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Les services de presse

Les carnets jouissent d’une certaine popularité dans la blogosphère. Mais dans le monde réel, ils sont hélas trop peu connus. Dans l’effervescence des parutions printanières, comment sortir du lot ? Première étape, s’assurer que les paquets soient ouverts… ça paraît trivial mais les recherchistes et journalistes sont tellement sollicités que plusieurs paquets prennent la poussière sur des tablettes.
Avant même de l’ouvrir, Josée Morissette, notre attachée de presse, tenait à en afficher le contenu par une étiquette dans le coin supérieur gauche.
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À l’intérieur de l’enveloppe, des livres, une invitation au lancement ainsi qu’un dossier de presse. Nous avons la chance d’avoir déjà réussi à faire parler des livres avant même leur parution, il faut faire comprendre qu’il s’agit là d’un évènement important.
Et tant qu’à pousser le détail, que choisir comme attache pour faire tenir les feuilles ?
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Oui oui, un nonos de Lucie ! En espérant que cela rapporte.

Agent 0015$ (plus taxes)

Dimanche soir dernier, au resto, Père indigne s’est attaqué aux choses sérieuses.
– Bon, maintenant que tu vas devenir une vedette, tu as absolument besoin d’un amant.
– Ah!
– Heu, pardon, je veux dire d’un agent.
– Ah…
– Et je connais quelqu’un qui fera parfaitement l’affaire!
– Ah?
– Moi.
– Hm.
– Regarde, c’est comme ce soir. On est mal parti.
– Ah bon?
– Ben oui. On est au resto. Devant des serveurs, des clients… Tu saisis ce qu’on aurait dû faire?
– Commander la soupe de poisson au lieu de la salade?
– Non, je n’échangerai pas ma soupe de poisson contre ta salade, et non, ce n’est pas ce qu’on aurait dû faire.
– Oh.
– On aurait dû emballer ton livre avec du papier cadeau. Là, j’aurais profité d’un moment de relâchement dans la conversation générale des autres clients pour t’offrir le paquet. « Tiens, chérie », j’aurais dit. « Tu en rêvais tellement! » Et toi, tu aurais déballé le cadeau, puis, apercevant ton livre, tu te serais exclamée « OH! Mon amour! (Tout le monde se serait tourné pour regarder.) PAS LE LIVRE DE MÈRE INDIGNE! Il est déjà sorti? J’ai SI HÂTE de le lire! Elle est tellement HI-LA-RAN-TE! » Là, tu m’embrasserais à pleine bouche et ensuite, j’irais aux toilettes…
– Il y a un lien de cause à effet?
– Non! J’irais aux toilettes pendant que tu…
– … finirais ta soupe de poisson?
– NON! J’irais au toilettes pendant que tu feuilleterais ton livre en t’esclaffant à qui mieux mieux. Résultat? Deux copies de vendues, minimum.
– Mais y’a juste des Anglos dans ce resto. Ça ne fonctionnerait pas du tout.
– Hum. Ouais. En tout cas, j’ai dit à ma mère que tu lui en enverrais une copie dédicacée à condition qu’elle aille se promener avec au parc municipal en s’esclaffant à qui mieux mieux.
– Super, mon chéri. Tu es génial. Et… hum… dis donc? Est-ce que tu vas la terminer, ta soupe de poisson?

Contes à rebours

À quelques jours de la parution, ça aurait été pertinent que je vous parle de la façon qu’Un taxi la nuit est construit. J’aurais pu m’étendre sur ses textes qui conservent la chronologie inversée inhérente au mode blogue. Ça aurait été également de bon aloi que je m’attarde sur l’évolution qu’a subie mon écriture lors de ces deux années de création. Que je vous parle aussi, des livres que je lis, des auteurs qui m’inspirent, de la place qu’occupe la littérature dans ma vie. Ça aurait la moindre des choses que je vous entretienne là-dessus. Mais ce soir, je ne trouve pas les mots.
En fait mes mots, je les ai récupérés aujourd’hui dans un paquet à mon intention à la gare d’autobus. Je tiens entre les mains ce livre, mon livre. J’ai dans le nez l’odeur de l’encre et dans les yeux, ces mots, les miens. Pourtant, je ne trouve pas ceux qui exprimeraient la joie que je ressens. Ni ceux qui expliqueraient les petits pincements au coeur…
Je suis toutefois un peu déçu… Que vous ne puissiez en profiter dès maintenant.
Plus que quelques heures avant de mettre la main sur ces contes à rebours.
Vous ne perdez rien pour attendre!

Et si je meurs ce week-end, hein?

