Appels de projets en arts littéraires

Dans le cadre de la mesure Première Ovation en arts littéraires, L’Institut Canadien de Québec lance trois appels de projets. Tant pour les artistes que pour les organismes, la date limite pour soumettre une demande au programme de mentorat et au Fonds de soutien aux initiatives de la relève littéraire est fixée au 1er octobre 2010.
Programme de mentorat
Les auteurs, les conteurs et les artistes émergents en arts littéraires de la ville de Québec sont invités à soumettre des projets pour le programme de mentorat. Les candidats sélectionnés bénéficieront
pendant quatre mois des conseils d’un écrivain chevronné pour développer un projet personnel de création littéraire.
Fonds de soutien aux initiatives de la relève littéraire
Volet Production
Les auteurs, les conteurs et les artistes émergents en arts littéraires de la ville de Québec sont invités à soumettre des projets au volet Production du Fonds de soutien aux initiatives de la relève littéraire. Ce programme de bourses appuie la création d’œuvres littéraires originales. Il offre un soutien financier permettant aux artistes de réaliser leurs projets en contexte professionnel et de produire des œuvres correspondant aux standards des diffuseurs littéraires.
Volet Diffusion
Les organismes littéraires professionnels de la ville de Québec sont invités à soumettre des projets au volet Diffusion du Fonds de soutien aux initiatives de la relève littéraire. Ce programme appuie des projets favorisant la promotion de la relève littéraire et de ses œuvres sur le territoire de la ville de Québec. Il offre un soutien financier pour la diffusion d’œuvres d’artistes émergents ou pour leur participation à des rencontres littéraires.
POUR PLUS D’INFORMATION :
Christiane Vadnais
Coordonnatrice Première Ovation en arts littéraires
Maison de la littérature
L’Institut Canadien de Québec
Réseau des bibliothèques de la Ville de Québec
350, rue Saint-Joseph Est, Québec (Québec) G1K 3B2
418 641-6788, poste 120
cvadnais@institutcanadien.qc.ca
www.premiereovation.com
www.bibliothequesdequebec.qc.ca

En librairie aujourd’hui : Les Clercs de Saint-Viateur au Canada 1947-1997

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Léo-Paul Hébert présente ici le troisième demi-siècle 1947-1997. Cette période couvre la Révolution tranquille, la réforme du système scolaire du Québec, le concile Vatican II et l’aggiornamento qui s’ensuivit.
L’année 1997 a marqué le 150e anniversaire de la fondation canadienne. Le Musée d’art de Joliette a présenté alors une importante exposition intitulée La foi dans l’art, dont l’objectif était de souligner l’importance que les Viateurs accordent à l’art, au chant et à la musique. Les premiers Clercs de Saint-Viateur français sont arrivés au Canada en 1847, invités par Barthélemy Joliette pour prendre charge du Collège Joliette. Antoine Bernard a déjà raconté le premier siècle des Viateurs au Canada dans un ouvrage en deux tomes.
Dans les années 1961-1962, les effectifs des Viateurs du Canada ont atteint plus de 1100 religieux. Les réalisations viatoriennes dans l’éducation ont été considérables et significatives. À partir des années 1970, les transformations profondes de la société québécoise ont amené les Viateurs à s’adapter aux conditions nouvelles. La pastorale a pris en grande partie le relais de l’éducation. En dehors du Canada, les Clercs de Saint-Viateur avaient déjà fondé des établissements en Chine en 1931, au Japon en 1948 et à Taïwan en 1953. Dans la suite, malgré la réduction des effectifs, ils s’implantent au Pérou en 1959, en Haïti en 1965 et au Burkina Faso en 1999.
Léo-Paul Hébert, docteur en histoire, a été témoin de la période traitée dans le présent ouvrage (1947-1997). En plus de son enseignement au département des sciences humaines du Cégep de Joliette, il a publié plusieurs ouvrages, qui ont porté sur les Clercs de Saint-Viateur, sur les finances du Séminaire de Joliette et sur le rôle du Cégep de Joliette dans la région de Lanaudière.
Les Clercs de Saint-Viateur au Canada, Léo-Paul Hébert, Septentrion, 994 pages, 64,95$, ISBN 978-2-89448-615-3.

