Yuho Chang est l’auteur du livre La Famille québécoise au XXe siècle à travers le roman
Archives pour la catégorie Nouvelles
Jacques Poulin et America
Jacques Poulin, à la sortie de son plus récent roman intitulé L’Anglais n’est pas une langue magique (Leméac/Actes sud), ne tarissait pas d’éloges au sujet du livre America de Denis Vaugeois. Il s’en est servi pour nourrir sa dernière fiction comme en fait foi ces extraits d’entrevues qu’il accordait au journal Le Devoir et à La Presse en mars dernier.
«J’avais alors pris conscience que, sur la piste de l’Oregon, il y avait des traces de plein d’explorateurs français. Et tout le temps de l’écriture de ce roman, j’ai lu le très, très beau livre de monsieur Vaugeois, qui s’appelle America, et qui pour moi est la merveille des merveilles…»
«Que le Québec, que la présence française ait été aussi vaste à une certaine époque et qu’elle ait été refoulée jusqu’à être ce que nous sommes maintenant, autant géographiquement que moralement, ça ne me paraît pas être une très grande réussite. J’ai comme une sorte de nostalgie de ce que ç’aurait pu être», avoue-t-il. (Christian Desmeules, Le Devoir)
S’il n’aime pas parler de SES livres, il aime parler DES livres. Entre autres ceux écrits sur le voyage de Lewis et Clark, inspiration pour L’anglais n’est pas une langue magique. Le reste de l’entrevue sera un échange entre lecteurs et il quittera sa chaise pour faire des allers-retours à sa bibliothèque. Il s’extasie sur l’ouvrage de Denis Vaugeois (America 1803-1853: L’expédition de Lewis et Clark et la naissance d’une nouvelle puissance, chez Septentrion), une «merveille», dit-il. (Chantal Guy, La Presse)
Articles complets du Devoir et de La Presse.
Colloque sur Duplessis
À l’occasion du 50e anniversaire marquant la mort de Maurice Duplessis, le Centre interuniversitaire d’études québécoises et les Entretiens Pierre-Bédard de la Société du patrimoine politique du Québec organisent un colloque sur l’ancien premier ministre intitulé Duplessis, son milieu, son époque les 17 et 18 septembre prochain à Trois-Rivières et le 25 septembre à Québec. Nous vous invitons à y assister en grand nombre. Pour plus de renseignements sur l’inscription, consultez http://www.cieq.ca/duplessis/index.php?p=inscription.
Les actes de ce colloque seront publiés au Septentrion en 2010.
Concours littéraire
Cette année, en collaboration avec le magazine Nuit blanche, la librairie Pantoute et le Consulat général de France à Québec, Septentrion s’associe au concours d’écriture du Carrefour international de théâtre.
On vous demande de vous inspirer de la programmation du 10e Carrefour pour raconter un secret ou une confidence.
Le concours est ouvert au 18-30 ans. Il y a trois catégories: poésie, théâtre et nouvelle. Les textes doivent avoir un maximum de 2000 mots. Vous avez jusqu’au 15 mai pour faire parvenir vos textes.
Chaque finaliste des trois catégories recevra:
- Abonnement d’un an au magazine Nuit blanche
- Livres en lien avec le Carrefour 2009 – Librairie Pantoute
- Une paire de billets pour le Carrefour 2009
- Les quatre derniers titres de la collection Hamac – Septentrion
L’un d’eux, et c’est pas banal, se méritera le Grand prix suivant:
- Séjour culturel au Festival d’Avignon en juillet 2009 (il faut donc que vous soyez prêt à partir rapidement)
Alléchant, n’est-ce pas?
Je vous invite donc à participer en grand nombre.
Pour plus de détails, cliquez ici.
