Archives pour la catégorie Histoire

Château Frontenac, 1911

 

On dit du Château Frontenac que c’est l’hôtel le plus photographié au monde. C’était probablement aussi le cas à ses débuts. Toutefois, à cette époque comme aujourd’hui, on nous le présente généralement depuis la rive sud, le fleuve Saint-Laurent ou la terrasse Dufferin. Ce qui donne toute sa valeur à cette photographie, c’est qu’elle est prise depuis la rue Saint-Louis, en bordure de la place d’Armes. La rue des Carrières apparaît à l’arrière-plan. On comprend que la tour centrale et l’aile Saint-Louis, qui borde aujourd’hui la rue éponyme, n’ont pas encore été construites. Le cliché a été réalisé le 13 octobre 1911.

Ce matin-là, le prince Arthur, duc de Connaught et troisième fils de la reine Victoria, débarque à Québec pour prendre son poste de gouverneur général du Canada. À la suite de son assermentation au parlement, il se rend au Château Frontenac où un déjeuner est servi en son honneur. Ces agapes expliquent la présence de la banderole au-dessus de l’entrée de l’hôtel et sur laquelle on lit «Welcome to his Royal Highness».

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Texte : Jean-François Caron

Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec

Photographie : Le Château Frontenac en 1911, photographe inconnu, collection, J.F. Caron.

La saucisse Lafleur

 

Tous les comptoirs de boucherie des épiceries du Québec offrent la saucisse Lafleur. Tout le monde la connaît, mais moins de gens savent que cette charcuterie est née dans le quartier Limoilou à Québec.

C’est en 1912 qu’Alphonse Lafleur ouvre une boucherie sur la 5e Rue du quartier Limoilou. Rapidement, il développe des spécialités de saucisses et de charcuteries. Face au succès de sa petite entreprise, il agrandit sa boucherie en acquérant les lots voisins de son commerce. Sa réputation s’étend désormais à toute la ville de Québec. Il achète des camions et se lance dans le commerce en gros. À la suite de son décès survenu en 1934, ses fils Raymond et Gérard prennent la relève et relance l’entreprise sur des bases industrielles. En 1972, la boucherie de Limoilou fusionne avec la compagnie J.N. Brochu de Saint-Henri-de-Lévis. Malgré une nouvelle fusion avec le groupe Olymel en 2005, la bonne saucisse créée par Alphonse Lafleur est toujours en vente.

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Photographie : La boucherie Lafleur de la 5e Rue de Limoilou vers 1930, Archives du groupe Olymel.

Source de l’article : Page Facebook de la Société historique de Québec
Source d’information : Réjean Lemoine, «Limoilou, un quartier effervescent», Les Éditions GID, 2014, p. 104.

 

Pont de Québec, 11 septembre 1916

 

Le 11 septembre 1916 s’annonce un jour de fête à Québec puisque, ce jour-là, on va procéder à l’installation de la travée centrale du pont de Québec. Construite dans l’anse deSillery, cette travée réunit les deux bras cantilever et représente la fin de la construction du pont. Plus de 100 000 personnes sont au rendez-vous à Québec pour ne rien manquer de cette opération que l’on réalise pour la première fois dans l’histoire. Les curieux sont massés sur les deux rives et plusieurs ont même pris place dans des embarcations pour être aux premières loges. À 8h50, les quatre crics hydrauliques commencent à actionner les huit suspentes et la travée commence son ascension. Soudain, on entend un craquement épouvantable et on voit cette section se tordre, se ployer, puis s’engouffrer avec fracas dans les profondeurs du fleuve. La tragédie, la deuxième qui se déroule sur le pont, fait plusieurs victimes: 13 morts et 14 blessés. La catastrophe sera attribuée à un défaut dans le moulage d’un support cruciforme de la travée centrale.

Source de l’article : Facebook de la Société historique de Québec

Pour en savoir plus : Le Pont de Québec de Michel L’Hébreux

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Photographie sur carton, don de Charles-Eugène Béland, collection Jacques Boutet

Tiré du Calendrier des vues anciennes de Québec – Septembre 2016

 

Les Plaines d’Abraham, 1759: où s’est réellement déroulée la bataille ?

