Spécial numérique au Salon du livre de Montréal

Puisque le thème du salon du livre de Montréal est « Livre ouvert sur le XXIe siècle », nous avons décidé d’embrasser le futur en proposant une offre originale. En partenariat avec Livresquebecois.com et donc les librairies indépendantes du Québec (LIQ), vous pourrez obtenir pour 3$ supplémentaires la version numérique d’un livre acheté sur le stand du Septentrion*.

201104121554.jpgConcrètement, après avoir réglé votre achat, vous serez invité à visiter le stand 118 des LIQ, où vous pourrez faire ajouter votre livre numérique sur votre compte LivresQuébécois.com. Bien entendu vous serez invité sur place à vous créer un compte si ce n’est déjà fait. Les libraires présents seront aussi disponibles pour vous guider ou vous informer.

Un moyen original de faire rayonner notre littérature sur plusieurs supports, en collaboration avec nos partenaires de toujours, les libraires.

Venez donc nous visiter du 13 au 17 avril au stand Dimédia !




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* Pour autant que la version numérique soit évidemment disponible.

Spectacle-hommage à Louis Riel le 13 novembre à Québec

Ce samedi 13 novembre, le Festival folk de Québec présentera, en collaboration avec le Centre de la francophonie des Amériques et l’Ambassade de la Nation crie, le spectacle Riel / Plaidoyer musical, oeuvre multidimensionnelle du compositeur Normand Guilbeault, à la chapelle du Musée de l’Amérique française.
Cette année marque le 125e anniversaire de l’exécution du leader Métis franco-manitobain Louis Riel.
À travers une vingtaine de tableaux musicaux relatant les 15 dernières années de la vie de Riel, Normand Guilbeault et son ensemble, jumelé à la voix des narrateurs Paul Chaput, auteur-compositeur métis de St-Boniface, et Fortner Anderson, poète et écrivain, nous convie à découvrir une fresque historique et musicale aux confins des terres Manitobaines.
Louis Riel (1844-1885), chef Métis, est reconnu comme le fondateur du Manitoba. Personnage central de la Rébellion du Nord-Ouest, Riel fut exécuté en 1885 après avoir été reconnu coupable de haute trahison pour son soutien au soulèvement des Métis qui contestaient la propriété des Territoires du Nord-Ouest.
Le spectacle aura lieu le samedi 13 novembre à 20h, à la chapelle du Musée de l’Amérique française, au 2, côte de la Fabrique à Québec.
Informations et réservations : 418 643-2158 ou sur le Réseau Billetech. (15$ pour les étudiants, 20$ pour les amis du Musée et 25$ au tarif général).

Chacun son métier #10

Le milieu du livre au Québec s’est déjà mieux porté. Est-il en crise réelle ou simplement en mutation ? L’un force l’autre d’après moi et il faudra s’ajuster en conséquence. Il y aura des perdants et des gagnants, c’est la loi du marché. Actuellement, ma grande crainte est de voir disparaître les bons éditeurs au profit de l’édition commerciale. Ce serait dommage pour les vrais amateurs de livres.
Si l’édition commerciale a tant pris de place au cours des dernières années, c’est parce qu’on a voulu démocratiser le livre en le rendant accessible au plus grand nombre. On l’a d’abord sorti des librairies et on en a disséminé un peu partout pour être bien certain que Monsieur et Madame Toutlemonde ne puissent avoir aucune raison de ne pas en acheter en faisant leur épicerie, en magasinant leurs vêtements et en allant chercher leur prescription à la pharmacie. Non seulement on a mis le livre sur leur route sans leur montrer la bonne, celle qui mène aux librairies, on les a appâtés en leur offrant « des bas prix de tous les jours » auxquels ils n’ont pu résister. Comme la stratégie a bien fonctionné, on a commencé à façonner de l’édition grand public en publiant n’importe quoi en autant que ça vende.
On a aussitôt vu le marché inondé de sous produits ressemblant pourtant à des livres. Ils en ont la forme et l’apparence, mais n’en ont pas la qualité, du moins celle digne des bons éditeurs soucieux d’offrir un contenu de qualité aux lecteurs. La recette est fort simple : on surfe sur les idées à la mode autant dans le roman que dans le livre pratique, on imprime en Chine et on les destine aux grandes surfaces. Le but n’est que de vendre pour vendre. Comme ce sont, en apparence, des livres, ces sous produits se retrouvent également dans les libraires aussi indépendantes soient-elles, ce qui laisse de moins en moins de place sur les tablettes pour l’édition de qualité.
C’est dommage qu’au Québec le livre soit devenu une course à l’argent dans un domaine où il n’y en a pas tant que ça à faire. On a saturé le marché et on est en train de dénaturer la fonction première du livre en publiant de la cochonnerie à tour de bras. À long terme, ça me fait peur. J’ai peur que les vrais lecteurs qui cherchent à lire des livres intelligents et bien édités n’aient plus rien pour satisfaire leur esprit avide de connaissances et de belles rencontres littéraires. J’ai peur que ces mêmes lecteurs désertent de plus en plus les librairies à force d’avoir l’impression de ne plus y trouver leur compte.
Démocratiser le livre est peut-être une bonne chose en soi, mais le prix à payer est probablement trop élevé. J’aimerais qu’on le ramène à sa place, dans les librairies et qu’il retrouve ses qualités et surtout le lectorat qu’il mérite.
Mon discours est élitiste et je l’assume entièrement.
Prochain billet : la « glamourisation » du livre