Hamac : un plaisir renouvelé grâce au talent de Lili Lemieux

Liliblogue.jpg L’automne 2010 marque un autre tournant important pour Hamac, notre collection entièrement consacrée à la fiction, qui a su se tailler une place de choix dans le paysage littéraire québécois.
Pour cette nouvelle rentrée automnale, nous avons fait appel au talent de Lili Lemieux, une artiste photographe de Québec, pour donner une image plus contemporaine à la collection. Toutes les photos de couverture porteront dorénavant sa signature. Le résultat est tout à fait concluant et convainquant.
Lili Lemieux aborde la photographie comme un dialogue entre la couleur, la lumière et la fragilité. Hors norme, intuitif et atmosphérique, son travail respire une douceur et une liberté empreintes d’une vision du monde déjà clairement affirmée. Si la photographie de concert lui permet de transformer l’énergie et l’inspiration musicales en œuvre visuelle, la photographie du quotidien, des jours et des gens qui passent, lui tient davantage lieu de langage. Nourrie des textes et des ambiances des livres de la collection Hamac, Lili Lemieux nous offre ici des photographies de couverture qui invitent à la découverte des histoires qu’elles illustrent.
Site de l’artiste : http://lililemieux.com
Site de la collection : www.hamac.qc.ca
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Neuvième édition de Québec se livre

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Nous vous invitons à participer à la neuvième édition de Québec se livre qui se tiendra ce jeudi (19 août) dès 17 heures sur la terrasse du restaurant Abraham-Martin (595, rue St-Vallier est à Quebec).
Cet événement, qui connaît de plus en plus de succès, a été crée pour permettre aux amoureux des livres de se rencontrer autour d’un verre pour discuter de tout et de rien. Ça crée des rencontres riches, très conviviales et sans prétention.
C’est ouvert à tous et il n’est pas nécessaire de confirmer votre présence. Vous n’avez qu’à vous présenter. Il nous fera plaisir de vous accueillir.

