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La saucisse Lafleur

 

Tous les comptoirs de boucherie des épiceries du Québec offrent la saucisse Lafleur. Tout le monde la connaît, mais moins de gens savent que cette charcuterie est née dans le quartier Limoilou à Québec.

C’est en 1912 qu’Alphonse Lafleur ouvre une boucherie sur la 5e Rue du quartier Limoilou. Rapidement, il développe des spécialités de saucisses et de charcuteries. Face au succès de sa petite entreprise, il agrandit sa boucherie en acquérant les lots voisins de son commerce. Sa réputation s’étend désormais à toute la ville de Québec. Il achète des camions et se lance dans le commerce en gros. À la suite de son décès survenu en 1934, ses fils Raymond et Gérard prennent la relève et relance l’entreprise sur des bases industrielles. En 1972, la boucherie de Limoilou fusionne avec la compagnie J.N. Brochu de Saint-Henri-de-Lévis. Malgré une nouvelle fusion avec le groupe Olymel en 2005, la bonne saucisse créée par Alphonse Lafleur est toujours en vente.

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Photographie : La boucherie Lafleur de la 5e Rue de Limoilou vers 1930, Archives du groupe Olymel.

Source de l’article : Page Facebook de la Société historique de Québec
Source d’information : Réjean Lemoine, «Limoilou, un quartier effervescent», Les Éditions GID, 2014, p. 104.

 

Pont de Québec, 11 septembre 1916

 

Le 11 septembre 1916 s’annonce un jour de fête à Québec puisque, ce jour-là, on va procéder à l’installation de la travée centrale du pont de Québec. Construite dans l’anse deSillery, cette travée réunit les deux bras cantilever et représente la fin de la construction du pont. Plus de 100 000 personnes sont au rendez-vous à Québec pour ne rien manquer de cette opération que l’on réalise pour la première fois dans l’histoire. Les curieux sont massés sur les deux rives et plusieurs ont même pris place dans des embarcations pour être aux premières loges. À 8h50, les quatre crics hydrauliques commencent à actionner les huit suspentes et la travée commence son ascension. Soudain, on entend un craquement épouvantable et on voit cette section se tordre, se ployer, puis s’engouffrer avec fracas dans les profondeurs du fleuve. La tragédie, la deuxième qui se déroule sur le pont, fait plusieurs victimes: 13 morts et 14 blessés. La catastrophe sera attribuée à un défaut dans le moulage d’un support cruciforme de la travée centrale.

Source de l’article : Facebook de la Société historique de Québec

Pour en savoir plus : Le Pont de Québec de Michel L’Hébreux

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Photographie sur carton, don de Charles-Eugène Béland, collection Jacques Boutet

Tiré du Calendrier des vues anciennes de Québec – Septembre 2016

 

Conclusion. Les aventures de Radisson – Supplément numérique

 

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Couverture Radisson T3CONCLUSION

Contexte historique de L’année des surhommes

L’implantation permanente des Français dans la vallée du Saint-Laurent – Champlain fonde Québec en 1608 – repose sur la traite des fourrures, plus précisément sur le commerce des fourrures de castor. Les artisans européens fabriquaient avec cette fourrure un feutre de grande qualité qui servait à la confection de chapeaux portés par les riches aristocrates et les bourgeois. Cette activité était très lucrative.

Comme le commerce des fourrures nécessitait la participation des Amérindiens, qui chassaient le castor et apprêtaient les peaux, Champlain a cru bon de nouer dès 1609 une alliance privilégiée avec les Hurons, qui mettaient à profit le réseau de partenaires commerciaux qu’ils avaient constitué depuis des décennies, bien avant l’arrivée des Européens, pour acquérir et apporter beaucoup de fourrures aux Français. Dans les années 1630, cette alliance a été renforcée. À cette époque, les Hurons fournissaient environ la moitié des fourrures de castor que les Français de la colonie expédiaient en Europe. Les Hurons étaient aussi une nation sédentaire qui pratiquait l’agriculture et, de ce fait, était jugée plus proche des Français que les nations autochtones nomades de chasseurs-cueilleurs.