L’exposition À table ! récipiendaire du Prix Excellence de la SMQ

Le Musée du Château Ramezay vient d’annoncer que l’exposition À Table! Traditions alimentaires au Québec a remporté le Prix Excellence dans la catégorie institutionnelle, remis par la Société des musées québécois (SMQ).
Septentrion tient à féliciter chaleureusement toute l’équipe du Musée du Château Ramezay pour ce prix fort mérité.
Chaque année, les prix de la SMQ récompensent les projets muséaux s’étant le plus démarqués au Québec.
Dans son communiqué, la SMQ souligne que : « (…) le récipiendaire a réussi, d’excellente manière et avec audace, à relever le défi de concilier un sujet attractif et sa mission. L’exposition tout comme la programmation éducative et culturelle s’y rattachant ont connu un large succès auprès du public (…). Cette popularité est d’autant plus réjouissante qu’elle se manifeste autour d’un événement ayant permis l’avancement des connaissances autour d’un sujet fascinant : l’histoire de l’alimentation au Québec (…) ».
Succès éclatant auprès du public, des médias et du monde muséal québécois, l’exposition À Table! et sa programmation culturelle seront de retour au Musée du Château Ramezay cet hiver, de décembre 2010 à avril 2011.
Pour en savoir plus sur le Prix Excellence, nous vous invitons à consulter le communiqué de la SMQ disponible en ligne à l’adresse suivante : http://www.smq.qc.ca/publicsspec/actualites/sallepresse/communiques/fiches/?id=25-50-6792
Nous vous rappelons que le livre À table en Nouvelle-France d’Yvon Desloges complète merveilleusement cette belle exposition.

L’Affaire Michaud

L’AFFAIRE MICHAUD

Chronique d’une exécution parlementaire

de Gaston Deschênes

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Le 14 décembre 2000, l’Assemblée nationale du Québec adoptait une motion dénonçant «les propos inacceptables à l’égard des communautés ethniques et, en particulier, à l’égard de la communauté juive tenus par Yves Michaud à l’occasion des audiences des États généraux sur le français à Montréal».

Cette motion a été adoptée à peine une heure après avoir été évoquée dans une question orale du chef de l’Opposition, sans que les propos dits «inacceptables» aient été lus aux députés, sans débat et sans que l’accusé ait eu la moindre possibilité de se défendre. Bref, l’affaire Michaud a débuté par un lynchage politique.

Cet essai relate les tribulations d’un citoyen qui, ensuite, pendant plus de cinq ans, s’est acharné pour obtenir réparation de la part des députés, pour défendre sa réputation contre ceux qui ont prétendu voir de l’antisémitisme dans ses propos et pour obtenir justice devant les tribunaux.

Sur tous les plans, ou presque, Yves Michaud a perdu. À la fin du dernier jugement rendu dans cette affaire, un juge a cependant reconnu explicitement que Michaud avait été victime d’une grave injustice, injustice que la cour ne pouvait corriger ni faire corriger. Dix ans après la motion qui l’a stigmatisé, Yves Michaud est toujours sous le coup de cette atteinte à sa réputation, et demeure – s’il lui faut un titre de gloire – le seul citoyen québécois condamné par son Parlement pour délit d’opinion.

Titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université Laval, Gaston Deschênes a fait carrière à l’Assemblée nationale où il a été, de 1979 à 2004, chef du Service de recherche et directeur des Études documentaires. Il a publié de nombreux articles et plusieurs ouvrages sur le Parlement, dont Le Parlement de Québec, histoire, anecdotes et légendes (2005). Il est aussi coauteur des deux ouvrages de prestige L’hôtel du Parlement, témoin de notre histoire (1986) et L’hôtel du Parlement, mémoire du Québec (2007).

