59e Congrès annuel de l’Institut d’histoire de l’Amérique française

Une histoire au quotidien
59e Congrès annuel de l’Institut d’histoire de l’Amérique française
19, 20 et 21 octobre 2006
Double Tree Plaza Montréal Centre-Ville
505, rue Sherbrooke Est
Montréal (Québec)
Au-delà de l’analyse des grandes structures, des cadres idéologiques de pensée, des mouvements politiques de rupture, une histoire aux ambitions autres a été imaginée. Une histoire par le bas, plutôt qu’une histoire du point de vue des élites, une histoire qui n’a pas honte de se déclarer « petite » par rapport aux prétentions de la grande. Une histoire au rythme plus ou moins routinier du temps vécu au quotidien. Une histoire aussi de l’intime et des émotions de tous les jours, loin (semble-t-il) des grands mouvements de l’histoire. C’est cette dimension du passé comme objet que le congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française explore cette année.

Concours histoire croisée

HISTOIRES DE VIES FRANCO-QUÉBÉCOISES (2006-2007)
Lancement de la 10e édition du concours
Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec, en collaboration avec le ministère des Relations internationales du Québec, le ministère de l’Éducation nationale, de la Recherche et de l’Enseignement supérieur de France et le ministère de ministère des Affaires étrangères de France, sont heureux d’annoncer la 10e édition du concours Histoires croisées.
Concours
Ce concours s’adresse aux élèves de 4e et 5e secondaires inscrits en formation générale des jeunes dans les écoles publiques et privées du Québec et aux élèves de Troisième et de Seconde des collèges et lycées publics et privés sous contrat de France.
Objectifs
Le concours « Histoires croisées : histoires de vie franco-québécoises » veut amener les élèves à :
• approfondir la connaissance d’un événement, de la vie d’un personnage ou d’une conjoncture historique de la période des Grandes découvertes à nos jours;
• témoigner, par une création littéraire (un récit, un documentaire, un essai, une nouvelle…) comportant entre 5 000 mots et 6 000 mots, de la maîtrise de l’expression écrite ;
• démontrer leurs capacités à élaborer des pages d’information sur un site Web (Internet), à travailler collectivement et en réseau à la réalisation d’une production.
Modalités de participation
Les équipes franco-québécoises sont formées par jumelage d’un groupe de trois élèves d’un même établissement scolaire du Québec (4e ou 5e secondaire) et d’un groupe de trois élèves d’un même établissement scolaire de France (troisième ou seconde). Les équipes doivent être supervisées par un tuteur français et un tuteur québécois, respectivement membres du personnel des établissements scolaires dans lesquels les élèves sont inscrits. L’inscription des groupes puis la formation des équipes se font, en ligne, sur le site Web du concours à l’adresse suivante : http://concours2007.educationquebec.qc.ca/. Les 100 premières équipes jumelées participeront au concours.
Dates importantes à retenir
• Les groupes français et les groupes québécois ont jusqu’au 16 novembre 2006, à 15h, (heure du Québec), 21 h (heure de France) pour s’inscrire.
• Ces groupes ont jusqu’au 14 décembre 2006, à 15 h (heure du Québec) ou 21 h (heure de France), pour se jumeler en équipes franco-québécoises.
• Les équipes franco-québécoises ont jusqu’au 3 mai 2007 pour déposer leur création Web sur le serveur unique du concours.
• Le dévoilement des lauréats par le jury franco-québécois se fera le 4 juin 2007.
Prix à gagner
Les trois équipes lauréates franco-québécoises (trois élèves québécois et trois élèves français, accompagnés de leurs tuteurs), se verront offrir, un séjour de dix jours en France, du 5 au 15 juillet 2007, pour les lauréats québécois, et au Québec, du 15 au 25 juillet 2007, pour les lauréats français. Ces prix comprennent le transport aérien, le coût des déplacements locaux, le logement, les repas, les activités culturelles et les assurances. Toutes les autres dépenses seront à la charge des gagnants. Chaque séjour comportera un accueil de 3 jours dans les familles des lauréats. Au Québec, l’Association Québec-France aura la responsabilité de l’accueil des lauréats français. En France, la responsabilité de l’accueil des lauréats québécois sera assumée par l’Association France-Québec.
Des commanditaires s’associent au concours en fournissant des récompenses (logiciels, jeux vidéo, livres, abonnements, montants d’argent, …) qui seront remises à des membres d’équipes qui, sans être lauréates, auront été choisies comme équipes méritantes.
Liste des commanditaires :
Québec : Cedrom Sni, Centrale des syndicats du Québec, Communications Cournoyer, Copernic, De Marque, DLL Presse diffusion, Logiciels documens, Druide informatique, Durand Logiciels éducatifs, Les Éditions Flammarion, Les Éditions Jean, Robert (Informag), Les Éditions du Septentrion, Les Éditions Québec Amérique, Les Productions D.L.P., Les Publications TVA, Magazine Atout Micro, Microsoft Canada, Nanouk Multimédia, Planète rebelle et Visicom Media.
France : voir site de l’Association France-Québec.
Responsables :
Au Québec :
Raymond Soucy
Direction de la formation générale des jeunes (MELS)
Webmestre et responsable des opérations du concours pour le Québec
rsoucy.histoirescroisees@globetrotter.net
En France :
Michel Lefranc
Directeur
Association France-Québec
Responsable du concours pour la France
histoires.croisees@france-quebec.asso.fr