En 1639, les missionnaires jésuites établissent une mission permanente au pays des Hurons. Leur objectif est de les convertir au catholicisme et, si possible, d’en faire presque des Français. Cette mission religieuse se double bien sûr d’un volet commercial axé sur la traite des fourrures. Mais le projet tourne mal. La transformation que veulent imposer les jésuites est trop radicale et plusieurs Hurons s’y opposent. Les Français apportent aussi, sans le savoir, des maladies bénignes pour les Européens, mais mortelles pour les Amérindiens qui n’ont pas développé les anticorps qui les protégeraient de ces maladies jusque-là inconnues en Amérique. Enfin, les Français, qui sont en minorité parmi les Hurons, hésitent à leur fournir des armes à feu, afin de conser- ver leur suprématie dans un milieu sous tension. Au bout de dix ans, en 1649, la communauté huronne est diminuée par les maladies et profondément divisée sur la présence des Français parmi eux.

En 1639, les missionnaires jésuites établissent une mission permanente au pays des Hurons. Leur objectif est de les convertir au catholicisme et, si possible, d’en faire presque des Français. Cette mission religieuse se double bien sûr d’un volet commercial axé sur la traite des fourrures. Mais le projet tourne mal. La transformation que veulent imposer les jésuites est trop radicale et plusieurs Hurons s’y opposent. Les Français apportent aussi, sans le savoir, des maladies bénignes pour les Européens, mais mortelles pour les Amérindiens qui n’ont pas développé les anticorps qui les protégeraient de ces maladies jusque-là inconnues en Amérique. Enfin, les Français, qui sont en minorité parmi les Hurons, hésitent à leur fournir des armes à feu, afin de conserver leur suprématie dans un milieu sous tension. Au bout de dix ans, en 1649, la communauté huronne est diminuée par les maladies et profondément divi- sée sur la présence des Français parmi eux.

C’est à ce moment que leurs ennemis de longue date, les Iroquois, profitent de leur accès privilégié aux marchandises européennes que leur fournissent les Hollandais établis près de leur pays, dans les villes actuelles de New York et d’Albany, pour attaquer les Hurons affaiblis. Notamment grâce aux centaines d’armes à feu qu’ils ont acquises, les Iroquois remportent une victoire totale. En deux offensives successives, en 1649 et 1650, ils anéantissent le pays des Hurons. Les partisans des Français sont massacrés, ou prennent la fuite dans toutes les directions, et les Hurons qui s’étaient opposés aux Français sont adoptés par les Iroquois. Après 1650, le rôle des centaines de survivants hurons, dispersés entre Québec et des affluents du Mississippi, à l’ouest du lac Supérieur, sera parfois précieux (notamment lors des négociations de la Grande Paix de Montréal, en 1701), mais jamais comparable à l’influence que cette puissante nation exerçait avant 1650.

Le vide créé par la défaite et la dispersion des Hurons aura un impact majeur. Forts de leur grande victoire, les Iroquois feront la chasse aux Français et aux alliés autochtones des Hurons et des Français, qui se déplacent en majorité vers l’ouest, dans des régions fort éloignées du pays des Iroquois. Les Français ignorent tout de ces régions. La traite des fourrures s’effondre alors et les quelque 2 000 habitants de la jeune Nouvelle-France plongent dans une crise qui ne se résorbera complètement qu’en 1667, lorsque Français et Iroquois feront la paix.

Même si d’autres sources d’approvisionnement en fourrures existent dans les années 1650, la situation est si critique qu’une partie des Français de la colonie craignent purement et simplement de devoir abandonner la Nouvelle-France. C’est dans ce contexte que Radisson et Des Groseilliers jouent un rôle crucial. Des Groseilliers est le premier à raccompagner dans les Grands Lacs un groupe d’Amérindiens venus s’approvisionner dans la colonie en 1654, afin de lutter à armes égales contre les Iroquois. Lors de ce voyage de deux ans, Des Groseilliers explore le lac Michigan et une petite partie du lac Supérieur. Il ramène en 1656 une abondante cargaison de fourrures qui sauve la Nouvelle-France de la ruine.

