Être surpris

Dans mon récent billet intitulé Publier, je disais que pour la première fois je n’avais pas d’attentes par rapport à une nouvelle publication. C’est toujours aussi vrai sauf que les commentaires que j’entends ou que je lis à propos de mon recueil de nouvelles Être sont tellement positifs qu’ils commencent à modifier cet état.
La modification ne se fait pas par rapport à l’attente. Elle se fait au niveau de la réception que les lecteurs lui font. Tout ceux qui m’en ont parlé m’ont avoir été très touché et ému par mon recueil. J’en suis le premier surpris et heureux.
Avant qu’il ne sorte, on m’avait demandé si mon recueil allait toucher les gens. Naïvement, j’avais répondu que non. Je consentais un peut-être sans trop y croire. J’ajoutais qu’il allait plutôt déranger. J’ai eu faux sur toute la ligne.
Je ne mesure pas la portée de ce titre.
C’est la preuve qu’un auteur n’a aucun contrôle sur l’impact que peut avoir son travail sur les autres. J’étais loin de me douter que Être allait commencer sa vie de cette façon. Je crois que je ne suis pas au bout de mes surprises. La plus belle est certes l’article de Suzanne Giguère paru dans l’édition du Devoir du 14 février. C’est en plein le genre de papier que tout auteur désire avoir un jour. Pour une fois, c’était moi.

Bye bye les manuscrits!

Aujourd’hui, à très exactement 16h38, Jean-Pierre Ménard, notre représentant chez Marquis imprimeur (dont nous avons complètement oublié la fête, alors bonne fête mon beau Jean-Pierre), s’est amené au bureau. Il venait chercher 5 manuscrits, dont nos deux hamac-carnets chéris. Soulagée? Non, mon stress est plutôt monté en flèche. C’est à partir du moment où il a physiquement eu les manuscrits entre les mains que 20 000 questions m’ont assailli, conséquemment, surtout, au tirage. S’il fallait qu’il y ait une faute monumentale, je m’en voudrais à mort. Hum, peut-être aurais-je dû revérifier ci ou ça? Une vraie folle de la question vous dis-je.

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Non mais, avouez, il a de la classe avec ces beaux costards, dont je tairai le prix!

Ce matin, nous avons encore entré quelques corrections, passé un logiciel dans le document indesign, le ProLexis, pour trouver (oh mon dieu mon coeur souffre) quelques fautes. Une heure avant, je vérifiais encore pour une énième fois la table des matières, la page des crédits, l’achevé d’imprimer, et pour une millionième fois, l’ISBN. J’ose croire que tout sera presque parfait, c’est mon voeu secret le plus cher.

J’attends dans quelques jours les sorties epson des couvertures, question de voir si les couleurs sont comme nous le souhaitons, relire les quatrièmes de couverture, encore revérifier l’ISBN…

L’indignité à l’épreuves

Ouf! je peux enfin recommencer à respirer, un peu. La correction d’épreuves des Chroniques d’une mère indigne tome 2 est terminée. Ce qui m’a demandé le plus d’efforts: les tirets de dialogue. Il y en avait de deux longueurs différentes, fallait utiliser le même partout et le plus long (tiens, ça me fait penser à Ex indigne ça :P ).
Cet avant-midi, en lisant la chronique sur Morora, le petit hamster de Soeur indigne, j’étais encore pliée en deux… de rire! Les dessins d’Annie qui parsèment le livre sont vraiment géniaux en plus. Ce tome 2, je vous le jure, que d’heures de bonheur vous aurez!
Bon, je peux maintenant avoir une vie! Je reprends Tolstoï là où je l’ai laissé (oh attendez, il y a le graphiste qui me pose une question par msn au sujet du mot fée). Au fait, est-ce que c’est normal si, à la page 665 sur 894, il n’y a pas encore d’histoire d’amour enflammée dans Guerre et paix? Me suis tappée tout ça pour n’entendre parler que de guerres! hum.
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Et CE N’EST PAS de l’eau dans mon verre, que non! C’est bel et bien (roulement de tambour) un gin tonic! Ahahah (rire satisfait)!

Épreuves d’UTLN-II

Alors, de quoi ça a l’air une mise en pages?
Voici:
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Et une correction d’épreuves?
Voilou:
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Les multiples petits post-it roses juste là, ce sont des questions que j’ai envoyé à Pierre-Léon ce matin.
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Et une correctrice d’épreuves?
Ahah! bien essayé!
Vendredi, fin de journée, je suis partie avec la mise en pages d’Un taxi la nuit T-II pour le week-end. Ça tombait bien ou mal, je ne sait trop, j’étais malade. J’ai passé toute la journée de samedi à en faire la correction d’épreuves et à relire l’ensemble du manuscrit. On est entré dans la phase finale de production. Ça chauffe, ça stresse! Je remets le manuscrit à l’imprimeur cette semaine. J’attends maintenant la correction de Carole, qui passait elle aussi son week-end là-dessus. Sans oublier le cahier couleurs que le graphiste doit préparer…
En parlant de graphiste, il m’a envoyé hier la mise en pages des Chroniques. Vous voulez voir?
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Ahahah! Faut bien rigoler un peu non?