Bon, une autre face cachée de l’édition: l’auteur qui ne reçoit pas ses livres le jour où on lui avait promis que.
Et si je meurs demain? Mais oui, si je meurs demain, je vais mourir sans avoir tenu mon livre entre mes mains. Vous imaginez la tragédie? Bon, y’a Père indigne qui dit que je mourrais aussi sans avoir vu grandir mes enfants, et bla bla bla, je sais, on n’a plus le droit de s’énerver pour rien, en ce bas monde. Mais j’ai pas mon livre alors que je devais l’avoir aujourd’hui, voilà.
Peut-être que c’est mon rêve de la nuit dernière, peut-être qu’il était prémonitoire? J’ai rêvé que je devais aller à mon lancement, mais que ce que je lançais, c’était une gamme de produits de beauté. Et personne ne voulait me maquiller avant la présentation, ils croyaient tous que je pouvais le faire moi-même. C’étaient eux qui rêvaient, ma parole! Et la gamme de maquillage, c’était sur le thème de la grande Catherine de Russie. Mais j’étais habillée en leggings zébrés. Le plus drôle, c’est que je n’étais pas énervée du tout. Rien à cirer, du maquillage et de l’habit à la Georges de la Jungle. J’assumais totalement. J’avais un diadème en toc et qui me tombait sur les yeux, mais je trouvais ça très classe.
Zen, j’étais.
C’est probablement ça qu’ils ont senti, les livreurs de mes Chroniques. Que j’étais zen. Relax. Que je pouvais passer le week-end sans m’enfouir le nez dans les pages de mon livre fraîchement imprimé. Mon livre. Mon amour. Mon bébé.
Eh ben ils se trompent. C’est pas mêlant, je suis tellement dans tous mes états que j’apprécierais presque une bonne gastro, pour me changer les idées.
(Est-ce que j’ai vraiment écrit ce que je crois que je viens d’écrire, moi? Ça rend les gens fous, l’édition.)
Mise à jour: (Comme je l’avais prévu, ) ils ont eu pitié. Je recevrai mon livre par bus à 15 heures aujourd’hui! Bon, c’est sûr, je peux mourir d’ici 15 heures, mais ça ne me trotte plus trop dans la tête…

Oui mais quand est-ce qu’on les verra ?

Et bien Dimédia, notre distributeur, recevra les livres jeudi 8 mars. Dès 16h, la course contre la montre commence. Dans leurs entrepôts, les employés s’affairent à remplir des boîtes. En effet, chaque librairie a commandé un certain nombre des nouveautés publiées par les éditeurs distribués par Dimédia. C’est ce qu’on appelle l’office.
Les livres mis à l’office sont donc facturés et envoyés en camion à travers la province. Au plus tard mardi, toutes les librairies auront reçu leurs boîtes, avec nos trois carnets précieusement emballés. Ensuite, tout dépend de la rapidité du libraire. Certains défont leurs envois la journée même tandis que pour d’autres cela peut prendre un ou deux jours pour traiter les arrivées.
On peut donc dire que jeudi 15 mars, les livres orneront les tablettes de vos librairies préférées. Les dés sont jetés. Reste à voir si le public réservera un bon accueil aux livres.

Joie.

Y’a tout de même certains privilèges à être la boîte web de l’éditeur indigne. En plus d’avoir un plaisir fou à faire ce blogue, voilà qu’une belle boîte vient d’arriver, comme par magie, sur mon bureau! Je suis certain que je vais faire des jaloux, mais les merveilleux ouvrages sont devant moi (et ils sentent bons en plus!).
Moi, des livres de bloggueurs, j’imaginais ça énorme! Mais non, ils sont tout petits, très jolis, j’aime beaucoup.
(Comment je vais faire pour travailler moi aujourd’hui? Merci Gilles!)

1… 2… 3… Soleil !

Voilà, les trois livres sont maintenant côte à côte sur mon bureau. Et franchement, on est satisfait sur toute la ligne. D’abors ils sont beaux. Attirants. Sexys ! Ensuite, en les feuilletant, on découvre rapidement que chacun a sa personnalité. Pas question de sacrifier son originalité sur l’autel de la collection.
Vendredi soir, trois auteurs devraient afficher un sourire radieux en serrant entre leurs mains l’objet tant attendu. Enfin, c’est comme ça que l’imagine l’éditeur.
Déjà les demandes de services de presse affluent. Elle-Québec, Châtelaine et Coup de pouce saluent à leur manière la publication des carnets. Ça ne fait que commencer (espère-t-on).
J’en profite pour vous réinviter toutes et tous au lancement de ces trois livres le 16 mars à la salle Les Brasseurs à Montréal. Lancement suivi d’un gros party soulignant les 7 ans du YULblog. Oyé oyé, la blogosphère est en fête !
D’ailleurs c’est ce soir que se tient le YULblog mensuel… peut-être y croiserez-vous une jeune femme tenant sous le bras un petit carnet rouge ?

Déjà 7 ans…

J’ignore si vous le saviez, mais le lancement des livres (vendredi le 16!) sera suivi des célébrations du 7e anniversaire du YULblog, le point de rencontre mensuel des bloggueurs montréalais. C’est au même endroit, donc c’est simple d’y finir la soirée!
Les détails sont ici: YULBlog 7.

Lucie à la niche

Ce matin, nous avons eu la surprise de recevoir Lucie le chien. Bien empilés dans leur boîte, les livres auraient encore été tout chaud si il ne faisait pas -30 000ºC dehors. Un temps à ne pas mettre un chien dehors…
Une livraison deux jours en avance, voilà qui fait plaisir ! Hélas pour vous, cela ne veut pas dire un livre deux jours plus tôt en librairie.

Je croise les doigts… [troisième partie]

Tour à Montmagny pour un OK de presse
Hier, l’éditeur et moi sommes allés approuver les couvertures avant leur impression finale, chez Marquis. Nous voulions être certains que nos choix de couleurs et que l’effet escompté soient respectés.
En primeur donc, voici ces trois petites photos:
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Première couche d’encre pour les couvertures (leur couleur)
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Impression de la couleur d’Un taxi la nuit
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La couverture finale des Chroniques