Meilleures ventes de l’année 2008
Voici le palmarès des 20 titres du Septentrion s’étant le plus illustrés au niveau des ventes au cours de la dernière année :
1. Histoire populaire du Québec tome 5 (1960 à 1970) de Jacques Lacoursière
2. Les Chroniques d’une mère indigne de Caroline Allard
3. La Mesure d’un continent. Atlas historique de l’Amérique du Nord 1492-1814de Raymonde Litalien, Jean-François Palomino et Denis Vaugeois
4. Québec en 1608 cases. Mots croisés de Nicole Hannequart
5. Histoire populaire du Québec tome 1 (des origines à 1791) de Jacques Lacoursière
6. Histoire populaire du Québec tome 2 (1791 à 1841) de Jacques Lacoursière
7. Histoire populaire du Québec tome 4 (1896-1960) de Jacques Lacoursière
8. Histoire populaire du Québec tome 3 (1841 à 1896) de Jacques Lacoursière
9. Canada-Québec 1534-2000 de Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois
10. L’Erreur. L’échec américain en Irak cinq ans plus tard de Charles-Philippe David, Karine Prémont et Julien Tourreille
11. Brève histoire socio-économique du Québec de John A. Dickinson et Brian Young
12. Samuel de Champlain. L’entrepreneur et le rêveur de Maurice K. Séguin
13. La Chorégraphie divine de Jean Proulx
14. Le Pont de Québec (nouvelle édition) de Michel L’Hébreux
15. Le Duel. Les dessous de l’élection présidentielle américaine d’Élisabeth Vallet
16. Enthéos de Julie Gravel-Richard
17. Une histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière
18. Les Fondations de l’Acadie et de Québec, 1604-1611 de Samuel de Champlain (texte en français moderne établi, annoté et présenté par Éric Thierry)
19. Plaisance. Terre-Neuve, 1650-1713 de Nicolas Landry
20. Franco-Amérique sous la direction de Dean Louder et Éric Waddell
Palomino prend la parole
Lors de la remise du prix Marcel-Couture du Salon du livre de Montréal, Raymonde Litalien et Jean-François Palomino ont prononcé un discours de remerciements. Voici ce que le cartothécaire de BAnQ avait à dire.
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À Paris, on nous a strictement défendu de prononcer tout discours, alors ce soir, je vais prendre la parole avec plaisir (le double du temps qui m’est alloué…)
La Mesure d’un continent est un ouvrage collectif (il faut le rappeler). Ses premiers artisans, ce sont ces explorateurs cartographes qui ont sillonné l’Amérique pour en révéler les moindres secrets, et que nous avons exploité abondamment et sans vergogne pour récupérer et reproduire parmi leurs cartes les plus belles et les plus fascinantes. Sans eux, l’atlas historique n’aurait pu voir le jour.
Mais plus près de nous, d’autres personnes ont aussi largement contribué à la réalisation du livre, bien sûr.
Avant moi, Raymonde Litalien a souligné la contribution de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. J’aimerais personnellement remercier tous mes collègues qui ont participé au projet à l’une ou l’autre des étapes de réalisation, plus particulièrement la chargée de projet, Sophie Montreuil, maintenant directrice de la recherche et de l’édition, qui, dans toutes les circonstances, a été d’une grande bienveillance à mon égard.
Il nous faut aussi souligner l’excellent travail de Septentrion, une belle et jeune équipe, mais néanmoins dynamique, compétente et talentueuse. Cette équipe est menée par Gilles Herman, qui n’a pas lésiné sur les coûts pour réaliser un ouvrage d’une remarquable qualité éditoriale.
Parmi les précieux collaborateurs, il faut aussi nommer notre graphiste, Josée Lalancette, d’une patience et d’une disponibilité à toute épreuve.
D’autres personnes se sont également greffées au projet pour le meilleur : Roch Côté, chargé de l’indexation du livre, les conseillers scientifiques, notamment Jacques Mathieu et Louis Cardinal, la réviseure Solange Deschênes et la traductrice Kathe Roth.
Finalement, je ne peux passer sous silence le rôle remarquable joué par le capitaine de cette équipe, à la fois auteur, rassembleur et maître d’œuvre du projet, celui qui en fut l’instigateur, qui l’a chéri du début jusqu’à la fin, qui y a consacré des jours, des nuits, des fins de semaines et des vacances, celui qui s’en est fait le meilleur des porte-parole, qui fut de toutes les tribunes pour raconter en quoi les cartes anciennes peuvent être encore et toujours si fascinantes de nos jours : je fais référence ici, vous l’aurez deviné, à notre ami Denis Vaugeois.
La réalisation de ce livre a été une expérience inestimable et inoubliable, pleine de rebondissements à la fois effrayants et exaltants.
Nous ne vous remercierons jamais assez, très chers amis, de l’avoir soutenu avec autant de conviction.
Voyez en ce prix un hommage à votre soutien indéfectible.