Chacun son métier #9

C’est l’excellent article de Pierre Foglia intitulé Costco qui me fait sortir de mon mutisme car c’est la première personne influente au niveau médiatique qui ose un peu sonner l’alarme de la crise qui sévit actuellement dans le monde du livre québécois. De l’auteur au client, la chaîne s’est considérablement fragilisée depuis quelques années. Tout le monde a l’air de s’en foutre. Pas moi. Ça me préoccupe depuis quelques années et ce que j’observe actuellement est loin de me réjouir. Ce que je craignais semble vouloir se produire.
La lecture de l’article de Foglia m’a fait me rendre compte que c’est une sorte de rage que je ressens au fond de moi. Une rage que je ne peux plus contenir. J’ai besoin de faire partie de ceux qui sonnent l’alarme et je crois qu’elle doit venir des artisans du milieu du livre. Ça commence peut-être par démystifier notre univers en donnant l’heure juste aux lecteurs.
Pour mettre la table, voici en vrac quelques données. Les succès d’éditions ne courent pas les rues et les éditeurs ne roulent pas sur l’or. Est-ce que le grand public sait que les ventes moyennes, pour la plupart des titres publiés ici, dépassent à peine les 500 exemplaires ? Ce même public sait-il que l’éditeur ne rentre pas dans ses frais tant qu’il n’a pas vendu le premier tirage d’un livre ? Sait-il aussi que les librairies ne font que 40% de profits sur la plupart des titres vendus, 30% sur les livres spécialisés, 10% sur le scolaire et 20% sur les revues ? Si on enlève tous les frais pour faire fonctionner une librairie, il reste à peu près 35% de remise. En comparaison, les boutiques de vêtements font du 2, 3 ou 400% de profits sur la marchandise (vous devinez bien que c’est le Chinois ou le Pakistanais qui payent la note au bout du compte !).
Commence-t-on à comprendre pourquoi la plupart des librairies ne peuvent pas rivaliser avec la coupe de prix qu’on retrouve chez Costco, Amazon, Archambault et certains autres joueurs ?
Quand j’ai commencé à travailler en librairie en 1989, le livre n’était pas encore devenu un objet commercial. Les coupes de prix comme on les connaît aujourd’hui n’existait pas et on n’entendait jamais un client dire que le livre au prix régulier était cher. Tous les libraires bénéficiaient de la part du gâteau généré par les « best seller ». Si vous ne le saviez pas, ce sont ces « best seller » qui ont toujours permis aux librairies de survivre et surtout d’offrir un fonds digne de ce nom. Tenir un bon fonds dans une librairie est ce qui coûte le plus cher. Moins de ventes = moins de fonds. Moins de fonds = moins de choix. Équation simple.
La commercialisation capitaliste du livre est la pire chose qui pouvait lui arriver et, 20 ans plus tard, on en paye le prix. Les premiers à tomber au combat, ce sont les librairies indépendantes. On en parle depuis longtemps, mais l’hécatombe commence. Boule de neige et Librairie Blais viennent de tomber au combat. Les éditeurs ensuite. Fides est en train d’agoniser, vous le saviez ça aussi ? Ça fait plus que m’attrister, ça me serre le cœur. J’ai peur de ce qui s’en vient. S’il n’y a que de gros points de vente commerciaux, quel choix restera-t-il aux consommateurs ? De la littérature dite populaire uniquement qu’on achètera à l’épicerie ?!
Je vous dis ça aussi comme ça, mais le monde du livre ça fait travailler pas mal de monde. Je suis un de ceux-là.
Je veux être alarmiste : c’est ce qui nous attend si on continue d’acheter des livres au « bas prix de tous les jours ». En même temps, je me dis que si c’est ce que les gens veulent…
Je vous dis ça aussi comme ça, mais le monde du livre ça fait travailler pas mal de monde. Je suis un de ceux-là.
Savez-vous que dans certaines grandes surfaces, comme on le fait pour la nourriture dans les supermarchés, il est possible de payer pour que nos livres soient bien en évidence sur les tablettes ? Qui paye ? L’éditeur. Pensez-vous que tous les éditeurs ont les moyens de le faire ? Savez-vous aussi que ce sont les éditeurs qui payent pour avoir un ou plusieurs titres dans les catalogues de Noël des librairies qu’elles soient indépendantes ou pas ? En moyenne, il en coûte plus de 500 dollars pour avoir un titre gros comme un timbre de poste sur une circulaire. Pensez-vous que tous les éditeurs en ont les moyens ?
Pensez-vous, grand public, que vous économisez vraiment 10 dollars sur le dernier Michel David quand vous l’acheter au Costco ? Combien vous coûte votre panier à la sortie ? En moyenne, probablement près de 300 dollars. Je le sais, j’y suis déjà allé quelques fois au tout début. Tout comme vous, les prix m’excitaient. Je n’avais besoin d’à peu près rien et je ressortais avec une facture frôlant les 200 dollars, budget que je n’avais même pas. On appelle ça du capitalisme à l’américaine. On nous donne l’impression d’économiser pour mieux nous faire dépenser. Le pire, c’est que ça marche avec la plupart des gens. Ça me pue au nez cette façon d’acheter très petit-bourgeois. Après, les gens se plaignent que c’est trop cher. Moi je dis que ce n’est pas encore trop cher. J’ai hâte qu’on paye les choses à leur juste valeur.
Avant de vous laisser, je vous recommande la lecture du livre de Laure Waridel Acheter, c’est voter. Nos choix de consommation sont politiques. Il faut en être conscient. Si on continue de s’en foutre, tant pis. Par contre, après, il sera trop tard pour chialer et revenir en arrière.

En librairie aujourd’hui : Tavibois

Taviblogue.jpg Tavibois, ce nom étrange sonne encore comme une énigme en Mauricie malgré plus d’un demi-siècle d’existence. Né de l’imagination d’Albert Tessier, le nom unit le T de son patronyme à AVI d’Avila Denoncourt et à BOIS de Paul Boivin, les trois amis qui se sont associés dans la fondation de ce domaine à Hérouxville, en 1951.
Ne serait -ce qu’en raison de l’attention médiatique qu’il a suscitée au fil des ans, Tavibois méritait de soulever la curiosité de l’historien. La notoriété des trois fondateurs, les marques personnelles qu’ils y ont laissées, celles des personnalités qui y ont séjourné, dont Jordi Bonet, l’aménagement original de ce site naturel, la vocation culturelle qu’Albert Tessier y a imprimée, puis l’engagement déterminé des Filles de Jésus qui en ont fait un lieu exceptionnel de ressourcement ont convaincu l’auteur de faire partager son intérêt personnel pour Tavibois.
René Hardy, professeur retraité et émérite de l’Université du Québec à Trois-Rivières, a publié plusieurs ouvrages en histoire culturelle et socioéconomique du Québec et de la Mauricie. Il poursuit ses recherches en tant qu’associé au Centre interuniversitaire d’études québécoises.
Tavibois, René Hardy, Septentrion, 256 pages, 24,95$, ISBN 978-2-89448-621-4.

