Nous avons le plaisir de vous informer que le dernier titre d’Andréa Richard, Au-delà de la religion, se retrouve finaliste pour la 11e édition de l’événement Arts Excellence de Trois-Rivières dans la catégorie « Littérature ». Sous la présidence de monsieur Michel Kozlovsky, le jury a choisi, parmi les 64 dossiers reçus, les artistes et organismes culturels qui se sont démarqués par une réalisation ayant eu lieu au cours de la dernière année.
« Ce choix du jury tout en soulignant mon humble apport à la vie culturelle de Trois-Rivières, contribue à l’atteinte de mon principal objectif: faire connaître à un public encore plus large l’existence d’une spiritualité laïque et libératrice, bien ancrée dans le présent, par opposition à la spiritualité du passé axée sur la mort. C’est l’éclosion d’une contre-culture que je préconise en révélant une spiritualité d’avant-garde, positive et incarnée dans la vie de tous les jours, une spiritualité favorisant les grandes valeurs humaines et universelles, une spiritualité englobant l’amour, l’amitié et la sexualité assumée, une spiritualité de la vie! » -Andréa Richard
Les lauréats seront dévoilés le 25 novembre prochain lors du gala. Évidemment, nous souhaitons la meilleure des chances à Andréa Richard ainsi qu’à tous les autres finalistes de cet événement.
Nos meilleures ventes du mois d’octobre
Voici la liste des dix titres que Septentrion a le plus vendus au mois d’octobre :
1. Les Chroniques d’une mère indigne tome 2
2. Les Chroniques d’une mère indigne tome 1
3. Canada-Québec 1534-2000
4. Histoire populaire du Québec tome 5
5. Histoire populaire du Québec tome 1
6. Histoire populaire du Québec tome 2
7. Québec en 1608 cases
8. L’Année des Anglais
9. Une histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière
10. La Mesure d’un continent
D’autres vies que la mienne
En ce moment, Emmanuel Carrère est l’écrivain qui m’intéresse le plus. Ça faisait longtemps que je n’avais pas entretenu un tel rapport avec l’univers d’un auteur. C’est la lecture d’Un roman russe qui a tout déclenché ça cet été. Cette lecture m’a tellement fasciné qu’elle est encore très présente à l’intérieur de moi comme une flamme vive qui ne diminue pas. Au risque de me répéter, il y a tout ce que j’aime dans ce livre. À un point tel que j’aurais aimé pouvoir l’écrire.
D’autres vies que la mienne, que je viens de finir de lire, ne fait que raviver cette flamme qui brûle en moi. Moins solide qu’Un roman russe, il n’en demeure pas moins que les thèmes abordés, et surtout la façon qu’ils le sont, donnent à ce roman une force évocatrice peu commune en littérature. En tournant la dernière page, comment ne pas être ému ?
L’écriture d’Emmanuel Carrère a une force de frappe inégalée et presque inégalable. Jamais il ne tombe dans la facilité. Ses mots transpirent la vérité. Ils sont toujours portés par une structure narrative solide qu’il maîtrise extrêmement bien. Quand on le lit, c’est toujours un condensé d’intensité.
En tant qu’auteur, Emmanuel Carrère est en train de devenir un modèle pour moi. Il m’inspire, me stimule et, malgré mes doutes, m’incite à poursuivre ma petite oeuvre littéraire discrète et sincère que j’ai commencée il y a quelques années.
Vous pouvez maintenant suivre les actualités du Septentrion sur Twitter. Il suffit de cliquer sur ce lien pour accéder à notre fiche.
En espérant que vous serez nombreux à emboîter le pas !
La Louée : La recrue du mois d’octobre encensée
Le roman de Louise Bouffière, La Louée, s’est vu attribuer le titre de “recrue du mois” d’octobre par les membre du site du même nom. Ce site propose, chaque mois, de critiquer le premier roman d’un auteur québécois. Voici, en vrac, ce que les évaluateurs ont pensé de La Louée :
“Avec une écriture d’une richesse qui nous prend au corps, ce roman réussit à intégrer brillamment à une époque bien précise (la fin du XIXe siècle) les mœurs d’un peuple ainsi que les aléas des personnages qui en font partie.”
“La Louée n’a pas la prétention de surprendre le lecteur. Simple et empreint de classicisme, il évoque la dévoration et la honte dans un style clair et vigoureux. Un très beau premier roman.”