256 pages – 22,95 $ imprimé – 16,95 $ numérique (PDF et epub)

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Dans mon salon #2

Je ne sais pas si c’est moi, mais on dirait que les salons du livre sont en perte de vitesse. Pire, le livre ne semble plus le principal attrait. On remplit des autobus scolaires pour faire gonfler les chiffres d’affluence. Les enfants, pour la plupart, ne sont pas préparés à cette visite. Ils courent partout ayant l’air de se demander ce qu’ils font là. Ils s’en foutent, ils ne sont pas en classe. Sinon, on y vient pour flâner seul ou en famille comme on va à une attraction quelconque pour passer le temps en espérant être content de sa visite. On fait le tour des allées sans vraiment prendre le temps d’entrer dans les stands. On cherche les choses gratuites ou les livres pas trop chers sans égards au contenu. Avant, cette pratique était réservés aux enfants. Elle s’étend maintenant aux adultes.
En région, c’est pire. Les principaux éditeurs ne prennent plus la peine de se déplacer. Ils savent que c’est perdu d’avance. Je leur donne maintenant raison. Les frais engendrés et l’énergie qu’on y met pour peu de résultat ne valent pas la peine. Je ne parle pas que de résultats de ventes. Je pense au peu d’intérêt que l’ensemble des visiteurs semblent manifester pour les trop nombreux livres que nous leur présentons. C’est décourageant.
Il y a un effet pervers au fait que les bons éditeurs ne participent plus à la plupart des salons du livre du Québec. On a ouvert la porte aux petites maisons d’éditions non reconnues, aux comptes d’auteur et aux vendeux de gogosses. Ils ont alors accès à des tribunes qu’ils ne méritent pas et le public ne fait pas la différence. Ça me navre.
Alors, je questionne de plus en plus la pertinence des salons du livre. En période de crise, le milieu du livre a-t-il besoin de maintenir ce genre d’événement ? Est-ce vraiment un véhicule promotionnel efficace ? Quels sont les objectifs visés par les organisateurs et ceux qui les financent ?
Si on prenait le temps d’analyser les choses froidement en toute honnêteté, je crois qu’on se rendrait vite compte que le but visé n’est malheureusement pas atteint. Il serait préférable pour tous d’investir ces sommes ailleurs. À mon avis, les salons du livre sont appelés à disparaître. Ce ne serait pas une si mauvaise chose.

Culture livresque et gastronomique aux Journées de la culture

Dans le cadre des Journées de la culture, un MARCHÉ AU LIVRE aura lieu chez L’ARTISAN ET SON PAYS, samedi 25 septembre 2010, de 11 h à 15 h.
L’Artisan et son Pays, épicerie artisanale, est heureuse d’accueillir la Librairie Pantoute, qui y présentera un marché au livre sur le thème du terroir. Yvon Desloges, auteur d’À table en Nouvelle-France (Septentrion, 2009), sera présent de 13 h 30 à 15 h pour vous entretenir de son livre.
Pantoute et ses libraires viendront enrichir nos esprits en proposant une gamme d’ouvrage traitant de gastronomie, de terroir, cuisine et ruralité, par exemple Histoire de la cuisine familiale du Québec (Michel Lambert, éditions GID) ou Québec capitale gastronomique (Anne L. Desjardins, La Presse), en plus bien sûr de l’ouvrage de Monsieur Desloges. Une bibliographie sur le thème de la gastronomie et du terroir sera proposée.
Les gens seront également appelés à partager avec nous des proverbes grâce à notre « livre d’or ». De plus, l’Artisan offrira un volet dégustation de différents produits exclusifs disponibles en magasin, notamment les têtes de violons marinées.
L’Artisan et son Pays propose une gamme de produits artisanaux exclusifs de plusieurs régions du Québec, notamment le fromage Louis D’Or de Warwick, le Lapin de Stanstead, le jus de Rhubarbe de Lac Brôme ou bien l’Esturgeon fumé de l’Isle d’Orléans. Tous ces produits et producteurs animent nos terroirs, source d’inspiration racinaire pour nombre d’écrivains.
L’écrivain Yvon Desloges, auteur du livre À table en Nouvelle-France, sera présent chez l’Artisan et son Pays pour une séance de signature à partir de 13 h 30.
Parce que l’esprit et le corps méritent d’être restaurés avec les meilleures nourritures, venez célébrer notre culture culinaire chez l’Artisan et son Pays, en face de la Librairie Pantoute! Une activité créée dans le cadre des Journées de la Culture.
Marché au livre sur le thème du terroir.
De 11 h à 15 h samedi 25 septembre
chez L’Artisan et son pays, 241 rue Saint-Joseph, Québec.
En collaboration avec la librairie Pantoute.
Séance de signatures avec Yvon Desloges (auteur de À table en Nouvelle-France).