Quelques lectures en vrac:
Dawson kid de Simon Girard (Boréal) : pour ne pas trop tourner le fer dans la plaie, je vous laisse le soin d ‘aller voir mon commentaire sur le site de La recrue du mois.
Cap-au-Renard de Louise Portal (Bibliothèque Québécoise) : j’ai toujours eu un faible pour cette artiste. Je la suis depuis les années 80 alors qu’elle chantait sa rébellion. Je la suis moins assidûment comme auteur, mais de temps en temps j’ai envie d’aller y faire un tour. Si Les mots de mon père m’avaient séduit, je ne peux pas en dire autant de Cap-au-Renard dont l’action se passe en Gaspésie (très bien évoquée) et qui tourne autour du suicide d’une adolescente. Ce n’est pas un mauvais roman pour autant, mais trop souvent Louise Portal pêche par accès de métaphores. Son écriture gagnerait en qualité si on lui faisait enlever l’excédent de ses effets de style.
Trois quartiers de Valérie Mréjen (J’ai lu) : ce recueil contient les trois courts romans que l’auteure avait fait paraître aux éditions Allia (Mon grand-père, Agrumes et Eau sauvage). Considérée comme faisant partie de la relève littéraire en France, j’étais curieux de la lire. Je n’ai pas du tout accroché à son écriture qui n’est constituée que d’énumérations. Si l’exercice, qui emprunte un peu à l’autofiction, s’avère sympathique au début, il finit par lasser assez rapidement rendant le tout franchement pénible.
Joséphine et moi de Hans Magnus Ensensberger (Gallimard) : je dois cet agréable moment de lecture à Denis G. qui me l’avait chaudement recommandé. Tout le livre est bâti autour de la relation incongrue d’une vieille femme au caractère prononcé et aux idées parfois surprenantes et le narrateur, un homme sérieux sans signe particulier. L’échange entre les deux est souvent savoureux, légèrement intellectuel et très porteur. Joséphine fait partie de ces personnages aussi attachants que détestables. Pas aussi bon que L’élégance mais si le cœur vous en dit, allez-y!
Le jugement de Léa de Laurence Tardieu (Points) : la vraie relève française se nomme Laurence Tardieu. Elle nous a tous jetés par terre avec Puisque rien ne dure. En attendant Rêve d’amour qui vient tout juste d’atterrir dans ma pile, je n’ai pu résister à ce Jugement de Léa qui relate les longues heures d’attente d’une mère accusé du meurtre de son fils avant la tombée du verdict. Une fois de plus, la souffrance d’une mère (d’un parent) est au cœur de son univers. Même si ce roman n’a pas la puissance du premier cité, il en a les qualités en ce sens qu’elle évite le pathos et les clichés et sa construction n’en est pas une linéaire. L’écriture est dépouillée et bien ciselée. Valeur sûre, je vous dis!
Et que ça change!
Je n’ai pas été prudente. Peut-être y a-t-il d’autres travailleurs autonomes comme moi qui, dans les dernières années, ont mis presque tous leurs œufs dans le panier des gouvernements. Pourtant, y a-t-il plus instable qu’un gouvernement? Et je ne parle même pas de la capacité des partis à se maintenir au pouvoir, ni même d’une allégeance quelconque qui nous permettrait d’obtenir des contrats. Non, seulement des règles d’attribution de ces derniers.
Par exemple, dans le cas d’un ministère (que je nommerai pas), il fallait, il y a une quinzaine d’années, être un particulier pour en obtenir des contrats de révision comme pigiste; une entreprise n’y avait pas droit. Quelque cinq années plus tard, pour le même type de contrats, ce ministère demandait à ses pigistes de se convertir en entreprises, une enseigne extérieure en faisant foi ou encore, le relevé de compte d’un téléphone d’affaires. Je me suis alors inscrite comme telle auprès de l’Inspecteur général des institutions financières de même que de ma compagnie de téléphone, voyant du même coup mon compte passablement augmenter. Dans les faits, rien n’avait changé pourtant, je faisais toujours le même travail dans le même bureau, à la maison, mais sous un nouveau nom.
