Ça fait déjà trois jours que je suis revenu de Gatineau. La tempête de neige qui sévit actuellement me force à me reposer. J’en profite pour vous faire un petit bilan de mon séjour tout près de la frontière ontarienne.
Je suis très satisfait de mon premier mandat à l’extérieur en tant que resposnable des communications chez Septentrion. D’autant plus que j’étais le seul représentant sur place de la maison. C’était également la première fois que j’assistais au Salon du livre de l’Outaouais. On m’en avait dit le plus grand bien. Certains allaient même jusqu’à dire qu’après celui de Montréal et Québec c’était le plus intéressant. Évidemment, il n’en a pas l’envergure, mais j’abonderais également dans ce sens.
Pour qu’un Salon du livre soit réussi, l’emplacement y est pour beaucoup. Un espace aéré et bien aménagé aide à créer une ambiance propice à ce genre d’événement. Beaucoup de petits salons régionaux ne bénéficient malheureusement pas d’un tel lieu. Ce n’est pas le cas ici. Le Palais des congrès de Gatineau est un bel endroit pour un salon. L’organisation offre un bel accueil et un bon support aux exposants, grâce, entre autre, à la présence des bénévoles.
Côté clientèle, j’ai apprécié la curiosité des visiteurs qui ne s’intéressaient pas qu’aux grosses nouveautés prévisibles. Au niveau de l’achalandage, ce n’était pas la cohue mais ce n’était jamais morne non plus. Un bel équilibre.
Un Salon c’est aussi le moment de retrouver des gens du milieu qu’on connaît et d’en découvrir de nouveaux. On se salue au passage, on s’arrête de temps en temps pour une petite jasette, on sert des mains et on s’entraide à l’occasion. J’en ai évidemment profité pour jouer au libraire.
Et Gatineau dans tout ça? Ce que je connais de cette ville, c’est le trajet de vingt-cinq minutes que je faisais à pied de l’hôtel au salon avant et après mon douze heures de travail. En cinq jours, j’ai pu me l’approprier. Je sais qu’il y a beaucoup de pizzérias dans le coin (allez savoir pourquoi?), il y a de charmants petits cafés que j’aurais aimés découvrir . Des restaurants aussi. J’en profiterai peut-être davantage l’an prochain car je compte bien être de la prochaine édition.
Et je termine sur une blague de mon cru: vous savez comment on appelle les résidents de la nouvelle ville unifiée de Gatineau? Réponse: des Gatignoles
8 réflexions au sujet de « Salon du livre de l’Outaouais – le retour »
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contente que tu apprécies le coin malgré tout ! les pizzerias ? hum tu devais être logé à Gatineau alors !
En tout cas, je suis bien contente d’avoir fait ta connaissance !
Et comment s’appellent les habitants de Jönköping?
Gatineau est la ville au Québec où le taux d’obésité est le plus haut.
Ça explique peut-être les pizzerias !
J’ai appris cela, et maintes autres choses, dans Pour une ville qui marche, chez Écosociété. Yay !
Mrs Pillsbury: merci à toi d’être venue me saluer avec ton charmant petit Jacob
Chantalo: c’est une colle ça, hein? Je tente une réponse: les jeunes magasineux!
Pierre-Luc: disons que les pizzerias en abondance ne doivent pas aider!
Ah! Tu me fais penser que le nôtre (Salon du livre de Québec) s’en vient dans un mois! J’ai vraiment hâte et j’en profiterai moi aussi pour aller te saluer.
Pierre-Luc, il faut considérer qu’une bonne partie de la population d’ici est non seulement adepte des pizzérias (souvent par dépit) mais en plus, fonctionnaire ! Alors, on finit tous par attraper ce que j’appelle le « syndrôme du fonctionnaire », i.e. la taille s’épaissit, les fesses deviennent molles et on s’abrutit ! LOL
Bonjour Eric,
Enfin un coup de coeur dans ce nouvel arrivage d’hiver.Oui, j’ai vraiment aimé « Parades » de Bernard Souviraa,roman de la quête d’identité , de l’amour non vécu. Écrit dans une belle langue, quelques mots recherchés, jamais obscène, juste à la limite; ce roman m’a vraiement pris aux tripes; je l’ai lu en quelques jours.Je vais sûrement me procurer son premier roman : » L’Oeil du maître ».Je crois que tu aimerais.
denis, c’est noté. Je t’en reparle.