En 1659, la trêve entre Français et Iroquois qui avait facilité le premier voyage de Des Groseilliers est terminée. Les Iroquois ont repris les hostilités. Le second voyage de Des Groseilliers, cette fois accompagné de Radisson, est donc beaucoup plus périlleux. Ces deux beaux-frères (Des Groseilliers est marié à l’une des sœurs de Radisson) raccompagnent encore une fois un groupe d’Amé- rindiens venus s’approvisionner dans la colonie en marchandises françaises. Cette fois, les deux beaux-frères explorent ensemble une grande partie du lac Supérieur. Ils se rendent même plus à l’ouest, jusqu’au pays des Sioux, et ils participent à un grand rassemblement autochtone qui a pour objectif principal de réorganiser le réseau de partenaires autochtones qui pratiquent la traite des fourrures. La majorité des Premières Nations que Radisson et Des Groseilliers rencontrent lors de ce voyage n’ont jamais eu de contacts avec des hommes blancs.

Au-delà du succès commercial que remportent Radisson et Des Groseilliers en 1660, en ramenant une quantité record de fourrures qui sauve de nouveau la colonie de la ruine, ce périple marque une étape importante dans l’évolution des relations entre les Français et leurs alliés des Premières Nations.

Champlain, en son temps, avait bien évalué le rôle que le petit nombre de Français de la Nouvelle- France pouvaient jouer auprès des partenaires autochtones avec lesquels ils transigeaient. Il leur a offert d’agir en arbitre, en conseiller, en promoteur de la paix, tout en s’engageant à combattre à leurs côtés si c’était nécessaire. Il leur promettait surtout de les approvisionner en marchandises françaises.

Par la suite, les jésuites et les autorités de la colonie ont modifié cette forme de partenariat relativement équilibrée, qui respectait la culture et la gouvernance autochtones. Les missionnaires ont tenté d’imposer une transformation profonde des communautés autochtones. En 1650, après l’échec de la mission jésuite en Huronie, puis de nouveau en 1657, après le nouvel échec de la mission que les jésuites ont brièvement établie au pays des Iroquois, à la faveur de la trêve entre ces deux nations (voir le tome 2 des Aventures de Radisson), Des Groseilliers et Radisson avaient assez d’expérience et connaisaient suffisamment les Premières Nations pour savoir qu’il fallait revenir à la relation d’alliance plus équilibrée du temps de Champlain.

Comme le raconte Radisson dans son récit de voyage au lac Supérieur, les deux beaux-frères ont proposé aux Amérindiens une alliance plus réaliste, moins envahissante, qui deviendra la politique officielle de la Nouvelle-France à l’égard des Premières Nations à compter de 1701 (à la faveur de la Grande Paix de Montréal), et ce, jusqu’à la fin du Régime français. Cette politique consistait à favoriser la paix entre les nations amérindiennes en jouant un rôle d’arbitre entre elles, afin de régler leurs conflits à l’amiable, dans la mesure du possible. Si cela était nécessaire, les Français s’engageaient aussi à combattre aux côtés de leurs alliés. Enfin, au cœur de l’alliance, les Français s’engageaient à répondre aux besoins de leurs alliés amérindiens en marchan- dises européennes, comme le ferait un bon père de famille. En échange, les Premières Nations alliées aux Français s’engageaient à les approvisionner en fourrures, à les accueillir parmi elles et à combattre à leurs côtés au besoin.

Lors du voyage de 1659-1660, Radisson et Des Groseilliers se sont retrouvés au milieu de milliers d’Amérindiens de nations différentes, dont plusieurs leur étaient inconnues et potentiellement hostiles, dans un territoire inexploré fort éloigné de la Nouvelle-France. À leur manière, ils ont pris l’initiative de proposer un renouvellement de l’alliance franco-amérindienne sur une base plus équitable et plus satisfaisante aux yeux des Amérindiens. Ils savaient que plusieurs d’entre eux étaient déçus des résultats de l’alliance avec les Français, à cause de l’effondrement de la nation huronne et du rapport de force qui favorisait désormais les Iroquois. C’est pourquoi le voyage de 1659-1660, et la redéfinition de l’alliance franco-amérindienne que proposaient Radisson et Des Groseilliers, est un tournant dans l’histoire de la Nouvelle-France. L’alliance franco-amérindienne s’en trouvera renforcée et son maintien à long terme, favorisé.

