C’est ce soir 20:00 que Serge Bouchard traitera du personnage Marie Brazeau à son émission De remarquables oubliés, diffusée sur la Premières chaîne à Radio-Canada.
Retours en arrière
Savez-vous que plusieurs commentaires se sont ajoutés sur ce blogue depuis la semaine dernière? Pourtant, si vous regardez la dernière note, il y est toujours indiqué qu’il y a 0 commentaire. C’est ce qui se passe avec un blogue. Un jour, de nouveaux lecteurs décident d’y participer et ils le font en réponse à la note qui les touche ou les concerne davantage, même si elle date de quelques semaines déjà. Et moi, je leur réponds au même endroit. Je vous invite donc à retourner en arrière de temps à autre pour y lire de nouvelles plumes et y réagir, s’il y a lieu.
Quant au fait que personne n’ait soumis de phase pour donner suite au Concours sans Pluton, je devrais peut-être m’en réjouir, puisque moins il y a eu de participants, plus j’ai de chances… Je vous tiens au courant. N’empêche que j’aurais bien aimé avoir un peu de compétition. Mais, puisque l’on peut revenir en arrière, il sera toujours temps de vous y essayer. Même que je lance un défi à Lorraine et René, qui sont en vacances. Et si jamais je gagne, je vous donne les billets VIP offerts en prix pour assister au spectacle Seuls dans l’univers (mais je garde l’encyclopédie Le Ciel et l’Univers).
Hamac se fait remarquer
Voici ce que nous pouvons lire sur le site littéraire lecteurs.ca http://www.lecteurs.ca/article/show/138
Ce n’est pas la première fois que l’on en entend parler et certainement pas la dernière non plus : en cette rentrée littéraire qui s’achève, les Éditions du Septentrion ajoute un nouveau titre à leur excellente collection Hamac, avec la parution de Le Morveux, de Guildor Michaud. Déjà reconnue chez les libraires, la collection à vocation littéraire de la maison d’édition basée à Québec prend de plus en plus de place dans le milieu du livre franco-canadien.
Avec Hamac, le Septentrion propose des romans et des recueils qui sont des objets de culture et qui portent véritablement à réfléchir. De plus, la maison d’édition s’est donné l’ambition de publier chaque année de nouveaux auteurs et d’ainsi contribuer au rayonnement de la littérature franco-canadienne dans toute la Francophonie.
En jetant un coup d’oeil aux cinq premiers titres parus dans la collection, on constate rapidement que la direction littéraire veut véritablement toucher les gens et n’hésite pas à publier des récits qui traitent de sujet souvent jugés tabous. Dans Saisons atikamekw, Line Rainville nous parle des communautés autochtones et de leurs traditions ancestrales, méconnues et pourtant si proches de nous; avec Cher Émile, Éric Simard nous livre un émouvant roman sur l’homosexualité, mais également sur l’amour au sens le plus pur du terme, quels qu’en soient les protagonistes; dans Col romain et culottes de tôle, Alonzo Le Blanc présente un roman entièrement autobiographique, portant sur l’histoire vraie des prêtres et de la religion, celle que le Vatican refuse de considérer. Et, maintenant, voilà que le roman Le Morveux risque à son tour de toucher plusieurs lecteurs.
Coincé entre un père colérique et une mère inquiète, le jeune Simon Francœur est pauvre et il le sait. Dans leur taudis d’un petit village, blotti au fond du Nouveau-Brunswick, il affronte la misère, les quolibets. Il est le morveux. Seule Stéphanie lui offre sa complicité.
Il se réfugie dans la lecture, moyen d’apprendre et de s’évader. Sa famille déménage, il découvre une autre école, une autre façon d’apprendre. De fil en aiguille, il affronte son avenir et marche à la rencontre de son destin. Le creuset de son indigence n’a pas raison de ses ambitions.
Le Morveux n’est pas que l’histoire d’un homme qui, à force de volonté, réussit à s’affranchir de la médiocrité; c’est aussi une grande et belle histoire d’amour qui franchit toutes les frontières, même celle de la mort.