“On sent que Françoise Bouffière a bien travaillé le sujet et a mené des recherches poussées pour retranscrire la réalité de ces femmes déracinées.”
“Avec une maîtrise assez remarquable pour un premier roman mais surtout une plume fine et précise, Françoise Bouffière réussit à nous faire basculer en quelques pages dans un univers dont on ne soupçonnait rien.”
“C’est un propos moderne avec un ancrage historique, et ni l’un ni l’autre ne sonne faux. Un propos sur la place des femmes dans la société et aussi sur le poids des conventions. C’est aussi une écriture très précise et très sereine à la fois. Simple, juste et riche. On y retrouve des considérations sur la famille. Le personnage du père, entre autres, est un personnage très fort.”
Nous vous rappelons que La Louée est le plus récent titre de la collection Hamac publié chez Septentrion.
Les chroniques d’une mère indigne : Le retour des webisodes!
Après plus de 500 000 visionnements, les indignes sont récompensés puisque depuis la semaine dernière de nouveaux épisodes des Chroniques d’une mère indigne sont mis en ligne sur le site de Radio-Canada.
Vous pouvez déjà visionner les deux premiers épisodes, plutôt apocalyptiques et fous, qui mettent en scène toute la famille Indigne et la « charmante » Eugénie. Alors, indignes de ce monde, ruez-vous sur vos claviers pour visionner les nouveaux webisodes des Chroniques d’une mère indigne .
Pour L’apocalypse, cliquez ici.
Pour Madame la folle, là
Nous vous rappelons que ces excellentes adaptations sont inspirées du livre du même nom paru aux éditions du Septentrion dans la collection hamac-carnets. Un second tome est également disponible. Depuis leur parution respective, ces deux livres obtiennent un très grand succès auprès du public.
Dans mon salon #1
Une partie de ma tâche chez Septentrion consiste à m’occuper des divers salons du livre du Québec, ce qui m’amène à faire ma petite tournée annuelle à travers les différentes villes qui les accueillent. J’aime beaucoup cet aspect de mon travail car il me permet, le temps de quelques jours, de renouer avec mon ancien métier de libraire grâce à ce contact direct avec le public. Il me permet également de faire d’agréables rencontres qui se renouvellent d’événement en événement de sorte que chaque salon est à la fois semblable et différent.
Le côté semblable se situe du côté de ce qu’on propose aux visiteurs où se côtoie le meilleur comme le pire du milieu de l’édition. Depuis quelques années, il s’est développé une catégorie de fabriquants de livres qui profite des salons pour faire de la sollicitation agressive afin de vendre leurs produits pas toujours dignes d’un travail éditorial respectable. Ces éditeurs à la gomme utilisent toutes les techniques de vendeurs de balayeuses pour hameçonner les clients crédules. Ce qui est vraiment navrant, c’est que souvent ça fonctionne. Fort de leur succès de la vente immédiate, ces petits « kings » de bas étage finissent par se prendre au sérieux. On les voit se pavaner dans les allées la tête haute l’air de se dire qu’on a rien compris quant à la façon de vendre un livre. Lorsqu’ils daignent s’intéresser aux livres des autres, c’est pour mieux essayer de vendre les leurs.
C’est l’aspect des salons qui me pue le plus au nez, surtout que le grand public n’y voit que du feu. Le livre méritera toujours un meilleur traitement que celui-là.
Bannir ces vendeurs du temple est impossible. Les salons en ont malheureusement besoin pour faire leur frais car les bons éditeurs n’ont pas toujours les moyens et la structure pour être présents dans chacun de ces événements. Il faut apprendre à vivre avec en ne leur donnant aucune importance et se concentrer sur ce que nous avons nous à offrir au public. Des livres, il y en a pour tous les goûts, et les nôtres, chez Septentrion, finissent par rejoindre leurs lecteurs sans que nous ayons à leur tordre un bras pour qu’ils les achètent.
J’ose croire qu’ils sont davantage satisfaits.
Inspirant Japon
J’ai commencé à m’intéresser à la littérature japonaise il y a plusieurs années déjà après avoir lu Geisha d’Arthur Golden (comme quoi la littérature populaire peut avoir du bon). Ce roman m’avait assez intrigué pour que je veuille en connaître davantage sur cette fascinante culture. Depuis, je continue mes explorations à travers la littérature contemporaine japonaise en y revenant régulièrement. Les titres japonais que j’ai lus ne sont pas tellement considérables, mais ils me permettent d’avoir une bonne base. Yoko Ogawa, Hitonari Tsuji et Aki Shimazaki n’ont maintenant plus de secret pour moi.
