Archives pour la catégorie Auteurs

Le Dieu cosmique. À la recherche du Dieu d’Einstein (Le Jour, 2008)

J’ai écrit ce livre avec Jacques Languirand, dans le prolongement de la série radiophonique « À la recherche du Dieu d’Einstein » qu’il a animée sur la Première chaîne de Radio-Canada (2005-2006). On y cherche à préciser en quoi consiste ce sentiment religieux dont parlait Einstein et quel est ce Dieu auquel il disait croire. Mais Einstein est aussi pour nous le symbole de tous ces scientifiques et philosophes modernes et contemporains qui sont en quête d’une religiosité et d’un Dieu qui puissent s’harmoniser avec leur démarche fondée sur la raison. Analysant la pensée de plusieurs d’entre eux et parmi les plus grands, nous dégageons les principaux traits d’une « religion naturelle » et d’un « Dieu cosmique » qui pourraient bien être une nourriture pour toute quête spirituelle personnelle et une source à retrouver pour toute religion institutionnelle.

L’héritage spirituel amérindien. Le Grand Mystère (Le Jour, 2009)

J’ai écrit ce livre avec Jacques Languirand. C’est une invitation au voyage en territoire spirituel chez les Amérindiens d’Amérique du Nord. Les lecteurs y découvriront le Grand Esprit, ce Dieu créateur inséparable des forces cosmiques. Il y est aussi question de la nature mystique des mythes, symboles et cérémonies, de même que de médecine holistique et énergétique. Nous touchons également à l’éthique amérindienne axée sur le respect de Terre-Mère et sur la beauté du monde; à l’espérance d’une civilisation spirituelle et d’une entrée, par-delà la mort, dans le monde du Grand Mystère.

Correction!!!

Honte sur moi!

En me relisant, je constate que j’ai utilisé Peter au lieu de Pehr. C’est une erreur. Une habitude assez bizarre d’ailleurs puisqu’en français on devrait dire Pierre et non Peter.

Le titre exact de l’ouvrage édité par Pierre Tisseyre est « Voyage de Pehr Kalm au Canada en 1749″.

Claude Mrin, l’ex-ministre, a du mal à comprendre Jocelyn Létourneau

Amateur d’histoire et préoccupé par la question identitaire, Claude Morin a demandé à Jocelyn Létourneau de clarifier sa pensée et de « donner ses sources ».

Voici le résumé qu’il m’a fait parvenir:

Texte de l’ex-ministre Claude Morin transmis le 27 août dernier à M. Jocelyn Létourneau, professeur à l’Université Laval.

Trois raisons expliquent l’attention que j’ai portée à votre article «L’histoire à l’ère posthistorique» publié dans Le Devoir du 10 juillet dernier.

La première est que l’Histoire me passionne.

La seconde est qu’après relecture de votre texte, je me suis demandé où vous vouliez au juste en venir, c’est-à-dire quel message vous cherchiez à transmettre au lecteur. Pour moi, ce message s’est, hélas, obstiné à demeurer obscur.

La troisième est l’expression il appert, peu usitée, que vous utilisez deux fois ; elle m’a fait tiquer. Je l’ai d’abord comprise comme synonyme de il semble que, on peut penser que, mais, vérification faite dans le Grand Robert, elle signifie plutôt être évident, manifeste, il ressort que, il résulte que, il est constaté que, etc. Je me suis alors aussi demandé sur quelles données manifestes ou sur quels faits évidents vous vous fondiez pour en arriver à des conclusions sur lesquelles vous avez étayé le message que vous destiniez au lecteur. D’où le courriel que je vous ai transmis le 26 juillet et auquel vous venez de me répondre ce qui suit :

Je regrette d’avoir à vous informer que les données ne sont pas pour le moment accessibles et ne le seront pas avant deux ans. Nous avons commencé à analyser de manière générale certaines données disponibles. La réflexion que j’ai publiée dans le
journal s’inspirait de certaines de ces analyses, mais visait surtout à faire ressortir trois choses : a) le rapport à l’histoire demeure importante pour une majorité de Canadiens à l’heure actuelle ; b) l’histoire familiale est celle que préfèrent les Canadiens ; c) plusieurs Canadiens raccordent histoire familiale et histoire nationale. Voilà ce que j’ai dit en substance – et c’est probablement tout ce que j’ai à dire pour le moment.