Et voilà qu’à plus ou moins brève échéance, tout est appelé à changer encore une fois. Compte de téléphone d’affaires ou pas, cela n’aura plus d’importance, les preuves à fournir étant d’un autre ordre. À lire le document d’une soixantaine de pages renfermant les nouvelles règles, je me suis demandé si le but n’était pas d’éliminer les travailleurs autonomes. Vous en connaissez, vous, des travailleurs autonomes qui ont des normes ISO? J’exagère à peine; s’il ne s’agit pas de normes ISO, il faut tout de même présenter des mécanismes d’assurance qualité: organisation du travail, contrôle des résultats, etc. Il faut aussi disposer d’une relève (qui ne peut faire partie de «l’équipe proposée» et qui doit répondre aux mêmes conditions que le «fournisseur principal»), présenter des travaux déjà réalisés afin qu’ils soient évalués par un comité d’experts et avoir déjà des mandats similaires avec cinq autres clients.
Je ne sais combien d’heures j’ai consacrées à la préparation de mon dossier de candidature (non payées, bien entendu, en plus d’avoir dû débourser 36,78 $ pour prendre possession dudit document, prix comprenant l’inscription préalable auprès du service chargé de le vendre).
Il me faudra tout de même recommencer, l’appel d’offres ayant été annulé deux semaines plus tard, un nouveau règlement devant entrer en vigueur…
C’est donc sur la glace pour le moment. S’il y a une suite, on me demandera d’acheter un nouveau document (après une nouvelle inscription), qui me mènera à la préparation d’un nouveau projet, pour un nouvel appel d’offres d’une durée de… à peine plus d’un an. Car une toute nouvelle procédure est déjà prévue pour juin 2009.
Éric Simard nommé responsable de la promotion
Les éditions du Septentrion ont le plaisir d’annoncer la nomination d’Éric SImard au poste de responsable de la promotion. En lien avec les médias et les auteurs, il aura la tâche de stimuler l’information autour de nos parutions et de nos domaines d’activités.
Il pourra mettre à contribution son excellente connaissance du domaine du livre. Libraire pendant plus de quinze ans (dont les cinq dernières années à la librairie Pantoute de Québec), il anime aussi l’émission littéraire Encrage sur les ondes de CKRL. Il est aussi l’auteur de deux romans dont Cher Émile, publié dans notre collection Hamac en 2006.
Éric Simard a aussi réussi le pari de partager sa passion des livres sur son carnet devenu en un peu plus d’un an un incontournable dans le paysage culturel québécois.
Bienvenu Éric… et bon travail !
Prix des libraires du Québec 2008: les finalistes
Ça y est, une partie des jeux sont faits pour le Prix des libraires du Québec. Ne reste que 10 livres, 5 dans chacune des deux catégories.
La québécoise
Les carnets de Douglas, Christine Eddie (Alto)
Parfum de poussière, Rawi Hage (Alto)
Un taxi la nuit, Pierre-Léon Lalonde (Septentrion)
Tarquimpol, Serge Lamothe (Alto)
Léon, Coco et Mulligan, Christian Mistral (Boréal)
Évidemment, chez Septentrion on se réjouit de voir Un taxi la nuit figurer sur cette liste prestigieuse. Chez Alto, on doit littéralement exploser de tout ce qui peut ressembler à de la joie devant un tel résultat. Sans leur enlever le crédit, je ne sais pas si ces trois titres finalistes reflètent bien, toutes proportions gardées, l’apport de cette jeune maison d’édition sur l’ensemble de la scène littéraire de la dernière année. Qu’importe ce que je dis, Antoine Tanguay fait un excellent travail éditorial à la barre de sa maison d’édition et je me dois de le féliciter. Alto a la cote auprès des libraires et le choix des finalistes le souligne très bien. Il fut un temps, c’était Boréal qui ramassait presque tout. C’est la preuve que les temps changent. Cette année, il sauve la mise avec la présence méritée du dernier Mistral.
Compte tenu de ma position délicate, je m’abstiendrai de faire mes prédictions pour cette catégorie.
L’étrangère (Hors-Québec)
À l’abri de rien, Olivier Adam (de l’Olivier)
Le dernier frère, Nathacha Appanah (de l’Olivier)
Le rapport de Brodeck, Philippe Claudel (Stock)
La cartographie des nuages, David Mitchell (de l’Olivier)
La voleuse de livres, Markus Zusak (Oh!)