Notre programme éditorial de l’automne 2010

Voici nos titres à paraître cet automne. Si vous voulez avoir plus d’informations sur chacun de ces titres, n’hésitez pas à nous écrire au sept@septentrion.qc.ca
Fictions
La Trajectoire de Stéphane Libertad
Il est Français, il rêve de l’Espagne, de soleil et de flamenco. Par amour, il se retrouve avec sa femme et son fils au Québec. Au-delà des différences culturelles entre les deux pays, c’est surtout le parcours sinueux d’un individu à l’aube de la quarantaine dont il est question dans cette chronique douce-amère.
L’auteur porte un regard imparable et sans concession sur le Québec et la France. Rien ni personne n’est épargné, à commencer par le narrateur lui-même. L’écriture de Stéphane Libertad, directe et sans concession, dérange autant qu’elle séduit.
Extrait : « Je suis soudain nostalgique de mon pays, je me dis que je n’ai jamais été aussi loin de lui et que je ne l’ai jamais tant aimé. Le danseur et son conjoint ricanent. Je me demande si quelqu’un va dire à l’autre enfoiré de fermer sa grande gueule, que son histoire de putes françaises n’est pas conforme aux règles du savoir-vivre. Ma femme me regarde avec un sourire désolé, je vide mon verre et l’entraîne vers la sortie. »
Collection Hamac, ISBN 978-2-89448-622-1, parution 31 août, 21,95 $, 236 pages
Déjà de Nicolas Bertrand
En 1978, sans raison apparente, Roland s’effondre dans son salon. Cette chute inopinée, qui n’est que le début de la manifestation d’une tumeur au cerveau, bouleversera le cours de son existence. Malgré ses appréhensions, il refusera de se laisser abattre car, à trente ans, alors qu’on croit avoir la vie devant soi, la seule idée de trépasser est odieuse, inadmissible.
Nicolas Bertrand parvient à traiter ce sujet grave avec une certaine dérision grâce au côté ludique de son écriture au style très british. Mais surtout, avec Déjà, c’est à une expérience profondément humaine qu’il convie le lecteur.
Extrait : « Roland gigota aussi longtemps qu’il le put, mais rapidement ses jambes devinrent molles et il sentit le besoin de s’asseoir. Il quitta le plancher de danse en sueur, essoufflé, satisfait. Ces dix minutes de délectation, Roland les paya chèrement car il fut torpide le reste de la noce. Elles valaient cependant leur pesant d’or, puisqu’il avait été heureux. »
Collection Hamac, ISBN 978-2-89448-633-7, parution 7 septembre, 19,95 $, 202 pages.
La Pureté de Vincent Thibault
Un vieillard trouve l’amour dans une vitrine. Une dent de requin préserve un souvenir d’enfance. Un homme est obsédé par un mystérieux grain noir… Des dix histoires qui composent La pureté jaillit une poésie du quotidien, faite d’étrangeté, de transparences et d’éblouissements soudains. De l’indicible surgit une force, une confiance tranquille.
Vincent Thibault, avec le talent qu’on lui connaît, poursuit son parcours unique. Il signe ici son œuvre la plus aboutie. La Pureté aura de quoi réjouir les lecteurs d’Haruki Murakami et de Yoko Ogawa.
Extrait : « Hotaka comparait deux modèles de carte de visite, lorsqu’il fut soudainement pris de vertige. Sur un des modèles, les mentions des champs d’expertise de la société étaient toutes précédées d’un point noir, et ces points avaient exactement, exactement la forme du grain maudit. Il y avait là, devant ses yeux, autant de Grains Noirs prêts à lui ruiner la vie à coups d’odeurs fétides. Un moment, il revit l’étrange eau noirâtre qui était apparue au fond de l’évier, et il eut l’impression que cette même eau remplissait tranquillement ses poumons. »
Collection Hamac, ISBN 978-2-89448-634-4, parution 14 septembre, 17,95 $, 152 pages.
Essais
Tavibois de René Hardy
Tavibois, ce nom étrange sonne encore comme une énigme en Mauricie malgré plus d’un demi-siècle d’existence. Né de l’imagination d’Albert Tessier, le nom unit le T de son patronyme à AVI d’Avila Denoncourt et à BOIS de Paul Boivin, les trois amis qui se sont associés dans la fondation de ce domaine à Hérouxville, en 1951.
Ne serait-ce qu’en raison de l’attention médiatique qu’il a suscitée au fil des ans, Tavibois méritait de soulever la curiosité de l’historien. La notoriété des trois fondateurs, les marques personnelles qu’ils y ont laissées, celles des personnalités qui y ont séjourné, dont Jordi Bonet, l’aménagement original de ce site naturel, la vocation culturelle qu’Albert Tessier y a imprimée, puis l’engagement déterminé des Filles de Jésus qui en ont fait un lieu exceptionnel de ressourcement ont convaincu l’auteur de faire partager son intérêt personnel pour Tavibois.