Ainsi votre recherche n’est pas terminée, mais vous avez cependant «commencé à analyser demanière générale certaines données disponibles»; et vous vous êtes inspiré de «certaines de ces analyses» pour votre article. Disons qu’«il appert», par mes italiques, qu’une telle approche paraît manquer de rigueur. Caractéristique que je crois retrouver dans le cinquième paragraphe de votre article du Devoir où vous énoncez une hypothèse qui devient une constatation dans le sixième!

Ce qui est également déroutant, c’est, comme je l’ai candidement mentionné plus haut, que je n’ai pas compris où vous vouliez en venir. À titre d’exemple, ce paragraphe :

On ne veut plus être écrasé par la mémoire, l’histoire et l’horizon de la nation; c’est davantage dans la diversité et la multiplicité de ses pratiques quotidiennes que, le cas échéant, on rejoint la nation pour s’y inscrire plus ou moins continuellement et entièrement à titre de sujet singulier — sujet ne renonçant toutefois pas à son individualité ou à sa spécificité.

Ne le prenez pas en mauvaise part, mais n’aurait-il pas été possible, quoi que vous ayez voulu dire dans ces lignes, de l’exprimer clairement? La même remarque s’applique à d’autres passages de votre texte. Je suppose que vous connaissez l’humoriste américain Mark Twain. En 1895, dans un article intitulé Fenimore Cooper’s Literary Offenses, il énonçait les dix-huit règles que, selon lui, tout auteur devrait respecter. La douzième et lit comme suit : «An author shall say what he is proposing to say, not merely come near it». En cette ère «posmoderne, postnationale et posthistorique», je ne crois pas devoir traduire ce précepte ni m’excuser de citer un auteur non Québécois, de surcroît décédé depuis longtemps.

Le plus frustrant, dans votre article, est sans doute le dernier paragraphe :

Chose certaine, il faudra bien produire une histoire qui crée de l’appartenance et du sens commun, à défaut de quoi le présent sans ancrage s’incurvera devant toutes les tempêtes identitaires qui s’annoncent. Quelle histoire du passé pour permettre au présent de s’enraciner et à l’avenir d’éclore en évitant de se retrouver orphelin d’une présence antérieure ? Telle est l’une des questions pressantes qui se posent à l’orée du XXIe siècle.

Comme historien et chercheur, n’aviez-vous rien à communiquer de plus précis sur cette «question pressante» ? N’aviez-vous pas une réponse à proposer ? Après tout, votre article s’intitule L’histoire à l’ère posthistorique. Ce qui laisse entendre que le texte se terminera normalement par une conclusion, si provisoire soit-elle. Mais non, le lecteur qui a essayé de vous suivre se trouve à la fin davantage dans la brume qu’il n’était au départ.

Ce procédé me rappelle certaines expertises que j’ai commandées à l’époque où j’étais ministre : alors que j’espérais des réponses nettes ou des propositions de solutions concrètes, les auteurs terminaient leurs rapports en me suggérant de poursuivre la réflexion à partir de recherches plus poussées…

Bilan 2008 et palmarès personnel.

Bilan Cannes 2008.

Mercredi 14 mai.

Valse avec Bashir (Waltz with Bashir) de Ari Folman (1)

Jeudi 15 mai 2008-05-17

Leonera de Pablo Trapero (1)

Stranger than Paradise de Jim Jarmusch ( Reprise d’un classique à la Quinzaine).