Dans les décennies suivantes, plusieurs autres personnages historiques vont alimenter le partenariat entre les Français et les Premières Nations. Un partenariat qui, bien qu’imparfait, s’avérera plus durable et plus équilibré que partout ailleurs dans les deux Amériques. Le rôle historique de Radisson et Des Groseilliers n’en demeure pas moins crucial, car il intervient à une période critique, et qu’il a l’avantage d’être bien documenté, grâce aux écrits de Radisson qui éclairent un pan généralement obscur de notre histoire.

Le rôle de ces deux aventuriers ne se limite donc pas à un important apport économique. Ils ont aussi apporté une contribution diplomatique significative en revalorisant l’image des Français auprès des Premières Nations, en consolidant l’alliance qui existait et en étendant l’influence française à de nouvelles nations et à de nouveaux territoires. Ils ont utilisé au maximum leur aura d’êtres extraordinaires venus d’un autre monde auprès des nations qui n’avaient jamais rencontré d’hommes blancs, tout en faisant preuve de qualités très appréciées des Amérindiens, comme l’endurance, le courage, l’éloquence, le talent de chasseur, celui de guerrier, et la capacité à s’exprimer dans leurs langues et de se conformer à plusieurs de leurs coutumes.

C’est ainsi que, par leur audace, leur clairvoyance, leur force physique et la force de leur caractère, Radisson et Des Groseilliers ont servi les intérêts de la Nouvelle-France et des Premières Nations qui s’étaient alliées aux Français. Leurs exploits témoignent de la réalité spécifique de la petite colo- nie française établie sur les rives du Saint-Laurent, au 17e siècle, dont l’existence dépendait du main- tien d’étroites relations avec les Amérindiens.

L’année des surhommes, et plus généralement les trois tomes des Aventures de Radisson sont des romans qui respectent fidèlement les faits historiques et les grands enjeux des années 1650-1660, tant en Nouvelle-France que dans les territoires habités par les Premières Nations qui étaient en contact avec les Français. J’espère ainsi mieux faire connaître, comprendre et surtout aimer un volet méconnu de notre histoire.

Martin Fournier, Historien, Ph. D.

12. Les aventures de Radisson – Supplément numérique

 

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CHAPITRE 12 : Surprise

Couverture Radisson T3Le 19 août 1660
Après une seconde d’hésitation, les Montréalais se sont rendu compte que deux Français dirigeaient cet immense convoi d’Indiens. « Ce sont des alliés ! Ils apportent des fourrures ! » Ils tirent aussitôt quelques coups de mousquets en l’air, puis trois coups de canon. L’heureuse nouvelle se répand comme une traînée de poudre dans le bourg sous tension…

Référence : FOURNIER, Martin. Les Aventures de Radisson : L’année des surhommes. Tome 3. Québec, Les éditions du Septentrion, 2016, p. 325.

 

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Un navire en rade devant Québec. Détail de la carte de Franklin, 1688, cartouche illustrant Québec.
Référence à venir.

 

 

 

11. Les aventures de Radisson – Supplément numérique

 

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CHAPITRE 11 : Boucler la boucle

Couverture Radisson T3Le 28 mai 1660
Aller de l’avant. Ne pas se laisser abattre. C’est tout ce qui compte. Trois cents Indiens alliés ont tenu parole et ont rejoint Radisson et Des Groseilliers avec leurs fourrures de castor. D’autres s’arrêteront sans doute au campement des Outaouacs, mais l’expédition des deux Français ne sera pas compromise par leur dissidence. L’alliance conclue à la fête des Morts tient le coup…

Référence : FOURNIER, Martin. Les Aventures de Radisson : L’année des surhommes. Tome 3. Québec, Les éditions du Septentrion, 2016, p. 303-304.

 

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Le chevreuil, ou cerf de Virginie, était le gibier par excellence au temps de Radisson.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Sleeping Giant Provincial Park, Ontario, 2013.