La science des rêves

Le film de Michel Gondry La science des rêves prouve hors de tout doute qu’il ne suffit pas d’être ultra créatif pour faire un bon film. À part les deux acteurs au charisme incroyable (Gael Garcia Bernal et Charlotte Gainsbourg), ce film n’a rien d’excitant. Oui, il y a une grande inventivité artistique qui se veut un plongeon direct dans l’onirisme, mais le spectateur, lui, plonge plutôt dans le vide tellement le scénario est mince. On cherche constamment à s’accrocher à quelque chose d’intéressant. Seules les bébelles inventées y parviennent.
Je me suis rendu jusqu’au bout de ce rêve malgré de fortes envies de regarder l’heure régulièrement (pas bon signe ça au cinéma!) et à un certain moment, l’idée de sortir de la salle m’a effleuré l’esprit (encore moins bon signe). Je suis resté pour le sourire de Charlotte et la candeur de Gael. J’aurais été fou de ne pas en profiter!

La sortie des dictionnaires pour la rentrée

Pour sa 40e édition, Le Petit Robert vient de paraître dans une version grandement refondue, avec des ajouts de plus de 500 mots et 700 sens, tandis que 130 auteurs sont nouvellement cités dans les exemples. Je l’avoue, il demeure mon dictionnaire général préféré, pour la richesse de ses définitions et ses nombreux exemples. Ces derniers, en mettant les mots dans différents contextes, nous permettent de mieux en saisir les nuances de sens, en plus de nous indiquer, de cette manière, les prépositions et autres mots qui les accompagnent le plus souvent. Apparemment, je ne suis pas la seule à le préférer aux autres dictionnaires généraux puisque, au palmarès des livres vendus chez Archambault, présenté dans Le Devoir, Le Petit Robert 2207 devance, depuis sa sortie, Le Petit Larousse illustré 2007.
Et vous, de quel dictionnaire général de la langue française vous servez-vous le plus souvent et pour quelles raisons? « Vendez-le-nous », vous pourriez ainsi rendre service à d’autres, car souvent nous nous attachons à « nos » ouvrages et, ainsi, nous en arrivons à en négliger d’autres qui pourraient nous être plus utiles dans certaines circonstances.
J’apprenais par ailleurs, dans Le Devoir des samedi et dimanche 12 et 13 août dernier, que Québec Amérique prévoit lancer cet automne un CD-ROM de la dernière édition (2003) du Multidictionnaire. Devons-nous vraiment nous en réjouir, puisqu’il est prévu que cet ouvrage sera réédité dès l’an prochain dans son format papier? Comme il serait étonnant qu’une nouvelle version électronique sorte à nouveau en 2008, le plus récent CD-ROM aura donc cinq ans à rattraper l’année prochaine par rapport à l’édition traditionnelle, ce qui n’incite pas tellement à accroître son utilisation sous cette forme. Dommage, car c’est celle que je préfère, que je considère beaucoup plus pratique.

Courriel ou blogue?