Dans un excellent article http://www.journal.forces.gc.ca/vol16/no2/page69-fra.asp, Earl John Chapman et R. Paul Goodman des forces armées canadiennes apportent une explication à cette question dont, étonnamment, personne n’avait de réponse précise par L97828944858111le passé. Il faut dire que la ville de Québec a beaucoup changé depuis 1759 ! Et c’est avec l’aide d’un de nos auteurs, Stéfano Biondo, spécialiste en géoréférencement au Centre GéoStat de la Bibliothèque de l’Université Laval, qu’ils ont pu faire appel aux techniques modernes de géoréférencement. Un travail fascinant dont nous vous invitons à lire le détail pour en connaître les conclusions.

Ne manquez pas, au sujet de la bataille La Guerre de Sept Ansdes Plaines d’Abraham, l’excellent ouvrage de Jacques Lacoursière et Hélène Quimper, Québec – ville assiégée. Et pour savoir si cette bataille a été décisive, rien de mieux que de consulter La Guerre de Sept Ans, 1756-1763 d’Edmond Dziembowski.

Le traité de Paris de 1763 en quelques livres

Il est difficile d’exprimer l’excitation qui règne ces jours-ci dans les bureaux du Septentrion à l’approche de l’ouverture de l’exposition Rares et précieux du musée de la civilisation consacrée cette année au traité de Paris de 1763.

Ce document, dont l’article 4 pave la voie à une paix européenne, est avant tout pour nous celui qui cède définitivement le Canada à la Grande-Bretagne. Il était malgré tout assez mal connu : que contiennent les 26 autres articles ? Quelle est l’envergure réelle de la guerre de Sept ans ?

Nous avons donc réalisé un fascicule numérique gratuit présentant brièvement ledit traité.

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Ces dernières années, nous avons donc publié plusieurs livres autour de ce sujet, pour en savoir plus sur le traité lui-même ou sur ses impacts en Amérique mais aussi en Europe. Comment les Canadiens ont-ils vécu la guerre de la Conquête ? Pourquoi Louis XV a-t-il fini par céder le Canada ? Quelle place auront désormais les Amérindiens sur le continent ? Et les Acadiens, plusieurs fois malmenés ? Se pourrait-il que la France vive son âge d’or colonial après avoir cédé le Canada ?

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Nos hommages à Madame Liliane Stewart

Madame Stewart est décédée samedi le 3 mai dernier à Montréal. Nous avons eu le privilège de collaborer avec elle sur quelques livres : Un tour de France canadien de Caroline Montel-Glénisson, Sphaerae Mundi de Edward H. Dahl et Jean-François Gauvin et L’Art d’enseigner la physique de Lewis Pyenson et Jean-François Gauvin. Nos sincères condoléances à ses proches.

Voici un mot à sa mémoire de la part de Denis Vaugeois

Madame Stewart avait une personnalité aux multiples facettes. Elle était à la fois très Montréalaise et profondément Québécoise tout en se donnant volontiers un petit vernis français. Elle était Madame le président. Féministe certes, mais attachée à certaines traditions.

J’ai d’abord connu son mari que j’ai nommé à la Commission des Biens culturels avec Phyllis Lambert, Jean-Claude Lahaye, Paul-Louis Martin, Alice Perreault, Micheline Crête-Descôteaux, etc. Déjà un équilibre hommes-femmes qu’on m’avait toutefois reproché alléguant que les femmes n’avaient pas autant de diplômes que leurs homologues masculins. Dans Le pouvoir ? Connais pas ! (p. 70), Lise Payette trouve l’occasion de s’offusquer de l’écart de salaire entre le vice-président-homme et la vice-présidente-femme. Les échelles de salaire de la fonction publique, elle ne connaît pas. Quant à ladite vice-présidente, Raymonde Gauthier, elle est aux anges et bien heureuse du bond formidable que connaît soudainement sa classification. Elle fera une carrière éblouissante.

