et finalement un regard tourné vers l’avenir. À travers les panneaux nous avons aussi voulu présenter une évolution des moyens de production, de la disquette à la clé usb ou encore des films à l’épreuve numérique.

Vitrine 1 Vitrine 2 Vitrine 3

Nous espérons vous voir nombreux à Montréal, Place Bonaventure, du 20 au 25 novembre 2013. Bon salon !

 

 

Si la généalogie vous intéresse

Dans le cadre de nos festivités entourant notre 25e anniversaire, la Société de généalogie de Québec vous offre une visite de son centre de documentation situé au pavillon Casault de l’Université Laval ainsi qu’un tour d’horizon du Centre d’archives de Québec de Bibliothèques et Archives nationales du Québec.

Ça se passe le vendredi 29 novembre de 13h à 16h. Les places sont limitées. Réservation obligatoire au 25ans@septentrion.qc.ca ou au 418-688-3556 poste 228

Pour en savoir plus sur la Société : www.sgq.qc.ca

Calendrier des événements du 25e anniversaire

Des activités tout le long de l’année, voici le programme que nous vous avons concocté pour fêter ensemble notre 25e anniversaire. Des visites-privilège, des conférences, des circuits guidés, des causeries, à Québec, Montréal et à travers le Québec. Une page à mettre dans vos favoris, nous la mettrons à jour régulièrement !

Vous pouvez télécharger le dépliant ou consulter la version interactive du calendrier ci-bas. Soyez patient, le calendrier peut mettre plusieurs secondes pour apparaître.