Cette bonne base me permet actuellement de travailler deux projets de front sur le Japon, avec deux auteurs différents, pour le compte de la collection Hamac. L’un est un recueil de nouvelles à la japonaise écrit par un Québécois. Le résultat sera tout à fait à la hauteur de ce que l’on retrouve habituellement dans la littérature nippone. Les sceptiques seront même confondus. L’autre sera un carnet de voyage d’une Québécoise qui a séjourné au Japon plusieurs mois. Elle nous offre sa passion en nous faisant découvrir ce pays atypique. Un Japon 101 fort sympathique et instructif.
Ces deux projets me ramènent évidement à cette littérature que j’aime tant. Dernièrement, pour la première fois, je me suis plongé dans les romans graphiques de Jiro Taniguchi. J’ai lu Un zoo en hiver et les deux tomes de Quartier lointain. Deux oeuvres inspirées de sa jeunesse pleines de sensibilité et d’âme. Un vrai régal. Je veux lire tout ce qu’il a fait. Dans cette même veine, je me suis laissé tenter par la superbe couverture du recueil de nouvelles Saules aveugles, femmes endormies de Haruki Murakami. Bien que la plupart des nouvelles tombent à plat, une fois qu’on accepte cet état de fait, comme à l’habitude la touche Murakami fait son travail du début à la fin.
Montcalm, Wolfe et les autres au Canal Savoir
Dans le vent de fraîcheur qui souffle sur le Canal Savoir, on peut y voir depuis hier Montcalm, Wolfe et les autres… Vaugeois raconte.
Les amoureux d’histoire pourront donc revivre la guerre de Sept Ans (1756-1763) à travers les sept épisodes qui y seront diffusés. À l’aide d’illustrations, de peintures et de manuscrits de l’époque, Denis Vaugeois et des historiens de renom échangent leurs points de vue sur cette période trouble de l’histoire du Québec. Ils revisitent de grands thèmes : la capitulation de la Ville de Québec, l’affrontement entre les troupes françaises et anglaises, l’alliance avec les Amérindiens et plus encore. Ils questionnent l’histoire, remettent en question certaines thèses et rappellent des événements oubliés ou méconnus.
Plusieurs de ces historiens ont publié de nombreux ouvrages à l’enseigne du Septentrion.
C’est donc un rendez-vous historique à ne pas manquer !
Des fleurs pour Cohen
Ceci est un appel de textes pour un nouveau projet né de la belle idée de Charles Quimper.
Dès l’automne 2010, une fois par an, la collection Hamac fera paraître un recueil de textes inédits de différents auteurs à qui nous demanderons de s’inspirer de l’univers d’un artiste d’ici ou d’ailleurs.
Le premier recueil sera consacré à Leonard Cohen. Pourquoi Cohen ? Tout simplement parce que nous l’aimons. Nous croyons que la carrière musicale de celui-ci éclipse trop souvent sa vaste contribution au paysage littéraire pancanadien. Leonard Cohen nous appartient collectivement, au même titre qu’Anne Hébert, que Gabrielle Roy, que Gilles Vigneault ou que Mordecai Richler. Nous croyons qu’il est grand temps que les auteurs d’ici s’approprient son œuvre et le célèbrent enfin comme poète, comme romancier, comme parolier.
Ce projet nous trottait en tête depuis un moment déjà, mais n’ayant que tout récemment obtenu l’approbation de l’équipe de Monsieur Cohen, ce n’est qu’aujourd’hui que nous nous lançons hardiment dans l’aventure.
Si l’œuvre de Leonard Cohen vous inspire, vous pouvez dès maintenant vous mettre à la tâche dans le but de soumettre un texte par la suite. Ils peuvent prendre l’une des quatre formes suivantes : nouvelle, poésie, théâtre ou art graphique (dimensions 5″ x 7,5″). Il n’y a aucune contrainte de mots en autant que la longueur soit raisonnable.
La date limite a été fixée au 31 janvier 2010.
Seuls les textes imprimés seront considérés. Il faut les faire parvenir par la poste en une seule copie à l’adresse suivante :
Les éditions du Septentrion
1300, av. Maguire
Québec (Québec)
G1T 1Z3