Les trois singes de Nuri Bilge Ceylan (3)

Hunger de Steve McQueen (USR) (1)

Vendredi 16 mai 2008

Un conte de Noël de Arnaud Desplechin (2)

Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen (1)

Tyson de James Tobak (3)

Samedi 17 mai 08

Linha de passe de Walter Salles et Daniela Thomas (1)

Wolke 9 de Andreas Dresen, réalisateur allemand (1)

Serbis de Brillante Mendoza, cinéaste philippin (3)

Dimanche 18 mai 2008

Gomorra de Matteo Garrone (1)

Indiane Jones and the Kingdom of the crystal skull de Steven Spielberg (1)

La vie moderne de Raymond Depardon (3)

Lundi 19 mai 2008

Le silence de Lorna de Jean-Pierre et Luc Dardenne (1)

Versailles de Pierre Schoeller (2)

De Ofrivilliga (Involontaires) de Ruben Ostlund (2)

Mardi 20 mai 2008

L’Échange de Clint Eastwood (1)

Los Bastardos de Amat Escalate (2)

Johnny Mad Dog de Jean-Stephane Sauvaire (1)

La mujer sin cabeza de Lucrecia Martel (5)

Mercredi 21 mai 2008.

Che de Steven Soderbergh

-Premier film – (1)

-Second film – (2)

Mon Palmarès :

Dix films à ne pas manquer : Folman, Trapero, McQueen, Salles et Thomas, Garrone, Spielberg, Dardenne, Eastwood, Sauvaire et Soderbergh.

Si dix, c’est trop, retenez : Folman, McQueen, Garrone, Eastwwod, Sauvaire et Soderbergh.

P.S. Je n’ai rien dit de Johnny Mad dog. C’est un documentaire sur les enfants soldats au Liberia. Au fait, vous ne verriez qu’un seul film de la cuvée 2008 de Cannes 2008, je vous recommanderais celui-ci. À noter qu’il n’était pas en sélection officielle mais présenté à la section parallèle dite Un certain regard.

La palme d’or

Le film de Laurent Cantet qui a remporté la Palme d’or a été le dernier à être présenté. J’avais déjà quitté Cannes. C’est quand même frustrant, surtout que j’ai à peu près vu tous les films de la Sélection officielle, c’est-à-dire ceux qui sont candidats à la Palme d’or.

Pour les autres prix, il n’y a pas de surprise, sauf peut-être le film de Ceylan pour lequel les avis étaient partagés. Un prix de mise de scène veut dire ce que l’on veut. Géniale ou alambiquée. Pour le prix d’interprétation féminine, j’aurais choisi Martina Gusman pour son rôle dans Leonora, mais je conviens que le choix de Sandra Corveloni pour la Linha de passe est tout à fait défendable.

Je suis bien heureux des prix accordés à Gomorra, Hunger, Che et aux frères Dardenne.

En somme, la cuvée 2008 était excellente et le jury a été à la hauteur.

Je fais suivre mon bilan avec mon palmarès de même que mes prédictions du 16, c’est-à-dire dès le début du festival, ce qui était un peu téméraire. Hunger de Steve McQueen n’était pas admissible à la Palme d’or, ce que je n’avais pas réalisé au début. En tant que premier long métrage, il pouvait concourir à la Caméra d’or, récompense ouverte à toutes les sélections: Sélection officielle, Un certain regard ( section parallèle), la Quinzaine des réalisateurs et la Semaine de la critique. Le court métrage de Denis Villeneuve, gagnant du prix de cette catégorie, était dans cette dernière sélection. On peut croire qu’il a nettement amélioré son travail de scénariste.

Clint Eastwood et Catherine Deneuve ont reçu des prix spéciaux pour souligner leur remarquable carrière. C’est bien, mais le problème de Eastwood est l’accueil que le public réserve à ses films. L’échange est à voir pour de multiples raisons dont la performance d’Angelina Jolie. Un autre oublié du jury: Valse avec Bachir du réalisateur israélien Folman. Présenté au tout début, on a peu à peu oublié l’émotion qu’il avait créé, tout le contraire de Entre les Murs (Cantet) qui fut le dernier.