Je partageais avec M. Stewart la passion des cartes anciennes. Elles nous rapprochaient. C’est toutefois avec Madame Stewart que les relations seront les plus intenses. Elle avait son franc-parler et aimait bien provoquer. C’est un jeu qui se joue à deux.

Parmi les projets que nous avons réalisés ensemble, il y a ce beau livre de L. W. Pyenson et J. F. Gauvin consacré à l’impressionnante collection des appareils de physique de Jean-Antoine Nollet (L’Art d’enseigner la physique). Je lui avais suggéré de toujours photographier un humain à côté de ses appareils pour en montrer la taille. Elle ne voulait pas. Il ne fallait pas détourner le regard de ses chefs-d’œuvre. Le livre est paru. Il était de toute beauté. Dans les planches en couleurs se côtoyaient pompes, lentilles, machines de toutes sortes, poulies, pendules, etc. En feuilletant avec elle l’ouvrage, je m’extasiais devant ce que je qualifiais de miniatures. Elle me prit par le bras et m’entraîna dans les réserves secrètes du musée. La plupart des appareils me venaient aux épaules. Elle me fixait d’un air moqueur qui me disait : « Les voici, vos miniatures ! » – « Vous auriez pu, lui dis-je, au moins nous permettre de vous photographier parmi vos trésors ! ». C’était évidemment hors de question. Elle préférait s’effacer et laisser toute la place aux objets précieux qu’elle collectionnait avec sagesse. Elle aimait éblouir mais elle tenait surtout à faire œuvre d’éducation.

L'Art d'enseigner la physique

Elle a permis aux éditions du Septentrion de réaliser de magnifiques livres dont Sphæræ Mundi. Voyant qu’il nous était difficile de s’entendre sur des titres français et anglais pourles deux éditions qui étaient prévues, elle se retira en nous donnant comme seule consigne son choix pour le globe destiné à la couverture, un globe terrestre de Vincenzo Coronelli (1688). Cette fois, nous laisserons (voir p. 118), comme par distraction, une règle d’un mètre près de la base pour en suggérer la dimension du globe lui-même, soit plus de 1,5 mètre de circonférence. Ce détail ne lui avait pas échappé.

Sphaerae Mundi

Pour la 4e de couverture, notre choix se porta sur un globe céleste fabriqué à Blois en 1533. Personnellement, je découvrais l’existence des globes célestes. L’ouvrage d’Edward Dahl et de Jean-Français Gauvin est le plus beau jamais produit par Septentrion. Le choix du titre fut une erreur. «Sphaerae Mundi» ne voulait rien dire au public non averti et le vernis sélectif utilisé pour mettre en valeur le Coronelli ne suffisait pas. Un jour, des bibliophiles découvriront avec étonnement l’existence de ce superbe ouvrage.

Les Stewart adoraient Jacques Cartier, je préférais Samuel de Champlain. Leur fondation me fit accorder le prix Champlain en 1997 qui est remis à Paris par l’Institut France-Amérique. Madame Stewart en profita pour me faire visiter Limoilou, le domaine de Jacques Cartier, restauré avec beaucoup de fierté.

Madame Liliane Stewart était généreuse mais aussi une personne passionnée, doublée d’une grande érudition. C’était une grande dame.

La question autochtone au Canada et au Québec

Le mouvement autochtone Idle No More a soudainement ramené sur le devant de la scène les descendants des premiers occupants des terres américaines. Les Canadiens découvrent – ou font mine de découvrir – ces populations amérindiennes mises sous tutelle par la Loi sur les Indiens de 1876.

Le dossier est épineux et il peut sembler difficile de comprendre comment on a pu en arriver là. Voici quelques pistes de lecture pour défricher ce dossier.

1. LES PREMIÈRES NATIONS DU CANADA
par Olive Patricia Dickason

L97828944805261.jpeg Cet ouvrage est un excellent point de départ. Cette « Histoire des peuples fondateurs depuis les temps les plus lointains » permet de comprendre la mosaïque autochtone et d’en saisir la grande richesse.