Passion et désenchantement du ministre Lapalme

Lu avec beaucoup de plaisir Passion et désenchantement du ministre Lapalme de Claude Corbo.
Écrit sous forme de pièce de théâtre et mettant en scène Jean Lesage, Georges-Émile Lapalme, Guy Frégault et J. André Dolbec, ce texte met extrêmement bien en lumière le mépris de la culture par les dirigeants politiques.
De 1964 à 2009, rien ne semble avoir changé. Navrant vous dites!

Caroline Allard parmi les personnalités les plus influentes sur le Web

Hier à l’émission Christiane Charette, Bruno Guglielminetti, Dominic Arpin et Michelle Blanc dévoilaient leur liste des 10 personnalités les plus influentes du web québécois. Caroline Allard, qui se cache (de moins en moins) derrière les désopilantes Chroniques d’une mère indigne, a l’insigne honneur d’en faire partie.
Avant de vous dévoiler la liste complète des heureux élus, nous vous rappelons que le tome 2 des Chroniques d’une mère indigne sortira en librairie le 10 mars prochain. Le même jour paraîtra également le T-II d’Un taxi la nuit de Pierre-Léon Lalonde dont le blogue figurait tout de même au sixième rang de la liste de Bruno Guglielminetti.
Voici donc la liste des 10 personnalités de la blogosphère québécoise:
1- Michel Beaudet, www.tetesaclaques.tv
2- Patrick Boivin, www.youtube.com/patrickboivin
3- Martine Gingras, www.banlieusardises.com
4- Caroline Allard, www.mereindigne.com
5- Geneviève Lefebvre, www.chezjules.tv
6- Benoît Descary, www.descary.com
7- Philippe Martin, www.nayezpaspeur.ca
8- MC Turgeon, www.mcturgeon.com
9- Mario Asselin, carnets.opossum.ca/mario
10- Le cas Roberge, www.lecasroberge.com
Source: http://www.radio-canada.ca/radio/christiane/modele-document.asp?docnumero=74117&numero=1880

Publier

Alors que je venais de lui faire parvenir les réponses à ses questions pour son site Le Passe-mot, Venise m’a fait remarquer que je n’avais fait encore aucune promotion de mon recueil de nouvelles sur mon propre blogue alors que l’information sur la sortie de mon livre (le 17 février prochain en librairie) circule sur Facebook. Toujours selon Venise, cette plate-forme devrait être au coeur de la promotion de mon nouveau livre.
Je pourrais lui donner raison en me mettant immédiatement à la tâche, mais je ne le ferai pas.
Ce n’est pas aussi simple pour moi.
Premièrement, vous avez dû remarquer que je suis beaucoup moins assidu pour nourrir cet espace culturel. C’est que je suis dans un creux. Faut dire aussi que depuis que je travaille à l’enseigne du Septentrion, mon rapport aux livres à changer.
Voilà pour l’explication de base.
Si on creuse un peu le sujet, je constate que, rendu à ma troisième publication, mes attentes ne sont plus les mêmes. J’en ai moins et je laisse plus facilement aller les choses. Concrètement, ça signifie que je ne ressens pas le besoin de parler de mon processus de création sur mon blogue ni d’utiliser ce dernier à des fins promotionnelles (je ne suis pas convaincu que ce soit le meilleur moyen de toute façon). J’ai comme un besoin d’être discret et de laisser aux autres le soin de parler de mon dernier recueil s’ils en ont envie.
Voilà comment je me sens.
Sur les conseils de Venise, je tenterai (j’ai bien dit tenterai) de vous tenir au courant du rayonnement de Être. Je suis curieux de voir la réaction des lecteurs. En ce qui me concerne, je n’ai aucune idée de la réception qu’il aura. C’est un sentiment nouveau pour moi par rapport à mon travail d’auteur que de me sentir comme ça. Je suis dans l’inespoir, c’est-à-dire que je ne suis pas dans une situation d’attente. Moins d’attentes = moins de déceptions.
J’aime être dans cet état.

Le règne du stylo rouge

Je profite de cinq minutes de liberté (je suis entrée dans la période de production la plus intense de l’année, une vraie esclave du travail que je suis) pour vous dire qu’hier la réviseure du Septentrion m’a rapporté le manuscrit de Pierre-Léon tout barbouillé de rouge. Je fais des blagues, il n’y a pas tant de corrections que ça, des virgules et des majuscules essentiellement. Elle m’a écrit (tu ne m’en veux pas trop de te citer Solange?) : «J’ai beaucoup aimé passer les nuits dans le taxi avec Pierre-Léon». Comme je suis hyper occupée (je ne vous l’ai pas déjà dit?), j’ai débuté hier soir, pendant un sacro-saint épisode des Invincibles, l’entrée des corrections dans le fichier informatique (la réviseure corrige sur papier). Ça va vite et bien, j’en suis déjà à la page 106 (edit à 11h57, à la page 147 sur 250). Ensuite, je vais envoyer un petit courriel à Pierre-Léon pour lui demander des précisions sur certains passages, de remplacer certains mots qui se répètent dans la même phrase, etc.
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Et puis, la réviseure et moi nous avons fait du troc: je t’échange Pierre-Léon contre Caroline Allard. Oui, les livres seront remis à temps à l’imprimeur (la gestion du calendrier de production est ma source principale de stress).
Le graphiste a aussi fait une première maquette de la couverture des deux manuscrits. C’est beau, c’est en couleur, vous allez aimer ça. Un peu de patience, il y a des petites retouches à faire…