Prochaine édition

Mon éditeur me demande de commencer à penser à la prochaine édition de La Révision linguistique en français. Je vous invite donc à m’informer de tout ce que vous avez trouvé qui devrait être corrigé, si vous ne l’avez déjà fait (j’ai pris note de tous les commentaires qui m’ont été transmis jusqu’à maintenant). Et si, à votre avis, il y a des manques importants, c’est également le temps de m’en faire part.
Merci d’avance pour ce cadeau de Noël. En échange, je vous livrerai peut-être la deuxième édition pour Pâques. D’ici là, je vous souhaite de joyeuses fêtes.

8 réflexions au sujet de « Prochaine édition »

  1. Bonjour Ginette,
    J’ai terminé mon congé de maternité en octobre et pour me replonger dans le bain, j’ai lu avec un intérêt soutenu votre première édition de La révision linguistique en français. J’en ai fait ma lecture de chevet pendant plusieurs soirées, mais au lit je ne lis jamais avec un crayon (ce n’est pas l’endroit pour le travail). J’avais cependant remarqué quelques coquilles que je vais tenter de retrouver pendant le congé des Fêtes.
    Voici une question que je me pose de plus en plus souvent et qui serait peut-être un sujet intéressant à inclure dans la section des tarifs. Je fais parfois la révision de documents très courts. Il arrive que le travail me prenne à peine quinze minutes. J’hésite toujours quand vient le temps de la facturation. Le quart du tarif horaire me semble insuffisant, puisque c’est un document qui parfois porte toute l’image du client auprès du public et qui est publié en de très nombreux exemplaires… Mais sinon, comment établir le prix pour une telle révision?
    Merci,
    Annie Pronovost

  2. Bonjour Annie,
    Personnellement, je facture à l’heure, à l’exception de quelques soumissions annuelles et de contrats à forfait occasionnels. Dans les trois cas, je ne tiens jamais compte de l’importance du document ni de sa diffusion pour déterminer les prix. Le tarif à l’heure m’apparaît le plus équitable pour tout le monde, puisque le donneur d’ouvrage ne nous paie que pour le temps que nous avons travaillé pour lui et que nous, nous sommes payés pour tout ce temps (contrairement aux deux autres modes mentionnés où, la plupart du temps, il y a un perdant). Tenir compte de l’impact du document m’apparaîtrait passablement compliqué; cela voudrait dire qu’un document «moins important» (document interne, par exemple) devrait être moins payé? Et qui déterminerait cette valeur chaque fois?
    Je suis bien curieuse de savoir ce qu’en pensent d’autres réviseurs et comment ils procèdent. J’espère qu’ils viendront alimenter notre discussion. D’ici là je vous souhaite de joyeuses fêtes.

  3. Bonjour Madame Lachance,
    je dévore avec grand intérêt votre livre traitant de la révision linguistique. J’en suis à mes premières armes dans ce métier. Je voulais seulement vous souligner une petite coquille parue à la page 31. Le mot « contri-bue » ne prend pas de césure à cet endroit.
    Continuez votre bon travail. Ce volume est exactement ce que je recherchais pour parfaire mes connaissances dans ce domaine. Au plaisir de vous lire bientôt.

  4. J’ai lu d’une traite votre livre et j’ai bien aimé.
    À noter que Le Petit Robert peut être téléchargé sur le disque dur.
    Page 163, vous écrivez « tout débuts », mais je n’ai trouvé que « tous débuts » sur le site du Président de la République. http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais/interventions/discours_et_declarations/2007/janvier/allocution_a_l_occasion_de_la_ceremonie_des_voeux_aux_correziens.69798.html.
    Également, j’ai un cabinet de révision/traduction et je fais appel à plus de 15 pigistes réguliers. Je suis toujours à la recherche de perles rares en révision. Le tarif offert est de 50 $/heure. Est-ce possibble d’afficher mon offre sur votre site?
    Merci.

  5. On ne doit écrire ni «tout débuts» ni «tous débuts», mais bien «tout premiers débuts» (voir le Multidictionnaire, à l’entrée «tout»).
    Quant à votre offre, elle se trouve automatiquement affichée avec la publication de votre commentaire. À ce tarif-là, je risque de recevoir une quantité impressionnante de candidatures. Et je vous avouerai que je serais moi-même intéressée…

  6. Bonjour Madame Lachance,
    Je suis traductrice, originaire de Québec, mais résidant à Londres depuis 1979.
    Votre livre a apporté beaucoup de réponses à mes questions en plus de confirmer d’autres points d’interrogation qui revenaient souvent au cours de révisions de traductions.
    Je voulais souligner un erreur à la page 123, première ligne, où « en campagne » devrait se lire « à la campagne ».
    Merci et bon courage dans vos projets.
    Marie

  7. J’en suis à retourner dans le passé, lisant les commentaires ayant trait directement à votre livre. Vous le savez combien cela m’intéresse. J’en profite pour glisser une question à laquelle vous avez peut-être déjà répondue (vous me le direz alors).
    Comment expliquez vous que nous retrouvons beaucoup plus d’erreurs de toutes les sortes dans nos livres. Quant à moi, j’en suis effarée ! Il est excessivement rare que j’en retrouve aucune, sinon la moyenne est malheureusement de trois à quatre par publication. Et là, j’apprends que même dans votre livre, il y en a …
    C’est une question qui me turlupine depuis longtemps.

  8. Je n’ai pas de réponse «scientifique» à votre question. Pour ma part, je n’ai jamais lu un livre sans y voir de fautes. Quant à ce livre-ci, sachez que des fautes se sont «ajoutées» à la suite de ma dernière lecture; c’est dire que la mise en pages a été modifiée, je ne saurais vous dire pour quelle raison. C’est ce qui est arrivé, par exemple, avec la coquille signalée par une lectrice, à la page 31, soit la coupure du verbe «contribuent». Dans la dernière version que j’ai vue, le trait d’union était en fin de ligne. Ce genre de coquilles n’est jamais une faute oubliée, car c’est trop évident pour tout le monde. De même, des bouts de phrases n’ont pas été copiés à des ajouts que j’avais fournis sur disquette (ex.: à la deuxième ligne de la page 48) et une erreur a été faite en transcrivant des corrections à la main dans le texte de la page 118. Voilà pour certaines fautes. Quant à d’autres, elles m’ont tout simplement échappé (comme les «tout débuts», plutôt que les «tout premiers débuts» et «en campagne», plutôt que «à la campagne»). Et là, je dois dire que j’ai constaté qu’il est très difficile de réviser son propre texte, car l’esprit est beaucoup trop absorbé par le contenu; c’est le genre d’erreur qu’on voit une fois qu’on est devenu lectrice de son texte, c’est-à-dire une fois qu’il est publié.

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