Vite comme ça, ça m’apparaît être une belle sélection. Mais pour dire vrai, cette année elle m’interpelle beaucoup moins que sa petite soeur québécoise. Cela dit, je crois que Le rapport Brodeck part avec une longueur d’avance.
J’espère que tous les libraires du Québec auront la curiosité de plonger dans les livres qu’ils ne connaissent pas et qu’ils seront nombreux à voter pour leur Prix, geste que je ne peux désormais plus poser.
Un Taxi la nuit finaliste !
C’est avec un immense plaisir que nous avons pris connaissance de la liste des finalistes au prix des libraires 2008. Parmi les heureux élus se retrouve Pierre-Léon Lalonde pour Un taxi la nuit, publié dans la collection Hamac-carnets en mars 2007.
Cette collection a pour objectif de réunir les meilleurs blogues littéraires du moment. UTLN y côtoyait Chroniques d’une mère indigne et Lucie le chien.
C’est maintenant au tour des libraires de voter pour leur choix qui sera rendu public le 12 mai 2008.
Pour obtenir le communiqué et la liste complète des finalistes, visitez le site Internet du Prix des libraires.
Un taxi la nuit finaliste au prix des libraires
C’est avec un immense plaisir que nous avons pris connaissance de la liste des finalistes au prix des libraires 2008. Parmi les heureux élus se retrouve Pierre-Léon Lalonde pour Un taxi la nuit, publié dans la collection Hamac-carnets en mars 2007.
Cette collection a pour objectif de réunir les meilleurs blogues littéraires du moment. UTLN y côtoyait Chroniques d’une mère indigne et Lucie le chien.
C’est maintenant au tour des libraires de voter pour leur choix qui sera rendu public le 12 mai 2008.
Pour obtenir le communiqué et la liste complète des finalistes, visitez le site Internet du Prix des libraires.
Elles veulent vivre
Si des langues anciennes meurent chaque jour (voir le billet sur l’Année des langues), de plus nouvelles tentent toujours de percer.
Comme d’autres avant lui, Ludwik Lejzer Zamenhof a rêvé d’une langue qui permettrait aux locuteurs du monde entier de se comprendre. C’est ainsi qu’il a construit, vers la fin des années 1870, l’espéranto.
Selon une étude réalisée par le professeur Culbert, de l’Université de Washington, cette langue serait parlée aujourd’hui par 2 000 000 de personnes dans le monde. Avec Internet, il leur est maintenant plus facile d’entrer en contact et de créer des réseaux.
Êtes-vous du nombre? Sinon et que vous souhaitez savoir à quoi ressemble l’espéranto, vous pouvez consulter le Lexique des mots les plus fréquents: http://esperanto-panorama.net/franca/vortaro.htm.
Il existe aussi des dictionnaires en ligne, notamment celui-ci, de 9000 mots: http://esperanto-panorama.net/vortaro/eofr.htm.
Et si l’envie vous venait de l’apprendre, vous pourriez le faire gratuitement en vous rendant sur ce site: http://fr.lernu.net/?utm_id=10&gclid=COfQ16782ZACFQQjPAodAWZwXA.
Histoires sans fin #3
Je ne sais pas si c’est parce que je me suis habitué à lire des manuscrits, si c’est parce que je change de travail ou si c’est parce que j’ai rarement des lectures coups de coeur depuis plusieurs semaines, mais j’abandonne facilement mes lectures en ce moment. Je ne perds donc pas de temps avec les livres qui ne me plaisent pas. Ceux qui me passent entre les mains ont intérêt à démarrer sur des chapeaux de roues, sinon ça s’appelle au suivant.
En voici cinq qui n’ont pas eu l’heur de me satisfaire et dont je ne connaîtrai jamais la fin.