ISBN 978-2-89448-621-4, parution 10 août, prix 24,95$, 256 pages.
Les Commissions d’enquête sur la question indienne au XIXe siècle
Michel Lavoie et Denis Vaugeois
Les rapports de commissions d’enquête peuvent devenir une lecture absolument fascinante, surtout lorsqu’ils portent sur des questions indiennes. En l’espèce, les enquêtes du XIXe siècle menées sous le régime britannique révèlent une histoire indéniablement captivante. Trois d’entre elles ont particulièrement marqué l’histoire et leurs recommandations ont toujours de fortes résonnances sur la vie des Indiens du Canada. Les textes intégraux sont ici présentés dans l’ordre chronologique. La commission Darling (1828) a été à la source du projet de civilisation des Indiens et de la création des réserves telles qu’elles sont connues de nos jours. La commission Bagot (1844-1845) continue de marquer de son influence la politique indienne du Canada moderne, particulièrement à travers la Loi sur les Indiens. Quant à la commission Pennefather (1858), elle a rompu les liens plus que symboliques qui unissaient les Indiens à la Couronne britannique pour ramener la politique indienne au niveau canadien et non plus impérial.
ISBN : 978-2-89448-623-8, parution 24 août, 39,95$, environ 500 pages.
Les Clercs de Saint-Viateur au Canada 1947 à 1997 de Léo-Paul Hébert
Les premiers Clercs de Saint-Viateur français sont arrivés au Canada en 1847, invités par Barthélemy Joliette pour prendre charge du Collège Joliette. Antoine Bernard a raconté le premier siècle des Viateurs au Canada dans un ouvrage en deux tomes. Léo-Paul Hébert présente ici le troisième demi-siècle 1947-1997. Cette période couvre la Révolution tranquille, la réforme du système scolaire du Québec, le concile Vatican II et l’aggiornamento qui s’ensuivit.
Dans les années 1961-1962, les effectifs des Viateurs du Canada ont atteint plus de 1100 religieux. Les réalisations viatoriennes dans l’éducation ont été considérables et significatives. À partir des années 1970, les transformations profondes de la société québécoise ont amené les Viateurs à s’adapter aux conditions nouvelles. La pastorale a pris en grande partie le relais de l’éducation. En dehors du Canada, les Clercs de Saint-Viateur avaient déjà fondé des établissements en Chine, en 1931, au Japon en 1948 et à Taïwan, en 1953. Dans la suite, malgré la réduction des effectifs, ils s’implantent au Pérou en 1959, en Haïti, en 1965 et au Burkina Faso en 1999.
L’année 1997 a marqué le 150e anniversaire de la fondation canadienne. Le musée d’art de Joliette a présenté alors une importante exposition intitulée La foi dans l’art, dont l’objectif était de souligner l’importance que les Viateurs accordent à l’art, au chant et à la musique.
ISBN : 978-2-89448-615-3, parution 24 août, 64,95 $, 996 pages.
La Culture artistique au Québec au seuil de la modernité
Jean-Baptiste Lagacé fondateur de l’histoire de l’art au Canada
de Olga Hazan
L’ouvrage d’Olga Hazan, qui fait suite à une exposition présentée en 2004 au Centre d’exposition de l’Université de Montréal à l’occasion du centenaire de l’histoire de l’art au Canada, met en lumière le contexte dans lequel a été créée la première chaire canadienne d’histoire de l’art, occupée par Jean-Baptiste Lagacé de 1904 à 1944. Ce faisant, il vise à faire connaître les conditions dans lesquelles une culture artistique, c’est-à-dire un champ de savoir axé sur l’art et son histoire, s’est forgée une place à Montréal dès la deuxième moitié du XIXe siècle et pour la première fois au Canada, affectant autant les milieux universitaire et scolaire que le monde ouvrier. S’adressant à tous ceux qui s’intéressent à l’art, à l’histoire de l’art, à l’éducation, à l’histoire des disciplines, à l’histoire du Québec et à l’histoire culturelle, La culture artistique au Québec au seuil de la modernité vise à éclairer, dans toute sa richesse, le rôle exceptionnel qu’un humaniste montréalais superbement prolifique et polyvalent a joué dans ce processus d’institutionnalisation de l’histoire de l’art.
ISBN : 978-2-89448-626-9, parution 31 août, 44,95$, environ 500 pages.
Le Triangle Québec-Paris-Ottawa. De Champlain à Sarkozy
Gilles Duguay
