L’Office québécois de la langue française (OQLF) nous informe que huit nouveaux mots québécois ont été ajoutés au Petit Larousse 2008. Il s’agit de baladodiffusion (néologisme créé par l’OQLF), casseau, débarcadère, gracieuseté, massothérapeute, massothérapie, rallonge et traînerie.
Les 3 p’tits cochons
Pendant mes vacances, j’ai vu Les 3 p’tits cochons de Patrick Huard. Il ne faisait pas nécessairement partie de ma liste de films à voir mais lorsque deux personnes sur trois en font leur choix, on se range du côté de la majorité.
N’ayant pas réellement d’attentes, j’ai trouvé le film correct, sans plus. La grande faiblesse du film est la structure du scénario qui est trop répétitive. Ça crée des longueurs inutiles. Les concepteurs auraient eu avantage à s’éloigner un peu plus du conte traditionnel qui a inspiré le film.
Sinon, il y a quelques petites trouvailles sympathiques, plusieurs bonnes répliques qui font rire spontanément et quelques personnages intéressants. Je pense au personnage de la policière interprétée par l’excellente Julie Perreault. Claude Legault est solide et Guillaume Lemay-Thivierge tout simplement irrésisitible. Mahée Paiement n’est pas très bonne et mon allégeance sexuelle ne me permet pas de la trouver sexy. Par contre, Guillaume…
La réalisation de Patrick Huard ne passera pas à l’histoire. On a vu mieux, on a vu pire. Il signe un bon film de gars à son image.
Question comique
J’aurais aimé penser moi-même à ce petit concours que j’ai vu par hasard sur le site de Yahoo! France ce matin. Une question comique à laquelle vous pouvez vous amuser à répondre sur ce blogue-ci, puisqu’il est trop tard pour participer audit concours. Voici donc la double question:
Si vous étiez une faute, laquelle seriez-vous et avec quoi voudriez-vous que l’on vous corrige?
Après avoir répondu, vous pourrez lire les réponses à l’adresse suivante: http://fr.answers.yahoo.com/question/index;_ylt=AocDm3GD1H0FkGXd_0F1emJhAgx.?qid=20070614082826AA9NeCX.
J’y réfléchis aussi de mon côté mais, pour une fois, à vous l’honneur!
Ce mois-ci
Selon que vous êtes de nationalité française ou québécoise, vous serez enclins à dire que ce mois-ci est le mois d’août («ou») ou d’août («out»).
Sur son site Internet, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), en France, dont la mission est de «veiller à la défense et à l’illustration de la langue française», a publié un récapitulatif des différentes prononciations de ce mois (http://www.csa.fr/actualite/dossiers/dossiers_detail.php?id=124020).
Toutes ont été admises à un moment ou à un autre, ou le sont encore aujourd’hui par l’un ou l’autre spécialiste; certaines, cependant, sont devenues plutôt archaïques ou dialectales.
À la suite de cette lecture, il ressort que les prononciations conseillées sont, dans l’ordre: ou, out, a-ou, a-out.
Dans le Multidictionnaire, dont, bien sûr, le CSA ne fait pas état, la prononciation recommandée au Québec est «ou».
C’est le temps des vacances
Première journée de vacances. Aujourd’hui, direction Chicoutimi pour plusieurs jours. Ce soir, je me promets de boire une bonne Brahma avec mon amie Chantal sur le bord de la piscine creusée de notre hotesse. J’apporte avec moi « Une situation légèrement délicate » de Mark Haddon (que je n’ai toujours pas terminé) et la seconde aventure de Molly Moon dans lequel elle arête le temps. C’est peut-être ce qu’il me faudrait en ce moment pour retrouver mes longues plages de lecture.
À bien y penser, je n’en ai pas très envie. Pour le moment, je préfère profiter de la vie autrement.
Le sens
Autrefois, dans les hôtels du Québec, on trouvait infailliblement, dans le premier tiroir de la table de chevet, la Bible. Avec le temps, celle-ci a été remplacée par le Nouveau Testament, plus moderne. C’est dire qu’il y a eu évolution. Aussi, durant mes vacances, j’espérais trouver, dans l’un ou l’autre tiroir, un livre qui m’apparaît indispensable aujourd’hui, où que l’on soit… Vous l’aurez deviné, je parle d’un dictionnaire.
En tout cas, j’en aurais eu besoin pour «ma lecture de vacances», un livre pas récent, mais acheté d’occasion il y a longtemps déjà et pas encore lu, L’Homme qui devint Dieu, de Gérald Messadié; pratique, en plus, puisque à lui seul il m’a suffi avec ses 888 pages.
Heureusement que j’avais mon historien avec moi, dont j’ai pu obtenir des explications sur l’échanson, le licteur, le mirmillon et les Italiques (non pas les caractères du même nom ni les Italiens). Mais il m’a fallu deviner, entre autres, la peccamineuse tendreté, le milan de la croix, la fortitude (qui n’est pas une simple force, comme je l’aurais cru, mais la force d’âme) et pourquoi les billevesées entraînent de la fatigue.
De retour chez moi, en circulant à vélo dans un village voisin, j’ai découvert un autre mot, dont il est plus facile de deviner le sens cette fois, mais qui m’était inconnu: la déchetterie. À ma décharge, disons qu’il est tout de même passablement récent (1988). Malgré le sens qui lui est rattaché, je trouve ce mot plutôt joli.