 

 

 

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Il était sage de faire provision de viande avant le départ d’une expédition de plusieurs centaines de personnes.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Parc national du Bic, Québec, 2008.

 

 

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L’écorce du bouleau blanc était indispensable pour fabriquer canots, contenants et habitations.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Québec, Québec, 2016.

 

 

 

 

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Pêche au poisson blanc par les Ojibwés, dessin de George Catlin.
Référence : Letters and notes… George Catlin, Dover Publications Inc., 1973; volume 2, p. 159, Chippeways catching whitefish, George Catlin, années 1830. Domaine public.

 

 

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Rassemblement autochtone et course en canot, par George Catlin.
Référence : Letters and notes… George Catlin, Dover Publications Inc., 1973; volume 2, p. 163, Indian canoe race, George Catlin, années 1830. Domaine public.

 

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L’esturgeon était très abondant dans les Grands Lacs à l’époque de Radisson.
Référence : Les poisons d’eau douce du Canada, A.-N. Montpetit, Beauchemin et fils, Montréal, 1897.

 

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Rive sud du lac Supérieur.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Pictured Rocks National Lakeshore, Michigan, 2013.

 

 

 

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L’un des belvédères accessibles aux visiteurs au Pictured Rocks National Lakeshore.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Pictured Rocks National Lakeshore, Michigan, 2013.

 

 

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Falaise spectaculaire.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Pictured Rocks National Lakeshore, Michigan, 2013.

 

 

 

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Couleurs variées.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Pictured Rocks National Lakeshore, Michigan, 2013.

 

 

 

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Rivage du lac Supérieur vu du haut d’une falaise.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Pictured Rocks National Lakeshore, Michigan, 2013.

 

 

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Un paysage admirable.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Pictured Rocks National Lakeshore, Michigan, 2013.

 

 

 

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Les dunes de sable géantes.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Pictured Rocks National Lakeshore, Michigan, 2013.

 

 

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Coucher de soleil sur le lac Supérieur.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Lake Superior Provincial Park, Ontario, 2013.

 

 

 

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Le lac Huron entre la rive nord et l’île Manitoulin.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; île Manitoulin, Ontario, 2011.

 

 

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La rivière des Outaouais.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Deep River, Ontario, 2015.

 

 

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Les rapides de Lachine, juste avant d’arriver à Montréal.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Montréal, Québec, 2009.

 
 
 

10. Les aventures de Radisson – Supplément numérique

 

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CHAPITRE 10 : Une autre voie

Couverture Radisson T3Le 15 mai 1660
Le géant français frictionne la jambe blessée de Radisson de toutes ses forces. La graisse pénètre dans la chair et active la guérison. Radisson endure sans broncher la douleur que lui occasionne le vigoureux traitement de son aîné. Il constate déjà une amélioration, mais veut guérir à fond, définitivement, car il ne peut se permettre de tirer de la patte. Le succès de leur expédition repose sur leur force à tous les deux, sur leur endurance et leur persévérance. Ils ont tant marché depuis quelques semaines. Heureusement, la saison du canot commence. Ils n’auront plus à parcourir de grandes distances à pied…

Référence : FOURNIER, Martin. Les Aventures de Radisson : L’année des surhommes. Tome 3. Québec, Les éditions du Septentrion, 2016, p. 285-286.

 

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Après tout un hiver à marcher, le printemps annonce le retour des déplacements en canot.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Lake Superior Provincial Park, Ontario, 2013.

 

 

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La rive nord du lac Supérieur où Radisson et Des Groseilliers se sont rendus.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Temperance River State Park, Minnesota, 2013.

 

 

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La brume complique souvent les déplacements sur le lac Supérieur.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Temperance River State Park, Minnesota, 2013.

 

 

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Chef cri Duckhunter en 1913.
Référence : (HS85-10-27759) A. W. Gelston, 1913; Wikipedia, domaine public. This image is part of the Canadian Copyright Collection held by the British Library, and has been digitised as part of the « Picturing Canada » project.

 

 

 

 

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Certaines rivières qui se jettent dans le lac Supérieur font partie de routes d’eau qui mènent jusqu’à la baie James.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Temperance River State Park, Minnesota, 2013.