Ancien ambassadeur du Canada, Gilles Duguay a passé l’essentiel de sa vie au service de l’État fédéral. Dans ce livre ambitieux, il ne s’est pas contenté de relater son impressionnant parcours. En partant de Champlain, personnage qu’il adore, il fait un survol de l’histoire de la Nouvelle-France puis dresse un vaste tableau de la diplomatie canadienne, depuis les Fabre et Roy jusqu’aux Vanier, Dézy, Dupuy, Léger, etc. On voit ainsi toute l’évolution de cet aspect de notre société qui a grandement influencé nos politiques d’hier et de maintenant.
Le juriste Gilles Duguay détient une vaste expérience diplomatique acquise, entre autres, dans le cadre de son poste d’ambassadeur du Canada au Cameroun, au Maroc et en Roumanie. Il a également occupé de nombreux postes d’enseignement de niveau universitaire au Canada, en Europe et en Afrique. Il a aussi participé à la création et à la mise sur pied d’établissements d’enseignement postsecondaire au Rwanda et en République démocratique du Congo
ISBN : 978-2-89448-627-6, parution 14 septembre, 39,95$, environ 400 pages
Le Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières 1860-2010
Jean Panneton
En somme, une histoire du Séminaire Saint-Joseph se révèle une tranche de la société québécoise. Au cours de son existence, l’institution scolaire a subi les à-coups de tous les événements qui ont marqué la société d’ici. Entre autres : la fondation du Canada en 1867, le krach de 1929, la crise des années ’30, les guerres de 1914 et 1939, la Révolution tranquille, la sécularisation accélérée à partir de 1970.
Ces quelques faits suffisent à rappeler que le destin du Séminaire ressemble peu à un cours paisible sans cascade. Tout en reconnaissant la part d’un certain déterminisme, une histoire du Séminaire doit rendre justice à ceux et celles dont le rôle fut déterminant, au moment de prendre les bonnes décisions. Sans leur lucidité et leur ténacité, le Séminaire Saint-Joseph aurait été emporté par la tourmente comme plusieurs institutions similaires.
ISBN : 978-2-89448-628-3, parution 21 septembre, 29,95$, environ 300 pages.
Les Années Duplessis
sous la direction de Xavier Gélinas et Lucia Ferretti
Le 7 septembre 1959, Maurice Duplessis, député de Trois-Rivières et premier ministre du Québec, mourait dans l’exercice de ses fonctions. Cinquante ans plus tard, des chercheurs de plusieurs disciplines, de diverses sensibilités et de toutes les générations ont voulu poser un regard neuf sur l’homme politique qu’il a été, sa contribution à l’évolution du Québec et le souvenir qu’il a laissé. Le présent livre reprend, en les approfondissant, les principales communications du colloque Duplessis, son milieu, son époque s’est tenu à l’hôtel de ville de Trois-Rivières et à l’hôtel du Parlement, à Québec, en septembre 2009. Identité nationale, représentations, fédéralisme, administration publique, développement régional, droits et libertés, mœurs politiques… autant de thèmes et de controverses qui ont marqué les années Duplessis et demeurent d’actualité dans le Québec d’aujourd’hui.
Ont collaboré à cet ouvrage : Éric Bédard, Gaston Bernier, Mathieu Bock-Côté, Frédéric Boily, Roch Bolduc, Ivan Carel, Suzanne Clavette, Charles-Philippe Courtois, Gaston Deschênes, Xavier Gélinas, Dominique Labbé, Pierre Louis Lapointe, Frédéric Lemieux, Yves Lever, Denis Monière, Louis O’Neill, Pierre Pagé, Jean-Charles Panneton, Martin Pâquet, Sébastien Parent, Martin Pelletier, Jean-Claude Racine, Maélie Richard, Marc-André Robert, François Rocher, Jocelyn Saint-Pierre, Michel Sarra-Bournet, Stéphane Savard, Jean-Noël Tremblay, Alexandre Turgeon et Denis Vaugeois, sous la direction de Xavier Gélinas et de Lucia Ferretti.
ISBN : 978-2-89448-625-2, parution 26 octobre, 39,95$, environ 400 pages.
Le Domaine du Roi de Michel Lavoie
La plupart des gens connaissent le Royaume du Saguenay ou la Traite de Tadoussac. À la rigueur, plusieurs ont entendu parler ou lu quelques commentaires furtifs sur le Domaine du Roi. Cependant, peu connaissent l’histoire du Domaine seigneurial du roi. Cet ouvrage a pour objet d’expliquer comment, dans quelles circonstances et dans quels buts le roi de France, en 1652, se taille un vaste domaine de plusieurs milliers de kilomètres carrés, à même sa seigneurie de la Nouvelle-France.
Collection Métis, ISBN 978-2-89448-624-5, parution 13 octobre, 29,95$, environ 300 pages.
À la hache et au scalpel
70 éditoriaux pour comprendre Le Devoir sous Gérald Fillion, 1947-1963