Je reçois beaucoup de commentaires par courriel concernant la parution de mon livre sur la révision linguistique. Dommage! J’aurais souhaité qu’ils fassent plutôt l’objet de commentaires sur ce blogue. Pourquoi? D’abord, pour que je ne sois pas la seule à en profiter. Et aussi, afin que nous nous en servions pour échanger.
Ainsi, quelqu’un me faisait remarquer qu’il avait déjà bavardé en ligne avec une personne dont le code était Septentrion… Il y a de ces hasards, parfois. Je l’ai quand même assuré qu’il ne s’agissait pas de moi. Puis, par curiosité, j’ai fait une recherche sur ce mot avec l’aide de Google, qui m’a répertorié… 469 000 pages. Non, je ne les ai pas consultées. Le Robert qualifie le mot septentrion de poétique et vieilli. C’est vrai que c’est un « beau mot », à mon avis; il est mélodieux et a un pouvoir évocateur. Encore faut-il savoir ce qu’il signifie. Si son étymologie vous intéresse, vous aurez plus d’information là-dessus sur le site de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Septentrion.
Je me permets de citer deux autres « commentaires » qui m’ont été transmis par courriel, simplement, cette fois, parce qu’ils m’ont fait plaisir :
« C’est l’ouvrage inespéré, un partage de connaissances, enfin! »
« Ben oui, je voulais l’acheter moi aussi ce livre. Ce soir, il n’en restait plus chez Pantoute. C’est bon signe pour l’auteur! Mais on va en trouver une copie, c’est sûr… »
Oui, c’est sûr, mais vous pouvez aussi demander à votre libraire d’en commander (pour que, autant que possible, il n’en manque pas à l’avenir), tout comme vous avez le loisir de le faire venir directement à partir de ce site. Quoique ce ne soit pas son objectif premier (voir le billet du 22 septembre de Gilles Herman, dans la section « Nouvelles », intitulé Vendre ou ne pas vendre?).
Il y avait beaucoup d’autres commentaires de la sorte, dont je vous fais grâce. Puis, le dernier message que j’ai reçu cette semaine est celui d’une amie. Elle m’informait qu’elle a un condo à vendre à Québec, dont voici l’adresse : http://www.duproprio.com/43576. Puisque l’on confond courriel et blogue, je peux bien faire l’inverse. À moins que nous nous réajustions…

Hadassa

Jusqu’à maintenant, la plus belle surprise de la rentrée littéraire se nomme Hadassa (Leméac). Écrit par Myriam Beaudoin, une jeune et talentueuse auteure, ce roman nous fait pénétrer dans l’univers des juifs hassidiques de Montréal. Le roman débute alors qu’une enseignante catholique doit donner son premier cours de français à de jeunes filles juives de 11-12 ans. C’est, en quelque sorte, le choc des cultures. Elle s’attache particulièrement à l’une d’entre elles prénommée Hadassa. Et là, on entre dans un univers ahurissant. On est projeté dans un tout autre monde alors qu’il est tout près de nous.
Le plus remarquable dans le travail d’écriture de Myriam Beaudoin est qu’elle semble mettre tout son talent uniquement au profit de son écriture. Elle ne cherche jamais à épater la galerie. Au contraire, tout est d’une simplicité, d’une sincérité et d’un respect étonnant. C’est ce qui fait toute la force de ce roman. Dès les premières lignes, elle installe une ambiance forte qui nous rend captif du début à la fin. De par sa singularité, Myriam Beaudoin se distingue et apporte une voix nouvelle au paysage littéraire québécois.
Je vous laisse sur cet extrait:
« On m’offrit alors un budget de cinq cents dollars, une minuscule pièce, sombre et froide, attenante au gymnase, et on exigea que chaque nouveau titre passe au comité de censure. Habituées depuis la maternelle, les filles ne chercheraient pas à savoir pourquoi, dans les nouveaux livres, un trait de feutre noir couvrait les jambes et les bras nus, les cochons et les églises, ni pourquoi plusieurs fois par page, des mots étaient rayés et remplacés par des termes manuscrits. »
Pour en savoir plus sur l’auteure: http://myriambeaudoin.com/

Vendre ou ne pas vendre ?