Entente entre l’Anel et Archambault
Presque un an an jour pour jour après la signature d’une entente de promotion de la littérature québécoise avec Renaud-Bray, l’Association nationale des éditeurs de livres (Anel) signe une entente similaire avec le groupe Archambault.
Protocole intervenu entre Groupe Archambault Inc et l’Association nationale
des éditeurs de livres
Dans une entente intervenue le 11 septembre 2006 dernier, Archambault s’est engagé à présenter dans au moins quatre succursales toutes les nouveautés littéraires parues chez les éditeurs québécois et canadiens-français, membres de l’Association nationale des éditeurs de livres (Anel) et ce, pour une période d’un an. Les succursales qui sont concernées pour la première année de l’entente sont les suivantes : Magasin de Laval, de Ste-Foy, de Brossard et d’Anjou.
Au moins un exemplaire de toutes les œuvres littéraires québécoises et canadiennes-françaises (romans, nouvelles, poésie, théâtre et essais littéraires) sera ainsi disponible dans ces succursales pendant les 11 mois suivant leur mois de parution. Tous ces titres seront commandés automatiquement dès que le dernier exemplaire en succursale sera vendu.
L’Anel se réjouit de cette entente qui vise à accroître l’accessibilité et la visibilité des œuvres littéraires québécoises et canadiennes-françaises et éventuellement, l’ensemble de la production éditoriale des éditeurs québécois et canadiens-français.
Source
L’initiative ne peut qu’être saluée. Il serait cependant intéressant de regarder comment l’entente signée avec Renaud-Bray a été appliquée et quels en ont été les résultats.
Georges W. Bush autorise les méthodes agressives d’interrogatoire
Le président américain George W. Bush a signé mardi une loi très controversée permettant le recours à des méthodes agressives d’interrogatoire et le jugement par des tribunaux militaires des suspects de terrorisme comme le cerveau présumé des attentats du 11-Septembre.
« La loi que je signe aujourd’hui contribue à la sécurité de ce pays et adresse un message clair : ce pays est patient, il est honnête, il est juste, et nous ne reculerons pas devant les menaces contre notre liberté », a dit M. Bush avant de signer avec solennité le texte « à la mémoire des victimes du 11-Septembre ».
Source : Cyberpresse
Si le recours de la force contre les suspects de terrorisme peut sembler légitime dans l’optique de sauver des centaines ou des milliers de vies, l’histoire nous apprend que ces méthodes n’ont pas attendu d’être autorisées pour être appliquées.
Dans son livre Les Armes secrètes de la CIA, le journaliste Gordon Thomas démontre l’implication des services de renseignements dans le développement des méthodes d’interrogatoire agressives, et ce sur des prisonniers de guerre voir sur la population civile.
Ainsi, plusieurs patients de l’Institut psychiatrique Allan Memorial de Montréal ont été les cobayes d’un docteur sadique, faisant passer ses intérêts et présumément ceux de la sécurité nationale avant ceux de ses patients.
La lecture de cette fascinante recherche laisse un énorme sentiment de malaise. Jusqu’où peut-on sacrifier nos libertés personnelles et, surtout, à qui revient cette décision ?
Suite du Concours sans Pluton
La date limite pour participer au Concours Sans Pluton étant maintenant dépassée, je vous invite à nous faire part de vos suggestions (que vous les ayez envoyées à CyberSciences ou non). Voici la mienne : Ma Vieille Tante Mystérieuse Jongle Sur Une Nébuleuse. Qui dit mieux?
Jacques Lacoursière décoré de l’Ordre du Canada
Ce jeudi 12 octobre, Jacques Lacoursière recevait des mains de la gouverneure générale l’Ordre du Canada. Nommé membre de l’ordre, cette distinction salue « Une vie vouée au service d’une communauté, d’un groupe ou d’un champ d’activité ».
Félicitations !