« L’objectif visé est d’informer non sans bien montrer que, comme pour l’histoire de n’importe quel peuple ou civilisation, rien n’est simple, d’où la nécessité d’éviter les jugements trop hâtifs. » André JOYAL, L’Action nationale





2. L’IMPASSE AMÉRINDIENNE

Trois commissions d’enquête à l’origine d’une politique de tutelle et d’assimilation
par Michel Lavoie et Denis Vaugeois

L97828944862381.jpeg À l’origine de l’actuelle Loi sur les Indiens et de la création des réserves, il y a eu, entre 1828 et 1858, trois importantes commissions d’enquête. Ces trois rapports offrent d’étonnants moments de vérité. La réalité indienne au lendemain des guerres de 1754-1760, de 1775-1783 et de 1812-1814 est peu connue. Les ravages des guerres et surtout des épidémies, l’ampleur du métissage, le désarroi des Indiens sont autant d’aspects que présentent, avec franchise et réalisme, Darling, Bagot et Pennefather. Leurs rapports sont d’une bouleversante actualité.

« L’Impasse amérindienne […] est dorénavant une bible pour expliquer les impacts de trois commissions d’enquête, basées sur une politique de tutelle et d’assimilation. L’impasse : le mot est juste. Nul besoin d’être un féru en actualité pour savoir que la question autochtone est complexe et insoluble, malgré le lot d’études, de rapports, d’enquêtes et de commissions publiés… » Chantale POTVIN, Innuvelle


3. PREMIÈRES NATIONS ? SECONDS REGARDS
par Tom Flanagan

couv-seule Et maintenant, que fait-on ? Flanagan est l’un des rares universitaires à offrir des pistes de réflexions et d’actions pour sortir de l’immobilisme. Controversé et provocant, il dissèque l’orthodoxie qui préside aux politiques publiques relatives aux populations autochtones du Canada. Il montre que ces politiques assurent pouvoir et richesse à une petite élite d’activistes, de politiciens, d’administrateurs, d’intermédiaires et d’entrepreneurs privilégiés, tout en enfonçant davantage dans la misère la population qu’elles sont supposées aider. Les réflexions de l’économiste Jean-Luc Migué, du juriste Ghislain Otis, du sociologue Jean-Jacques Simard et du philosophe et politologue Charles Taylor complètent l’ouvrage.

« Voilà un ouvrage qui attaque avec rigueur et avec des faits troublants la pensée actuelle, voire l’existence des droits autochtones, et qui radiographie impitoyablement les politiques gouvernementales d’aide aux bandes au point d’y avoir la source de leur marginalité économique et sociale. Tom Flanagan est un politologue qui développe une vision musclée et critique du mythe du bon Indien et de l’inquiétante société archaïque, peu démocratique, sinon dominée par de petits potentats, qui se consolide en marge de la nôtre avec le silence complice des médias, de l’élite politique et d’un juridisme en train d’amplifier les problèmes…. » Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir


4. AU-DELÀ DE LA LOI SUR LES INDIENS
Rétablir les droits de propriété autochtone au Canada
par Tom Flanagan, Christopher Alcantara et André Le Dressay

L97828944868251.jpeg Flanagan, Alcantara et Le Dressay abordent de front les réclamations territoriales des autochtones. Bousculant les pratiques actuelles, leur travail éclairant propose la création d’un nouveau système qui permettrait aux Premières Nations de jouir de la pleine propriété de leurs terres, à titre individuel ou collectif, un système qui pourrait améliorer la qualité de vie dans les communautés autochtones de tout le pays. Que l’on soit d’accord ou non avec leurs propositions, il n’en reste pas moins qu’ils ont le mérite de vouloir régler une situation qui ne bénéficie à personne depuis la création de la Confédération.

5. LA CRISE D’OKA
Au-delà des barricades
par Émilie Guilbeault-Cayer

L97828944873341.jpeg Si la Loi sur les Indiens est fédérale, le Québec peut-il donc s’en laver les mains ? En 1990, la crise d’Oka va cruellement rappeler que les autochtones établis au Québec ne sont pas à négliger. Émilie Guilbeault-Cayer étudie l’évolution des relations entre les autochtones et le gouvernement québécois, que beaucoup de commentateurs citent en exemple avec, entre autres, la paix des Braves signée avec les Cris en 2002. Un livre qui clarifie bien des enjeux tout en démontrant la complexité du problème.