Autre regret: j’ai manqué le film de Sorrentino ( Il Divo).

Cannes m’a paru bien sage cette année. Le soleil était rare et les États-Uniens plutôt discrets. La force de l’euro les gêne, mais ce n’est pas ce qui explique leurs hésitations devant des films comme Che. Le public des États-Unis est-il prêt? Il est grand temps de rétablir des relations normales avec Cuba. Bill Clinton aurait pu le faire, sa femme n’en aura pas l’occasion. Même pendant un Festival aussi prestigieux, la politique n’est jamais très loin!

Heureusement que Bouchard-Taylor ont attendu la fin.

Le plus court

Un jeune garçon de neuf ans, fils unique d’une mère monoparentale (Angelina Jolie), disparaît soudainement. Cette journée-là, la mère lui avait promis une séance de cinéma. Au dernier moment, son employeur la réclame. Elle est responsable d’une équipe de téléphonistes. Nous sommes à Los Angeles en 1928. La reconstitution historique, à elle seule, vaut le détour, pour les décors bien sûr, mais aussi pour cette forme de procès que Clint Eatswood dresse du Los Angeles de l’époque. Au début, le spectateur se dit que l’enfant a pu fuguer en guise de protestation. Un patron bienveillant lui a même fait rater son tramway et elle est rentrée plus tard que d’habitude.

Pour la mère, l’hypothèse d’une fugue est écartée. Après des mois de molle recherche, la police lui remet un garçon qui se dit son fils. Elle proteste, reçoit des appuis du dentiste, de l’enseignante qui témoigne que le garçon n’est pas son fils et d’un pasteur qui dénonce publiquement la corruption de la police.

Comme le film est essentiellement l’histoire du combat que mènera cette femme, il me faut bien vous laisser sur cette entrée en matière. Trop acharnée au goût des policiers, elle sera internée. Autre épisode désolant pour ne pas dire terrifiant. Le policier qui suit l’affaire et qui ne veut rien comprendre décide de se débarrasser de la mère. »Quelque chose ne va pas avec vous. Vous êtes une femme indépendante. » Il n’a pas dit « trop indépendante ». Nous sommes décidément en 1928.

Selon Clint Eastwood, cette affaire aura un important retentissement à l’époque à la fois à cause de la ténacité de la mère mais aussi parce que cette disparition est liée à toute une série de meurtres d’enfants. Cette double histoire vraie avait été peu à peu oubliée; un employé du Los Angeles Times s’y est arrêté au moment de travaux de numérisation des archives du journal. Eastwood a pu récupérer les dossiers papiers et reconstituer cette affaire criminelle qui a plusieurs facettes.

Clint Eastwood a été président du jury du Festival de Cannes en 1994. L’échange, c’est le titre du présent film, est son 5e présenté en compétition officielle. L’un d’eux a valu à Forest Whitaker (Bird) le prix d’interprétation masculine. C’est tout! Eastwood ne s’en fait pas. Il a tout compris. Ces films visent un trop large public. Et il a le goût de continuer dans cette voie. « Je ne vois aucune raison d’arrêter. Pas question non plus de faire des remakes comme Alfred Hitchcock ou Howard Hawks. Je préfère affronter une nouvelle vague au lieu de surfer sur la même ».
Je ne m’en plaindrai pas. Son « Échange » d’une durée de 2 heures 21 minutes a été pour moi le plus court du Festival. Ah si j’étais membre du jury!