Merci encore.
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La recrue du mois
L’auteur d’Enthéos, Julie Gravel-Richard sera dès demain en vedette sur le site internet La recrue du mois.
Destiné à la relève québécoise en littérature, mois après mois ce site offre une vitrine de choix aux auteurs qui en sont à leurs premières armes dans le monde des lettres québécoises.
En octobre, Julie Gravel-Richard vivra ce que l’on pourrait appeler une traversée du miroir puisque, habituellement, elle fait partie de la composition des rédacteurs de cette plate-forme virtuelle. Ses consoeurs et son confrère ne voulaient sous aucun prétexte ignorer la première publication de l’une des leurs et ils ont fait le serment de dire toute la vérité rien que la vérité…
Demain, nous saurons si l’ensemble de l’équipe de La recrue du mois a aimé ou non le roman de Julie.
Nous vous rappelons que depuis sa sortie en librairie le 19 août dernier, Enthéos ne reçoit que des éloges de la critique et des lecteurs.
Reste donc qu’à se croiser les doigts!
Monsieur Roger Chartrand reçoit le prix Robert Prévost du 150e
La Société historique de Montréal a voulu en cette année 2008 souligner d’une manière particulière ses 150 ans de dévouement à l’histoire en attribuant le prix Robert Prévost du 150e à M. Roger Chartrand pour son livre Le Vieux-Montréal, une tout autre histoire. Ce prix, d’une valeur de 1 000 $, a été remis le 16 septembre à l’Hôtel de ville de Montréal en présence du président du Conseil de Ville, M. Marcel Parent.
À l’occasion de son 150e anniversaire, La Société historique de Montréal se devait de souligner à la fois l’apport inestimable de Robert Prévost, premier récipiendaire du prix Percy-W.-Foy créé en 1992, et la qualité exceptionnelle du livre de Roger Chartrand.
Décédé le 26 octobre 2007, Robert Prévost s’est illustré non seulement par ses écrits, dont Montréal, la folle entreprise, mais aussi par son attachement à la Société à laquelle il a fait don de sa bibliothèque, soit quelque 40 000 livres et documents. En outre, il a eu la générosité de désigner la Société comme partie de sa succession.
Le président de la Société historique de Montréal, M. Jean-Charles Déziel, a précisé que par ce prix Robert Prévost du 150e anniversaire, la Société veut exprimer sa reconnaissance envers un de ses plus grands bienfaiteurs en souhaitant que d’autres Montréalais fassent preuve du même engagement en faveur d’un organisme qui persiste depuis 150 ans à promouvoir l’histoire.
L’ouvrage de Roger Chartrand est particulièrement original. Il retrace avec minutie et rigueur la chaîne des occupants, propriétaires et locataires qui se sont implantés dans le Vieux-Montréal et contribué à son développement. Le lecteur peut donc faire revivre l’histoire des principaux bâtiments du Vieux-Montréal, du temps de la Nouvelle-France en passant par les transformations suscitées par la communauté anglophone jusqu’aux développements les plus récents qui continuent à façonner le plus ancien quartier de Montréal.
Roger Chartrand est diplômé en arpentage et en génie forestier de l’Université Laval. Les milliers de plans et de titres qu’il a consultés en tant qu’arpenteur géomètre ont contribué à aiguiser sa passion pour le Vieux-Montréal. Il est également l’auteur de Clin d’œil au temps publié aussi chez Septentrion, en 2000.
Également remis par La Société historique de Montréal, le prix Percy-W.-Foy 2008, quant à lui, a été décerné à M. Pierre Pagé pour son dernier livre intitulé Histoire de la radio au Québec.
L’équipe du Septentrion félicite chaleureusement Messieurs Chartrand et Pagé.
Le Septentrion dans les médias #6
Voici un récapitulatif de ce qui s’est passé avec nos livres dans la sphère médiatique au cours du dernier mois.
Commençons par notre petit dernier Québec en 1608 cases, une grille géante de mots croisés de Nicole Hannequart qui, dès sa sortie reçoit la faveur de Didier Fessou dans les pages du Soleil , de Paul Ouellet à l’émission Première heure à Radio-Canada Québec et sur le site Internet ServicesMontréal.com.