Mille soleils splendides, Khaled Hosseini (Belfond) : une déception que ce livre par rapport à l’intensité et la profondeur que j’avais ressenties à la lecture des Cerfs-volants de Kaboul. Ici, plutôt que celui d’un homme, on suit le destin de deux femmes afghanes. Le ton est tellement simpliste et le contexte du début misérabiliste, j’ai été dans l’impossibilité de compatir à leurs sorts pourtant tristes. J’avais l’impression de lire une version d’Aurore l’enfant-martyr en Afghanistan. Après 150 pages, j’en avais assez. Je n’ai pas envie de le reprendre même si on m’a dit que l’intensité augmentait en cours de route.
Le crime parfait, Frank Cottrell Boyce (Gallimard jeunesse) : puisque j’avais bien aimé Millions, son précédant titre, il était tout naturel que je veuille lire celui-ci. Dès le départ, j’ai trouvé la narration trop descriptive (l’auteur passe son temps à faire des énumérations plutôt que de créer de l’action) et superficielle. Je n’ai pas eu envie de suivre la petite vie anecdotique de cette famille vivant dans un bled perdu.
Quelque chose à cacher, Dominique Barbébis (Gallimard) : depuis que j’ai vu le film Entre ses mains (avec l’incroyable Isabelle Carré) adapté d’un de ses romans (Les kangourous), je m’étais promis de lire le prochain Barbéris pour découvrir cette auteure. Promesse tenue qu’à moitié. On se retrouve dans un petit village qu’on découvre via le regard d’un de ses habitants (le narrateur). C’est glauque, intriguant, mais ça ne lève pas vraiment. L’ambiance qu’elle installe est très forte, mais je trouve qu’il manque un peu de chair à ce roman.
Catastrophes, Pierre Samson (Les Herbes Rouges) : ce titre est finaliste au Prix des collégiens cette année et il sommeillait dans ma pile depuis sa sortie à l’automne. La semaine dernière, je me décide à le lire en étant persuadé que j’allais aimer ce portrait sarcastique du milieu de l’édition. Pierre Samson utilise l’érudition pour s’en moquer. Je suis loin d’être certain que c’était le bon choix. Moi, il m’a perdu plutôt que de me faire rigoler. Dès les premières lignes, j’ai su que ce n’était pas pour moi. J’ai persévéré un peu mais rien à faire devant cette surenchère de vocabulaire trop recherché à mon goût.
Les merveilleuses aventures de Miles Mercredi : Le palais du rire, Jon Berkeley (Hachette jeunesse) : la couverture psychédélique donne envie. Le début est très prometteur avec son ambiance à la Charles Dickens mélangée à un univers de cirque. Tous les éléments semblent réunis pour nous faire vivre une belle aventure. Et pourtant, mon intrusion dans ce roman n’aura été que de courte durée. Trop de confusion et de détours inutiles pour si peu de magie.
C’est pour ça qu’on écrit #2
Grâce à Venise, j’ai eu le bonheur de découvrir ce billet rédigé par Karine sur son blogue Mon coin lecture. C’est l’un des plus beaux commentaires (et peut-être le plus juste) que j’ai pu lire au sujet de mon roman. Après deux ans, ça fait d’autant plus plaisir à l’auteur puisque Cher Émile continue d’avoir une vie bien à lui.
Voici le commentaire en question:
Quand j’ai acheté ce roman, lors de mon périple à la librairie Pantoute en fin de semaine, je savais que l’auteur possédait un blog – car je le visite à l’occasion – mais je savais aussi que je pourrais le lire de façon objective et que ma critique serait honnête. En effet, je ne « connais » pas Éric Simard, même virtuellement, et je ne crois pas qu’il vienne vagabonder par ici. J’étais toutefois curieuse – et en plus, c’était écrit « roman épistolaire » dessus… et j’adore les romans épistolaires – et je suis bien contente d’avoir été curieuse!
Quand je suis entrée dans ce livre, j’ai eu l’impression de lire une réelle correspondance. Une correspondance à vif, sans censure, avec tout ce que ça implique de contradictions, d’emportement et de montées flamboyantes de sentiments. J’ai senti ça vrai parce que, justement, on sent l’évolution des sentiments, on voit le même évènement tel que ressenti « sur le coup », et tel que vu par la suite.. avec une distance et de la réflexion. Certains sentiments évoqués n’ont pas dû être faciles à admettre. Je me suis questionnée si c’était du fictif ou du réel (les lettres étant signées « Eric ») et j’ai fini par me dire que si les lettres n’étaient pas réelles, il fallait certainement que l’auteur ait ressenti ces émotions, sinon il n’aurait pas pu les décrire avec autant de force et de justesse. On peut tous se reconnaître dans l’un ou l’autre des questionnements, des réactions, des interprétations. Du moins, pour ma part, à certains endroits, moi, je me suis reconnue.