Dans le fil du collier des saisons

Extraits
Haïkus de Jean-Guy Desrochers
Le banc du marcheur
au soleil et sous la pluie
Hôte de personne
Pour mieux se connaître
il a creusé son ombre
sans trouver silence
L’oiseau s’harmonise
au mouvement des nuages
Son guide est le vide
Lecteurs orpailleurs
Parmi cent un haïkus
trois pépites d’or
Les mots que j’écris
n’ont pas besoin d’une brise
pour être compris
Le soleil s’incarne
dans de petites fleurs jaunes
Collier de rosée
Entre ciel et terre
rien que des cordes de pluie
qui les réunissent
J’ai fermé les yeux
pour ressentir mon corps
Les pensées à l’ombre
Le vent fait silence
Il a forme du passant
L’eau rêve sans rides
Les saules sont beaux
Des poèmes sur les eaux
Pas besoin de mots

Le Grand Vide est l’unique dramaturge cosmique

Issu du vide
Tout porte un masque
Haiku

Haiku de Jean-Guy Desrochers

Commentaire de Jean
Toi, moi ou tout être de cet univers sommes les acteurs de la pièce écrite et mise en scène par le Grand Vide. Sur la scène du monde, c’est lui qui mène l’action théâtrale après avoir distribué les rôles. Invisible, il laisse aux personnages qu’il a créés le soin d’occuper l’avant-scène spatiale et temporelle.
Chaque forme, chaque être, chaque personnage n’est finalement qu’un masque théâtral du Grand Vide. Selon la part du texte et de l’action qui lui est confiée, tout protagoniste dévoile quelque aspect du drame cosmique. Depuis son entrée en scène jusqu’à sa sortie de scène, son rôle est de prononcer quelques phrases de l’inépuisable poème dramatique. Il incarne ainsi à sa manière unique l’un des visages possibles qu’emprunte le Vide plénier et créatif pour son jeu dans le monde des apparences.
Cet univers visible est une scène tournante. Les formes, les êtres, les personnages y apparaissent puis disparaissent, étant devenus pour un temps des signes et des porte-parole de la Vacuité silencieuse. Celle-ci est l’Être pur en lequel les êtres surgissent à l’approche du jour qu’ils sont appelés à vivre et en lequel ils se résorbent à l’approche de la nuit qui à nouveau les enveloppera. La Vacuité silencieuse est cette Source invisible de laquelle naissent toutes les formes visibles. Elle est la Présence absente se manifestant à travers ces masques que nous sommes, toi, moi et tout être de l’univers. Elle est le Divin se révélant à visage voilé.

Partout, l’Esprit est en gestation

Sur la terrasse
Une pensée qui marche
L’arbre croît

Haiku de Jean-Guy

Commentaire de Jean
L’Esprit cosmique est à l’origine, au fondement et au terme de toute chose. Il fait de cet univers un seul Grand Vivant. Jusque dans la plus obscure parcelle de matière, son onde souterraine est à l’œuvre. Il n’y a qu’un seul courant profond, qu’une seule vibration souterraine, qu’un seul jeu mystérieux en ce monde: l’action créatrice de l’Esprit. Chaque être est le fruit de cette Pensée cosmique. Dans la fleur qui s’ouvre, chez l’oiseau qui construit son nid et au cœur de l’homme qui réfléchit l’univers existe une même Pensée: parole secrète à déchiffrer, île de lumière à contempler, miroir vivant en lequel se reconnaître.
Comment douter que l’Esprit cosmique renouvelle constamment le monde «par ses gestes de naissance», écrivait Maître Eckhart au xive siècle. Il est en marche depuis la particule la plus élémentaire jusqu’à la conscience réflexive de l’être humain. Sa course est évolutive. Son plaisir est d’enfanter, de faire croître et d’amener les êtres vers leur achèvement.
C’est bien cette Pensée, forme lumineuse intérieure de tout être, qui transmua le minéral en vie et la vie en conscience. Tel un alchimiste, c’est elle qui toujours ouvre en chaque personne des chemins vers un plus-être. Déjà inscrite dans la sève ou le sang de toute forme de vie, c’est elle qui constamment fait grandir du dedans chaque être humain, le conduisant le plus loin possible sur le versant accompli de son être.