Ma vie me prend tout mon temps
En ce moment, ma vie me prend tout mon temps reléguant ainsi la littérature au second plan. Partagé entre l’achat d’une propriété et une certaine idée d’un amour naissant, j’ai du mal à me concentrer lorsqu’au matin je plonge dans ma routine de lecture.
Le seul titre qui retient mon attention et auquel je m’accroche est le second roman de Mark Haddon « Une situation légèrement délicate » (Nil). « On ne peut pas empêcher un petit coeur d’aimer » de Claire Castillon, que j’ai commencé hier, ne m’enchante guère. Sinon, j’opte facilement pour l’abandon.
Récemment, quatre titres ont passé dans la moulinette du temps retrouvé : « Les 13 vies et demie du Capitaine Ours Bleu » de Walter Moers (Albin Michel Wiz), « Le cheval impossible » de Saki (Robert Laffont/Pavillons), « L’ange de mai » de Julie Hearn (Hachette/Blue moon) et le premier tome des « Chroniques des corneilles » de Clem Martini (courte échelle).
Ces quatre titres ne sont pas parvenus à me détourner de mon bonheur présent. Auraient-ils réussi à le faire en d’autres circonstances? Peut-être pas mais ils auraient bénéficié d’une meilleure chance. Ce que je vis en ce moment m’évite peut-être de perdre du temps avec les livres qui n’en valent réellement pas la peine. C’est une bonne chose en fait. Et de sortir des livres pour respirer un autre air ne peut que me faire du bien. Elle est là aussi la vie et je compte en profiter pleinement. D’où ce billet un peu plus personnel qui en annonce peut-être d’autres. Peut-être pas non plus. On verra.
Je vais très bien et les vacances ne sont même pas encore arrivées. Imaginez un peu
Les nouveaux sans-culottes
Traditionnellement, un sans-culotte était reconnaissable à son pantalon long, généralement en bure rayée (http://home.nordnet.fr/blatouche/D10.html).
Mais récemment, le journal Le Soleil, entre autres, faisait état d’une nouvelle éclosion de sans-culottes, au service d’une tout autre révolution (http://www.cyberpresse.ca/article/20070711/CPACTUEL/70711006/-1/CPACTUEL).
Vous avez une préférence?
Les circulaires, les publications de l’Église de scientologie et les faux commentaires
Ce long titre contient tout ce que je supprime sans même en regarder le contenu.
Bien sûr, comme tout le monde au Québec, je reçois des quantités de circulaires chaque semaine.
Mais je trouve aussi dans mon courrier, à la même fréquence, de deux à trois publications de l’Église de scientologie. La plupart m’arrivent sous cellophane, en plus, ce qui m’oblige à l’enlever avant de les mettre au recyclage. J’ai pris la peine d’écrire à cette organisation pour l’informer du sort que je réservais à ses centaines de documents et, par conséquent, de l’argent qu’elle gaspillait. Mais comme elle est riche (elle vient d’acquérir, comme vous le savez, un nouvel immeuble de 4 M$ à Montréal et un autre de 2 M$ à Québec), elle continue de m’envoyer, semaine après semaine, sa revue couleur sur papier glacé, ses dépliants cartonnés, ses nombreuses brochures ainsi que des lettres que je ne décachette même pas.
Quant à la troisième catégorie, de la même façon que je n’entrerais pas en communication avec une personne à qui il prendrait l’idée de glisser son adresse postale dans ma boîte aux lettres, je n’accours pas sur les sites des blogues dont on ne laisse, sur le mien, que l’adresse en guise de commentaire.
Alors, si l’objectif est que je m’adonne à leur lecture et que même je les recommande, pourquoi ne pas m’en donner le goût en ajoutant un petit mot d’introduction?
En voici un très intéressant, toutefois, le blogue des Correspondances d’Eastman, intitulé joliment Le passe-mot : http://www.passemot.blogspot.com/. Il y est question de cet événement, bien sûr, comme de langue, de littérature et de poésie. Je l’ai découvert hier, Mme Venise Landry, première rédactrice invitée sur ce blogue, y ayant traité de mon livre. Elle l’a d’ailleurs tellement bien fait qu’elle m’a donné le goût de l’acheter…
David contre Goliath #2
À trop vouloir vaincre on finit par périr, c’est bien connu. Depuis hier, nous en avons une belle démonstration là où je travaille et c’est directement en lien avec la sortie du dernier tome d’Harry Potter en anglais.
Le géant d’en face annonce fièrement un prix dérisoire dans la vitrine de son magasin: 24.97 (au lieu de 45.00). Nous, n’ayant pas les moyens de descendre aussi bas et refusant surtout d’embarquer dans cette surenchère ridicule du prix le moins élevé, affichons discrètement notre 34.95 à l’intérieur de la librairie, ce qui n’est pas si mal. Si Goliaht raffle toute la mise, les invendus retourneront simplement chez le distributeur.
Cependant, Goliath, trop sûr de lui, n’avait pas prévu la tournure que pouvait prendre le combat. Il manque rapidement de stock dès la première journée de vente. Les fans avides de connaître les aventures du célèbre sorcier n’ont qu’à traverser la rue pour se le procurer. Ils sont tellement heureux de le trouver qu’ils ne rechignent en rien sur le prix demandé. David continue de fournir à la demande et pourra le faire encore plusieurs jours sans se saigner à blanc.
Pendant ce temps, Goliath affiche toujours aussi fièrement son prix imbattable.