Depuis plusieurs semaines, ma conscience me travaille quant au fait de vendre directement nos livres sur notre site Internet.
Nos livres sont disponibles dans toutes les librairies du Québec, soit en rayon ou sur commande. Dimédia, notre distributeur, répond aux demandes dans des délais très brefs et une commande en libraire ne devrait jamais dépasser les 10 jours.
En offrant de commander les livres sur notre site, montre-t-on un manque de respect envers notre premier allié : le libraire ? L’expérience nous montre que l’on ne s’adresse pas à la même clientèle. Nos commandes partent pour la plupart en région ou à l’extérieur : Canada, États-Unis et Europe.
Bien sûr, nous pourrions du moins rediriger les lecteurs vers une librairie en ligne comme Pantoute, Renaud-Bray,Archambault voir Amazon. Par contre, il faudrait que l’intégration soit parfaite. On ne peut pas demander à un internaute qui a fait sa recherche sur notre site de recommencer chez un libraire virtuel. Faut-il alors favoriser un libraire plus qu’un autre ?
Finalement, le développement d’un site Internet coûte assez cher. Nous sommes fiers de pouvoir dire que nous sommes en ligne depuis 1995. Chaque année, nous apportons des améliorations sur notre site. Parfois de petits changements, parfois des transformations importantes. Actuellement, les ventes que nous réalisons couvrent l’hébergement, le développement et la maintenance du site. Opération nulle.
La question vaut aussi pour l’ensemble de la profession. Est-il temps de sonner la cloche ?
Si le volume des commandes devait s’accroître, nous irions sans hésitation vers un partenariat avec un libraire. Nous n’avons ni le temps ni l’espace requis pour y faire face, nous préférons mettre notre énergie dans l’édition.
En attendant de trancher, nous continuerons d’offrir ce service. La chaîne du livre est complexe, chacun cherchant à assurer sa rentabilité (pour ne pas dire sa survie) dans un contexte parfois difficile. L’avenir nous annonce l’arrivée et la domination du livre électronique. Le libraire qui a pignon sur rue est-il appelé à disparaître ?

Gilles Herman

Rencontre sur la nouvelle orthographe

J’apprends à l’instant qu’une rencontre aura lieu à Montréal, lundi prochain, sur la nouvelle orthographe. Voici les informations qui vous seront utiles si vous souhaitez (et pouvez) vous y rendre. Merci à Lucie Archambault pour cette information (qui a souhaité que je fasse l’annonce moi-même) :
Les Belles soirées et matinées à Longueuil
Université de Montréal
Campus Longueuil
La nouvelle orthographe
Le lundi 25 septembre, de 13 h 30 à 16 h
25 $
Inscription ou renseignements : (514) 343-2020 ou 1 877 651-4777
www.bellesoirees.umontreal.ca

Salon du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Les auteurs du Septentrion seront présents au Salon du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui se tiendra du 28 septembre au 1 er octobre au Centre des congrès Holiday Inn Saguenay.
Jeudi 28 septembre 19:00
Conférence de Line Rainville
Bibliothèque de Mashteuiash
Vendredi 29 septembre 19:00
Place Abitibi-Consolidated
Table ronde : « 150 ans de mariage réussi …? »
Animée par Monsieur Pierre Gill

En 2006, Mashteuiatsh célèbre ses 150 ans d’histoire. L’occasion est propice à la reconnaissance des Premières Nations, les Pekuakamiulnuatsh, qui y vivent depuis le début, et qui sont présents sur l’ensemble du territoire depuis des millénaires. Comment se sont déroulées les relations entre Blancs et Autochtones durant toutes ces années ? Existe-t-il une véritable harmonie entre les peuples ? Le choc culturel engendré par la création des réserves a-t-il favorisé un climat propice aux échanges ou au génocide ?
Les intervenants :
Madame Line Rainville, auteure Saisons atikamekw
Monsieur Serge Bouchard, anthropologue et auteur, Les Corneilles ne sont pas les épouses des Corbeaux
Monsieur Gilbert Dominique, chef de Mashteuiatsh
Samedi le 30 septembre 14:00
Place des médias
Enregistrement de l’émission Vous m’en lirez tant
Raymond Cloutier reçoit Julie Hubert, La Peur au ventre
Dimanche le 1er octobre 15:20
Place Abitibi-Consolidated
Table ronde:«La mondialisation: menace ou richesse?»
Animé par Denise Turcotte
Christian Dufour, Le Défi français, Geneviève Nootens et Claude Vaillancourt
Séances de dédicace Stand 93
Nelson Martin-Dawson, Feu, fourrures, fléaux et foi foudroyèrent les Montagnais
Jeudi 19:00-20:00
Vendredi 19:00-20:00
Samedi 14:00-15:00
Dimanche 13:00-14:00
Julie Hubert, La Peur au ventre
Samedi 12:00-13:30 et 15:00-17:00
Sophie Imbeault, Les Tarieu de Lanaudière
En permanence
Line Rainville, Saisons atikamekw
Vendredi 20:00-21:00
Samedi 12:00-13:00
Christian Dufour, Le Défi français
Samedi 19:00-20:00
Dimanche 16:00-17:00