Archives pour la catégorie Sous la couverture

Quelque mille mots de plus…

Une question qu’on me pose souvent dans ma correspondance et dans les commentaires sur Un taxi la nuit. Est-ce qu’il y aura des photos dans le livre?
Oh! Que oui! Plus d’une trentaine de photographies vont venir rythmer les textes. La même approche que sur le blogue finalement.
Au départ, il était prévu d’en faire paraître une douzaine. Mais comme l’impression couleur venait augmenter les coûts et que l’éditeur voulait garder un prix uniforme pour les trois livres, j’ai accepté de les faire publier en noir et blanc. Je pouvais ainsi en proposer quelques-unes de plus qui me tenaient vraiment à coeur.
La photographie est un art que je continue toujours à apprivoiser. Je ne me considère pas comme un professionnel de la chose. Pourtant, j’y ai découvert une véritable passion. Elle m’a permis de voir, de vivre ma ville avec un oeil nouveau. Les soirs où les clients ne se bousculent pas, je sors l’appareil et écume les rues de Montréal à l’affût d’une image qui va faire ma nuit. Au fil des mois, j’ai expérimenté de nouvelles techniques, de nouvelles approches pour me familiariser avec cette discipline. L’appareil que j’utilise est somme toute modeste. Je me vois mal faire des photos en mouvement avec du matériel de valeur. Y’ a aussi le fait que je ne sais jamais si je ne me ferai pas braquer par le prochain passager. Ne faut pas tenter le diable…
Les photographies qui feront partie de l’ouvrage représentent beaucoup pour moi. Chacune d’elles m’ont permis d’élargir encore un peu plus mes horizons. J’espère qu’elles élargiront les vôtres.

Je croise les doigts… [deuxième partie]

Anecdote
Aujourd’hui, nous avons approuvé les épreuves couleurs des couvertures. Pour être franc, il y a seulement Les Chroniques qui a été approuvé en fin de compte…
Pour taxi, l’imprimeur s’est carrément trompé de fichier et à mal imprimé l’effet de superposition des deux encres!
Puis, en ce qui concerne Lucie, là c’était de ma faute. J’avoue. Mais attention là, c’était seulement le signet qui avait un petit problème. Le signet seulement, c’est pas si grave. De toute façon, tout est corrigé maintenant!
Ça reste tout de même gênant. Mais, les erreurs qui restent le sont davantage…
Vous voulez un exemple ?
Allez dans la section des nouveautés à la librairie la plus près de chez-vous. Cherchez (ou demandez [et achetez]) le titre Les Battures de la collection Hamac… Tournez le roman. Ouvrez le livre sur la troisième de couverture. À droite, il y a un petit explicatif sur la collection. Dans le bas est énnuméré les autres titres d’Hamac. J’y ai donc rajouté le titre précédemment publié, celui de Guildor Michaud, Le Morveux… J’y ai fait une erreur, laquelle ?
À suivre

L’épreuve du lancer du livre

Depuis que je sais que je vais devenir une vedette, je n’arrête pas de penser à l’endroit où il faudrait que je me tienne pour que les gens sachent vraiment que je suis une vedette. Parce que voyez-vous, ça n’est pas gagné d’avance.
Par exemple, si je décide de me tenir dans un ascenseur et que Jean-Paul Belmondo y monte avec moi, il ne pourra pas spontanément savoir que la vedette, c’est moi et pas lui. Si je me tiens au milieu d’un champ de patates avec mon livre sous le bras, les gens vont peut-être penser que je suis une artiste dans son installation, mais pas une vedette. Si je me tiens chez Toqué, les gens vont peut-être penser que je suis une vedette, mais seulement jusqu’à ce qu’on appelle la police parce que je me suis enfuie sans payer.
Bref, le casse-tête.
Heureusement, cependant, j’ai un éditeur fantastique qui a trouvé une solution géniale à mon problème. En effet, vous remarquerez qu’on va bientôt procéder au lancer du livre (ou plutôt des livres; ça va être tellement agréable, ça serait dommage qu’on n’en lance qu’un seul). Et où donc? SUR LE PLATEAU MONT-ROYAL. Ça y est. Problème résolu. Je vais autographier des livres dans une salle sur le plateau, ergo, je suis une vedette. Merci, Éditeur chéri! Je vous dois tout.
Sans blague, venez-y nombreux et surtout nombreuses, car non seulement il y aura de la bière, mais il y aura aussi, pour autographier votre beau livre vert tout neuf, Père indigne et… et… Jean-Louis!!! Mais oui, il existe vraiment! En plus, Père indigne et lui sont beaux comme des Dieux belges! Et mesdames, sachez que je milite activement pour que JL porte ses bobettes par-dessus son pantalon — ce qui ferait de très belles photos-souvenir, convenons-en. Bref, un rendez-vous à ne pas manquer.
Dernière chose: je ne sais pas si vous aviez remarqué, mais Éditeur indigne a mis en douce des extraits PDF de nos livres sur le site que vous consultez présentement. (Mais oui, en douce. Mais ce n’est pas grave, on l’aime quand même, et puis de toute manière, on lui a cédé nos droits.) La surprise, c’est que, dans l’extrait de mon livre, se trouve la préface de Père indigne, que vous pouvez lire dès maintenant!
D’ailleurs, je vous laisse y aller, j’ai quand même du travail.
P.S. Le gars du Web vient tout juste de mettre des liens vers les extraits de tout le monde. Merci, gars du Web!