Réunis et commentés par Michel Lévesque
De 1947 à 1963, Gérard Filion a dirigé les destinées du journal Le Devoir. Selon l’ex-journaliste Gilles Lesage, il a, avec André Laurendeau, constitué « un duo d’enfer » et formé « un formidable tandem », « le plus solide et le plus efficace » que ce journal ait connu au cours de son premier centenaire. Le premier se démarque par son style franc, direct et mordant; travaillant à la hache, donnant des coups francs et bien placés. Le second use davantage de sa plume comme l’outil du chirurgien, décortiquant les situations au scalpel.
Sous la direction de ce tandem, Le Devoir se démarque de la presse écrite d’alors en abordant des sujets délicats, voire controversés. La façon de traiter les sujets sous observation, le choix des mots et, surtout, le fait de les porter sur la place publique va renforcer la crédibilité du Devoir mais, en corollaire, lui attirer de nombreuses critiques. Sous la direction de Filion et Laurendeau on assiste alors au passage de l’ère canadienne-française à l’ère québécoise.
ISBN : 978-2-89448-629-0, parution 19 octobre, 39,95$, 400 pages.
Blessures de guerre. Des camps nazis à l’Afghanistan
Gilbert Lavoie
Vendredi, le 12 mars 1943.
Un bombardier léger piloté par le capitaine Gilles Lamontagne, est abattu par la chasse allemande au-dessus de la Hollande.
Samedi, le 24 octobre 2009.
L’ancien pilote préside un événement de levée de fonds à Valcartier pour les familles des militaires qui ont fait la Bosnie, Haïti ou qui rentrent d’Afghanistan. Après avoir connu les camps de concentration nazis, Gilles Lamontagne, sait à quel point un soldat traumatisé par les horreurs de son métier a besoin de sa famille au retour
Blessures de guerre, c’est l’histoire de Gilles Lamontagne et celle de nos militaires de 2010 qui reviennent de mission avec des traumatismes que l’on commence à peine à connaître. Des traumatismes qui viennent hanter leur vie jour et nuit et qui poussent parfois jusqu’au suicide. C’est le récit bouleversant de toute une génération de jeunes soldats qui sont devenus des «Anciens combattants» à contrecoeur, parce qu’ils ont été déclarés inaptes à servir à cause de ces traumatismes. C’est l’histoire de leurs femmes, de leurs enfants. Blessures de guerre, c’est l’illustration de la dette que nous avons contractée envers ces combattants.
ISBN : 978-2-89448-630-6, parution 28 septembre, 15,00$, environ 100 pages.
Histoire des chemins de fer du Québec de Michel-Louis Pelletier
Entre 1850 et 1914, le chemin de fer a pris en Occident un rôle de tout premier plan comme instrument de développement économique. Désormais sa venue promettait un avenir à des régions où l’activité industrielle et commerciale n’était jusqu’alors que chimères. On a démontré le fait que les chemins de fer ont participé à l’édification du Canada comme pays différent et indépendant des États-Unis. Le Grand Trunk, l’Intercolonial et le CPR ont joué un rôle déterminant dans l’histoire du Canada mais on ne doit pas oublier que l’histoire des chemins de fer au Canada avait commencé au Québec où les chemins de fer ont aussi exercé une influence déterminante dans son avenir. Ce livre veut donc compenser une lacune que l’on retrouve dans l’histoire des Chemins de fer du Canada qui fait peu de ceux construits au Québec.
ISBN : 978-2-89448-631-3, parution 2 novembre, 39,95$, 400 pages.
L’Affaire Michaud. Histoire d’une exécution parlementaire
Gaston Deschênes
Le 14 décembre 2000, l’Assemblée nationale adoptait une motion dénonçant « les propos inacceptables à l’égard des communautés ethniques et, en particulier, à l’égard de la communauté juive tenus par Yves Michaud à l’occasion des audiences des états généraux sur le français à Montréal ».
Geste sans précédent dans l’histoire parlementaire québécoise et canadienne – et probablement dans l’histoire parlementaire tout court – la motion a été adoptée unanimement, moins d’une heure après qu’elle ait été connue, sans débat, sans que Michaud ait eu l’occasion de donner son point de vue et sans même que les propos dits « inacceptables » aient été lus par ou pour les députés. Cet ouvrage raconte comment les parlementaires ont invoqué de faux précédents pour se donner le droit de blâmer un citoyen nommément, mais surtout comment les partis politiques ont utilisé le Parlement pour liquider un adversaire politique.
ISBN : 978-2-89448-632-0, parution 9 novembre, 19,95$, 200 pages.
Le Boréal Express. Journal d’histoire du Canada (1810-1841)
Gilles Boulet, Jacques Lacoursière et Denis Vaugeois
Extrait de la préface de Jean Hamelin datant de 1977
« Pour souligner son dixième anniversaire, le Boréal Express présente au grand public son troisième album historique. Il couvre la période 1811 à 1841, celle qui commence avec la guerre canado-américaine, culmine dans les soulèvements de 1837 et 1838 et débouche sur le rapport Durham et l’acte d’union.
Le Boréal tient son originalité du traitement qu’il donne à l’information. Les historiens résument, synthétisent; le Boréal recrée, ré-actualise. Et, pour ce faire, l’équipe du Boréal utilise avec intelligence et finesse les procédés journalistiques. Elle n’essaie pas de tout dire, mais de tout faire sentir. Une date, un événement, un nom, c’est d’abord un jalon, une valeur, un symbole. L’utilisation des procédés journalistiques comportait de nombreux inconvénients: le Boréal n’allait-il pas sombrer dans l’événementiel incohérent et anecdotique? La recette est à la portée de tous, bien peu, cependant, pourraient la réussir. Cuisiner est affaire, non de technique, mais d’art. Si n’est pas artiste qui veut, l’équipe du Boréal l’est à coup sûr: cet album en est la preuve. »
ISBN : 978-2-89448-619-1, parution 16 novembre, 29,95 $, 170 pages.