Certains passages, j’aurais pu les avoir écrits tellement ça me ressemblait (ok, s’entend que ça n’aurait certainement pas été si bien tourné mais bon… vous saisissez l’idée générale). J’ai reconnu certaines de mes réflexions, de mes craintes aussi. À d’autres endroits, au contraire, c’était tout l’opposé de moi. C’est toujours intéressant de réaliser comment certains aspects de deux personnalités peuvent se ressembler et d’autres s’opposer. Dans la vie en général, pas seulement dans ce livre! C’est ce qui rend la nature humaine intéressante!!!
Je crois que les relations de couples, hétérosexuels ou homosexuels ont beaucoup de points communs et que nous pouvons nous y retrouver même si nous ne sommes pas homosexuels. Moi, en tout cas, j’ai pu y arriver. J’ai aussi admiré l’honnêteté avec laquelle l’auteur des lettres raconte ses aventures, ses réactions, ses motivations. Je n’aurais jamais été capable de faire ça. Jamais.
Une bien agréable lecture qui m’a beaucoup remuée. Je me suis même sentie un peu « voyeuse » à l’occasion tellement ça me semblait sincère. En tout cas, j’ai lu ces 127 pages d’une traite!
8,5/10
La Mesure d’un continent à nouveau disponible
Le succès instantané qu’a connu notre atlas dès sa parution nous a agréablement surpris mais en a laissé plusieurs sur leur faim. La réimpression telle quelle n’était pas envisageable pour une simple question de coût. C’est pourquoi nous avons travaillé fort avec Lithochic, notre imprimeur, pour trouver une solution à cet heureux problème.
C’est ainsi que nous pouvons annoncer la parution fin février d’une version que nous appelons Redux. Imprimé dans un format proportionnel légèrement réduit (90 %) sur un papier glacé Facet 160 M, ce volume se présentera sous une couverture caisse enchemisée avec une reliure cousue. Son prix de détail sera de 59 $. Vous pouvez d’ores et déjà réserver votre copie chez votre libraire préféré.
Pour en savoir plus sur l’accueil qu’a reçu notre livre, vous pouvez consulter la page qui lui est consacrée sur notre site pour lire les commentaires reçus dans la presse et écouter les entrevues avec Denis Vaugeois.
Sur le même sujet, ne manquez pas l’exposition qui se tiendra à la grande bibliothèque de Montréal du 26 février au 24 août 2008 sur le thème Ils ont cartographié l’Amérique. Ce sera l’occasion de consulter des originaux ou des fac-similés de plusieurs des cartes reproduites dans La Mesure d’un continent, publié en collaboration avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec..
Véritable voyage dans le temps et dans l’espace, cette exposition raconte la formidable quête de savoir cartographique qui occupa les coureurs des bois, missionnaires, navigateurs, militaires et géographes de cabinet, depuis l’époque des premières rencontres entre Européens et Amérindiens jusqu’aux grandes traversées de l’Amérique du Nord à l’aube du XIXe siècle. Invités à suivre un trajet qui rappelle le parcours des premiers explorateurs, depuis l’Atlantique jusqu’au Pacifique, les visiteurs découvrent la carte géographique sous un jour nouveau. Autant œuvres d’art qu’œuvres de science, quelque 150 cartes anciennes issues de diverses collections réputées, dont celles de BAnQ, provenant du Canada, des États-Unis et d’Europe seront exposées.
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Entendu sur les ondes de la Première Chaîne de Radio-Canada :
Joël Le Bigot découvre l’Atlas en compagnie de Michel Vézina, André Champagne et Denis Vaugeois.
Denis Vaugeois développe le contenu dans l’émission de Pierre Maisonneuve, en compagnie de Serge Bouchard (montage).
Catherine Lachaussée présente l’Atlas à Gilles Payer.
Denis Vaugeois de passage à Bazzo.tv