Invitation au lancement

Est-ce que Mère Indigne porte vraiment des blouses tachées ? Pierre-Léon est-il aussi sexy que Patrick Huard ? Lucie le chien a-t-elle déménagé à Montréal ?
Pour obtenir une réponse à ces questions, venez rencontrer vos trois auteurs préférés au lancement de leur carnet.
: à la salle Belle gueule des Brasseurs RJ, 5585 rue de la Roche Montréal
Quand : vendredi 16 mars à 17h jusqu’à pas d’heure parce qu’un autre événement suivra… mystère !
Pourquoi : c’est l’occasion ou jamais d’obtenir vos exemplaires signés et d’offrir aux auteur un voyage en Chine. Ou à Lachine ;-)
Informations complémentaires
+ Les livres seront disponibles sur place.
+ Les auteurs feront aussi des apparitions lors des salons du livre, dont Trois-Rivières et Québec ce printemps.
+ Les livres seront disponibles en Europe quelques semaines après leur parution au Québec. Leur point de chute sera la Librairie du Québec à Paris qui les rendra disponibles sur tout le territoire hexagonal. Vous pourrez donc passer une commande chez votre libraire habituel.

Tout le monde en parle… ou non

L’autre jour, sur mon blog, en niaisant (pour changer) j’ai parlé de la fois où nous irions tous les trois, mains dans la main dans la main, Léon, Mère Indigne et moi, chez Tout le monde en parle (j’aime mieux dire « chez » Tout le monde en parle, je SAIS que ça se dit pas)…
Et l’autre jour, je reçois un email de Dale-mon-ex-papa-de-Lucie-avec-qui-je-suis-restée-en-très-bon-termes, me demandant la date exacte de notre passage à l’émission.