D’AUTRES PISTES DE LECTURE

Vous trouverez dans notre catalogue plusieurs ouvrages touchant les Amérindiens et leurs relations avec les arrivants européens. Nous vous laissons sur une galerie de couvertures, invitation à cliquer et découvrir d’autres lectures éclairantes et enrichissantes.

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Tout Champlain

La récente découverte par Jean-Marie Germe de ce qui pourrait être l’acte de baptême de Samuel de Champlain montre la place qu’occupe ce grand homme dans notre histoire et notre mythologie. Alors que ce document apporte pour l’instant plus de questions que de réponses, il est intéressant de se pencher sur l’énigme qui entoure sa vie, mais surtout sur l’œuvre colossale qu’il laisse derrière lui.

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C’est sous la direction de Raymonde Litalien et de Denis Vaugeois qu’une trentaine de collaborateurs parmi les plus grands spécialistes au monde présentent, analysent et décortiquent tous les aspects de la vie de Champlain, de son époque, de ses voyages, de ses contemporains, accompagnant leurs propos d’une riche iconographie. Reprenant en couleur les 32 cartes connues attribuées à Champlain, cet ouvrage est devenu la référence sur Champlain et la naissance de l’Amérique française.

L97828944855071.jpegAussi étonnant que cela puisse paraître, aucun historien québécois n’a osé, depuis un siècle, entreprendre une biographie de Champlain. Stimulé par l’archéologue René Lévesque, Maurice K. Séguin a relevé le défi dans Samuel de Champlain. L’entrepreneur et le rêveur. Rapidement il constate le caractère mystérieux du personnage qu’il perçoit comme un « manager moderne ». Il entreprend de le suivre pas à pas. Il reconstitue les silences, imagine les chaînons manquants, pénètre dans son intimité, rétablit son quotidien.

Mais le mieux n’est-il pas de découvrir soi-même Champlain à travers ses récits de voyage ? Éric Thierry s’est attelé à la transcription en français moderne des œuvres de Champlain, en plus de présenter chacun des voyages. Aujourd’hui sont donc disponibles Les Fondations de l’Acadie et de Québec (Voyages de 1613), À la rencontre des Algonquins et des Hurons (expéditions de 1613 à 1618) et Au secours de L’Amérique française (Les Voyages de 1632). Une série tout simplement incontournable.

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À voir aussi, la vidéo d’Éric Thierry nous présentant le second volume.

L97828944839921.jpegLes plus jeunes ne sont pas oubliés ! Champlain a tout de l’archétype du héros, il exerce sa fascination sur les plus jeunes. Dans Champlain au Canada, Caroline Montel-Glénisson raconte les aventures d’un couple de Français venant s’établir au Canada en compagnie du fondateur de Québec. Par ce détour littéraire, c’est l’homme et non son épopée qui nous est ainsi raconté, le tout illustré dans un style très vivant par Michel Glénisson.

Et malgré tous ces livres, il reste encore beaucoup à dire sur cet homme mystérieux aux multiples talents. Bonne lecture !

Concours de rédaction en histoire

Dans le cadre des activités qui marquent ses 25 ans, la revue d’histoire du Québec CAP-AUX-DIAMANTS, en collaboration avec la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, lance un grand concours de textes en histoire.
Ce concours s’adresse aux étudiants et jeunes diplômés en histoire de 35 ans et moins. Un jury de pairs, présidé par l’historien Gaston Deschênes, choisira huit textes gagnants qui seront publiés dans notre numéro d’hiver 2010 et recevront un chèque de 100$. De plus, les trois premiers se partageront des bourses de 500$,300$,100$.
On peut obtenir les règles du concours en écrivant à cette adresse : Revue.Cap-Aux-Diamants@hst.ulaval.ca