Brève : Promenade des écrivains

Vous prévoyez un séjour à Québec ? Vous aimez la littérature québécoise ? Alors, pourquoi ne pas vous laisser tenter par le parcours de la promenade des écrivains animé de mains de maître par Marie-Ève Sévigny !
Hélène Dorion, Alain Grandbois, H.P. Lovecraft, Marie Laberge, Pierre Morency, Albert Camus, Henry James, Charles Dickens, Patrice Desbiens et plusieurs autres vous attendent donc pour vous parler de Québec : son fleuve et ses montagnes, ses fontaines et ses ormes géants, ses maisons bariolées, ses parcs et ses ruelles. Son horizon. Sa brise. Sa tranquillité.
Parcours Québec, ville réelle et imaginaire
Tous les samedis, de 10h30 à 12h30, jusqu’au 30 octobre.
Départs de la bibliothèque Vieux-Québec.
* Stationnement disponible sur place !
Réservations : 418 641-6797

À table en Nouvelle-France finaliste au Prix des abonnés

C’est avec fierté que nous souhaitons souligner la nomination du livre de Yvon Desloges, À table en Nouvelle-France, comme finaliste dans la catégorie documentaire du Prix des abonnés du réseau des bibliothèques de la Ville de Québec.
Du 18 juin au 3 octobre 2010, les abonnés du Réseau des bibliothèques de la Ville de Québec sont invités à choisir les lauréats des Prix des abonnés. Les abonnés de 13 ans et plus pourront déterminer les gagnants des catégories fiction et documentaire, alors que la catégorie jeunesse est réservée aux abonnés de 12 ans et moins. Le prix de la catégorie documentaire est offert par l’Institut Canadien de Québec qui remettra une bourse de 1000$ à l’auteur gagnant.
Yvon Desloges se dispute le prix avec Destination LHJMQ – Dans les coulisses du hockey junior de Michel-André Roy, paru chez Flamarion Québec, ainsi qu’avec Lieux de légendes et de mystère du Québec de Pierre Lahoud et Henri Dorion, paru aux éditions de l’Homme. Nous désirons souhaiter la meilleure des chances à Yvon Desloges ainsi qu’à tous les finalistes du Prix des abonnés 2010.
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