Concours Sans Pluton
Si, comme moi, vous aimez jouer avec les mots, CyberSciences nous invite à trouver un nouveau truc mnémotechnique pour aider les élèves à se souvenir des noms des planètes selon leur position par rapport au Soleil. L’ancienne phrase étant « Mon Vieux Tu M’as Jeté Sur Une Nouvelle Planète », et Pluton ayant été déclassée comme planète, il faut donc reprendre les mêmes lettres et dans le même ordre, sans utiliser le P de Pluton. Rendez-vous à l’adresse suivante : http://www.cybersciences.com/cyber/fr/concours.html. Vous avez jusqu’au 15 octobre pour participer. Et le 16, je vous invite à publier vos réponses ici.
L’art de la joie
Le métier de libraire, malheureusement trop peu payé, nous apporte tout de même son lot de joie et surtout de belles rencontres. Ce matin, au chouette restaurant Éclectique, nous étions conviés à rencontrer l’éditrice Viviane Hamy. Si le nom ne vous dit rien, c’est elle qui publie Fred Vargas. L’an dernier, elle a surpris tout le monde en publiant une oeuvre posthume de l’italienne Goliarda Sapienza L’art de la joie. Une oeuvre dense, complexe et marquante qui a trouvé 100 000 preneurs!!!!
Ce matin, Viviane Hamy, contrairement à beaucoup d’éditeurs, n’a pas joué la carte de vendre ses livres. Elle nous a longuement parlé de son parcours dans l’édition et de celui de certains auteurs de la maison dont François Vallejo. C’était passionnant. Tellement, qu’après, on aurait juste envie de lire tout le catalogue Viviane Hamy. On ne le fera pas, mais c’est tout de même le sentiment qu’elle nous a laissé après son passage.
Ce que je retiens le plus dans le discours qu’elle nous a tenu, c’est d’encore trouver extraordinaire que le livre d’un auteur inconnu puisse se vendre à 300 exemplaires. Dans un monde de plus en plus compétitif qui pense beaucoup à l’argent, d’entendre une éditrice qui connaît de grands succès parler ainsi (le dernier Vargas est rendu à 300 000 exemplaires), on peut être rassuré: le livre est encore un objet respecté.
Le libraire en moi a été rassuré. L’auteur encore davantage car je vois les choses de la même façon. Comble de bonheur, mon éditeur aussi!
Un guide de révision gratuit
Savez-vous que l’on peut télécharger gratuitement le Guide de rédaction et de révision d’Industrie Canada? Il suffit de se rendre à l’adresse suivante : http://icnet.ic.gc.ca/publication/francais/style/style_guide-redaction_f.html et d’attendre une dizaine de minutes si, comme moi, vous ne disposez pas encore d’Internet haute vitesse. Le document, présenté en format PDF, comprend 53 pages. Il est bien sûr destiné aux personnes qui sont appelées à rédiger ou à corriger des textes pour Industrie Canada, mais puisqu’il est accessible à tous, pourquoi ne pas en profiter? C’est en effet en consultant de multiplies guides du genre que nous pouvons accroître nos connaissances… de même que notre souplesse, parfois. En voici la table des matières :
Préface
Au sujet de ce guide
Principes d’édition
Langues officielles
Style clair et simple
Terminologie non sexiste
Vérification des données
Expression de la diversité
Rédiger pour le Web
Produits de communication destinés aux médias
Problèmes et défis relatifs au style d’IC
Adresses électroniques et adresses URL
Adresses postales, numéros de téléphone et de télécopieur
Appels de note
Citations et guillemets
Coupures de mots
Dates
Deux-points
Esperluette
Italique
Majuscules
Ministères et organismes gouvernementaux
Nombres (chiffres ou lettres?)
Point-virgule
Ponctuation et espacement
Pourcentages
Préférences du ministre
Sigles, acronymes et autres abréviations
Sociétés et associations
Sommes d’argent
Système international d’unités
Tiret
Titres de fonctions
Toponymes
Virgule