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Les périls du vedettariat

Moi, quand j’ai vu que j’étais pour devenir une vedette, j’ai dit à Père indigne « Attention, chéri, il va falloir se méfier des paparazzis. »
C’est vrai, quoi. Les paparazzis, une fois qu’on est méga-star, ils vous repèrent assez vite, et n’importe où sur la planète. Eux, que je sois dans mon bungalow à Laval-des-Rapides, au IGA de Chomedey ou chez mes parents à St-Roch de l’Achigan, ça ne leur pose aucun problème. Ils vont me trouver. Ils sont habiles.
Et dangereux.
Regardez ce qu’ils ont fait à Lady Di. Est-ce que j’ai envie de me retrouver coincée à mort entre deux rangées de paniers d’épicerie parce que je les fuyais alors qu’ils voulaient absolument me photographier en train d’acheter des couches? Et Britney. Obligée de se raser la tête parce que… parce que… Bon, elle n’était peut-être pas obligée de se raser la tête, mais c’est la faute des paparazzis, c’est sûr.
En plus, quand on a des enfants, c’est vingt fois pire. D’accord, je suis sûre que Fille Aînée adorerait avoir sa photo dans les magazines, mais c’est une question de principe: pas question qu’un vulgaire photographe empoche des millions avec la photo de mes enfants sans que je reçoive aussi mon pourcentage.
Père indigne — Des paparazzis. Tu ne crois pas que tu exagères?
Mère indigne — Moi, exagérer? Tu as vu ce qui est arrivé au parc en fin de semaine?
Père indigne — Euh, c’était un gars qui voulait que toi, tu prennes une photo de lui avec sa fille.
Mère indigne — Ha! C’est ce que tu crois. Avec les nouvelles technologies, qui sait s’il n’avait pas acheté un appareil qui pouvait prendre une photo de mon oeil en gros plan? Mon intimité souillée à tout jamais.
Père indigne — En tout cas, ça n’a pas fonctionné. Mais tu n’étais peut-être pas obligée de lui casser l’index.
Mère indigne — C’était un accident!
Père indigne — Heureusement qu’il t’a cru.
Mère indigne — De toute façon, tu es trop mou, chéri. Tu vas te faire sérieusement avoir par ces vautours. Non, il faut absolument que tu te pratiques pour parer à toute éventualité. Tiens, une question éclair: Si tu vois un paparazzi, qu’est-ce que tu lui dis?
Père indigne — Une blague belge?
Mère indigne — Non! Tu ne lui dis rien du tout! Tu t’avances et Pan!, un bon coup de savate dans les parties. Bon, tu iras en cour, mais ça va faire vendre le livre.
Père indigne — Est-ce que je peux aussi lui arracher son appareil photo et enduire son film de mayonnaise à frites avant de le jeter au fond de la piscine des voisins?
Mère indigne — Oui! Excellente idée! Tu as tout compris!
Père indigne — Je blaguais. (Soupir.)
Ding! Dong!
Mère indigne — C’est eux! Ils sont déjà à nos trousses!
Père indigne — J’y v–
Mère indigne — Non non, laisse. Je vais te montrer comment on traite cette racaille! (Mère indigne entrouvre la porte.) Oui, quoi?! NON! Pas question! Laissez mes enfants tranquilles et partez immédiatement, sinon j’appelle la police!
BANG!
Père indigne — C’était vraiment un paparazzi?
Mère indigne — Non. C’était Eugénie.
Père indigne — Avec un appareil photo??
Mère indigne — Non, avec Barbie Strip-Teaseuse. Mais tu sais, il faut se méfier.
Père indigne — Ah oui, j’oubliais… La technologie.
Silence.
Mère indigne — Je crois quand même que cette histoire de publication me travaille un peu les nerfs.

Je croise les doigts… [première partie]

Ce blog commence et mon travail comme graphiste est terminé!
Les PDF du livre sont gravés sur CD et on ne peut plus rien changer… Glups!
L’aventure avait pourtant commencé tranquillement dans les derniers mois de 2006. Puis, mon travail a véritablement pris son envol qu’en début janvier quand nous avons reçu les versions finales des trois carnets.
Avant cette date, nous ne parlions que vagement de concepts de couvertures. Nous nous trouvions très audacieux d’insérer une sélection de quelques commentaires ici et là dans la mise en page, comme dans les carnets originaux. Pendant une heure de dîner, nous discutions qu’il serait peut-être intéressant de concevoir un coffret pour vendre les trois en même temps (pourquoi pas?)…
Nous avions tous beaucoup d’idées et de visions quelques fois bien différentes sur cette collection (où sous-collection?), mais pas véritablement de concensus. Sauf sur le format du livre qui allait être petit (5″ par 6,5″)…
Et puis finalement, nos trois carnetiers ont vendu la mèche avant Noël. Momentum oblige, nous avons avancé la date de sortie en mars plutôt qu’au printemps! Ouch!…
À suivre

Cinquième de couverture.

Quel amusant concept qu’un blogue sur les coulisses de l’édition (et je dis pas ça parce que l’idée est de moi!).
Y’a plein de raisons de se réjouir aujourd’hui, parce que depuis longtemps je suis fasciné par ces gens qui écrivent si bien et qui, au lieu d’innonder les éditeurs de manuscrits, s’amusent à s’exposer sur le web en attendant leurs lecteurs, mais aussi peut-être, un éditeur. C’est un juste retour des choses qu’ils aient aujourd’hui la chance de transformer leurs écrits en de véritables livres édités sur du véritable papier.
C’est un merveilleux laboratoire, une expérience qui j’espère les fera découvrir à un nouveau public et prouvera que le livre et l’Internet sont aussi compémentaires que le cinéma et la télévision! (Parce que je l’avoue, j’adore l’Internet, mais j’aime tout autant les livres.)
Un gros merci à Éric, Joé et Jérome, mes confrères chez iXmédia, beau travail, vite fait, bien fait!
Le titre de ce billet (concept d’Éric) a failli être le thème de ce carnet, mais c’était trop virtuel et subtil, comme l’a dit Madame Indigne, « Sous la couverture », c’est plus sexy (et pas très subtil!).