Franco-Amérique, l’un de nos titres importants de la dernière saison, a fait l’objet d’un bel article dans les pages du quotidien Le Devoir samedi dernier de même que dans le journal L’Express de Toronto et dans le bulletin Trait d’union de l’Université Laval. Dans ce même bulletin, il était aussi question de Jacques Mathieu et de son récit historique intitulé Entre poudrés et pouilleux dont on parlait également dans Le Devoir du 5 juillet.
Toujours dans l’édition du 5 juillet, Louis Cornellier y allait de très bons commentaires à l’endroit de Josianne Paul et de son essai historique Exilés au nom du roi également commenté par Louise Chevrier dans le dernier numéro de la revue Histoire Québec. Numéro dans lequel on retrouvait également une recension du livre La Prison des Plaines d’Abraham de Martin Mimeault.
Les résidents de Brampton et Hamilton en Ontario ont pu lire l’article de Paul-François Sylvestre sur Histoire populaire du Québec tome 5 1960 à 1970 de Jacques Lacoursière, dont on ne compte plus les recensions depuis sa parution. C’était dans Le Métropolitain et Le Régional (qui a aussi fait paraître un papier sur le guide touristique Un tour de France canadien). Le journal Le Libraire, Nuit Blanche et L’Action nationale en ont fait mention dans leurs dernières parutions. Dans le numéro d’été des Cahiers de lecture de L’Action nationale, le charmant livre de Denys Lessard Ton kaki qui t’adore obtient une très belle note.
Côté radio, sur les ondes de CITÉ Rock détente, Élyse Marquis a, à son tour, craqué pour Les Chroniques d’une mère indigne et La Deuxième vie de Clara Onyx a été recommandé sur les ondes de Radio-Canada à l’émission Retour sur le monde. Quant au NCSM Montcalm de Christian Hébert, on en a fait mention à l’émission La semaine verte radio toujours à l’antenne de Radio-Canada.
Notre superbe livre Champlain, la naissance de l’Amérique française refait surface grâce aux célébrations entourant le 400e de la fondation de la ville de Québec. Dans son article du 28 juin dans Le Devoir, Christian Rioux en cite des passages alors que, à Paris. L’Express s’est entretenu avec Raymonde Litalien qui a codirigé l’ouvrage avec Denis Vaugeois.
On peut lire dans le dernier numéro de la revue Cap-aux-Diamants des comptes rendus de Voyage sur le Haut-Missouri ainsi que Les traités des sept-feux avec les britanniques. La revue Nuit blanche faisait également mention du livre L’Erreur: L’échec américain en Irak cinq ans plus tard. Le site Carrefour tourisme. quant à lui, annonçait la réédition de la biographie Joseph-Elzéar Bernier de Marjolaine Saint-Pierre.
Pas si mal pour une période tranquille!
Journée mondiale du livre et du droit d’auteur
En célébrant cette journée dans le monde entier, l’UNESCO s’efforce de promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d’auteur.
Le 23 avril 1616, disparaissaient Cervantes, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca. Ce 23 avril marque aussi la naissance, ou la mort d’éminents écrivains comme Maurice Druon, K. Laxness, Vladimir Nabokov, Josep Pla ou Manuel Mejía Vallejo. C’est pourquoi, cette date ô combien symbolique pour la littérature universelle, a été choisie par la Conférence générale de l’UNESCO afin de rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs, et encourager chacun, en particulier les plus jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture et à respecter l’irremplaçable contribution des créateurs au progrès social et culturel. L’idée de cette célébration trouve son origine en Catalogne (Espagne) où il est de tradition d’offrir une rose pour l’achat d’un livre. (source)
Au Québec, cette journée est particulièrement fêtée et soulignée par des rencontres dans les bibliothèques ou les librairies notamment. Il vous sera aussi remis une rose à l’achat de livres en librairie.
Cette année, les éditeurs qubécois, dont le Septentrion, participent à une activité nouvelle : Passe-livre. Plusieurs bouquins seront mis gratuitement en circulation dans trois hôpitaux et les lecteurs sont invités, après leur lecture, à déposer ce livre dans un endroit public pour qu’un autre s’en empare. La libre circulation du livre en somme !
Finalement, c’est demain que seront dévoilés les gagnants du grand prix littéraire Archambault et du grand prix de la relève Archambault. Souhaitons bonne chance à Caroline Allard, finaliste au grand prix littéraire Archambault, avec son livre Chroniques d’une mère indigne.