Perreau et la lune

Bref retour sur le magnifique spectacle de Yann Perreau vu au Petit Champlain jeudi soir en très bonne compagnie (un salut particulier aux pipelettes de la belle ville;-).
Perreau fait une démonstration étonnante de l’art de la scène (plusieurs artistes devraient le prendre comme modèle). Il habite complètement l’espace de par sa présence physique et aussi grâce à toute l’intensité émotive qu’ill insuffle à ses chansons qu’il revisite en les dépouillant de tout artifice. Ça donne un spectacle aux allures de cabaret à la fois drôle, poétique et intimiste. Dans cette formule, le charisme de Perreau opère à plein régime (il n’y a pas que les filles que ça dérange, croyez-moi!).
Perreau et la lune est un spectacle que je qualifierais d’intégral offert par un artiste intègre qui ne donne que ce qu’il est et il en a beaucoup a donné. Tellement, qu’après, il n’a pas hésité à se mélanger à la foule dans le hall du Petit Champlain pour bavarder avec le public qui s’était déplacé pour le voir.
Généreux, l’artiste. Vraiment.

5 réflexions au sujet de « Perreau et la lune »

  1. Comme nous avons pu le constater, la poésie de Yann t’a inspiré des surnoms plutôt… imaginatifs.
    Super soirée que nous avons passé, il faudrait récidiver plus souvent!

  2. Sophie: oui, il faudra récidiver. Avec Sttellla peut-être?
    mhv: Oui (en espérant que les Pipelettes soient des nôtres également?)!

  3. Les Pipelettes seront là, prêtes à récidiver! Mais la prochaine fois, tu pourrais peut-être nous accompagner à la Loge avant de traverser la rive.
    So : le terme pipelet/pipelette provient d’un personnage des « Mystères de Paris »… Ça veut également dire : personne bavarde, qui aime les potins. Pfff!

  4. Je termine la lecture de « La villa des hommes » de Denis Gjed.Un livre intelligent qui fait travailler nos méninges ( re: mathématiques) mais qui a également de beaux clins d’oeil à l’amitié entre hommes.Même si le tout se passe en milieu psychiatrique, ce n’est pas lourd du tout. L’écriture est également belle et le sujet magnifiquement traité. Une belle découverte en cette rentrée littéraire.

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