 

 

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Réplique du Halve Maen, de Henry Hudson, un navire semblable au Discovery avec lequel lui et son équipage ont exploré la baie d’Hudson en 1610.
Référence : Wikimedia, article sur Henry Hudson, domaine public.

 

 

 

 

9. Les aventures de Radisson – Supplément numérique

 

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CHAPITRE 9 : Pas facile la vie de surhomme

Couverture Radisson T3Le 2 avril 1660
Une bande de Nadouceronons conduite par le chef le plus favorable aux Français ramène Radisson et Des Groseilliers dans leur pays. Pessoba et Osawendi sont du voyage, ainsi que Wajiki, Matchiwan et dix autres Panoestigons. Après quatre jours de marche, ils quittent les bois et débouchent dans une prairie qui semble s’étendre à l’infini. Le chef leur indique qu’ils sont presque arrivés à son village. Mais il faut encore camper pour la nuit…

Référence : FOURNIER, Martin. Les Aventures de Radisson : L’année des surhommes. Tome 3. Québec, Les éditions du Septentrion, 2016, p. 249-250.

 

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Chef sioux Shon-ka, par Georges Catlin.
Référence : Shón-ka, The Dog, Chief of the Bad Arrow Points Band, Western Sioux, 1832, George Catlin, Smithsonian American Art Museum, domaine public.

 

 

 

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Conseil de guerre sioux, par George Catlin.
Référence : Wikimedia Commons, domaine public.

 

 

 

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Photo du chef sioux Red Bird en 1908.
Référence : Portrait_of_Red_Bird_Sioux Indian (1908). Domaine public. Red Bird, a Sioux Indian from the Library of Congress REPRODUCTION NUMBER: LC-USZ62-107140 (b&w film copy neg.) CREATED/PUBLISHED: c1908.

 

 

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Une femme siouse, par George Catlin.
Référence : Letters and notes… George Catlin, Dover Publications Inc., 1973; volume 1, p. 224, Wi-looh-tah-eeh-tchah-ta-mah-nee, Red Thing That Touches in Marching, soeur du chef Black Rock, années 1830, domaine public.

 

 

 

 

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Les Amérindiens aimaient ce type d’images pieuses réalistes et colorées.
Référence : Carte de souhait, Italie, 1907, heraldie blogspot.

 

 

 

 

 

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Les Amérindiens ont un grand respect pour l’ours, un ancien être humain qui aurait choisi de devenir animal.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; parc national de Banff, Alberta, 2011.

 

 

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L’aigle est un autre animal vénéré des Amérindiens.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; zoo sauvage de Saint-Félicien, Québec, 2016.

 

 

 

 

 

8. Les aventures de Radisson – Supplément numérique

 

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CHAPITRE 8 : Prendre les commandes

Couverture Radisson T3Le 25 février 1660
Les huit émissaires nadouceronons ont pris soin d’apporter des présents pour honorer les Français, en attendant de mesurer l’étendue réelle de leur pouvoir. Seize femmes portent des paniers remplis d’avoine sauvage destinés aux Panoestigons. Réunis dans la cabane de Wajiki, les Nadouceronons couvrent les jambes de Radisson et de Des Groseilliers de graisse d’ours, puis les dénudent, avant de les vêtir de rares et précieuses capes de bison et de castor blancs. Une vive émotion les étreint de pouvoir toucher pour la première fois ces êtres extraordinaires. Ils en pleurent à chaudes larmes. Les deux beaux-frères sont surpris par cette réaction plutôt mal vue chez les nations indiennes qu’ils ont fréquentées jusqu’à maintenant. Ces Nadouceronons semblent se faire un devoir de verser suffisamment de larmes sur eux pour mouiller leurs cheveux et leurs vêtements…

Référence : FOURNIER, Martin. Les Aventures de Radisson : L’année des surhommes. Tome 3. Québec, Les éditions du Septentrion, 2016, p. 217-218.

 

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Chef Ojibwé en costume d’apparat, par George Catlin.
Référence : Sha-có-pay, The_Six, Chief of the Plains Ojibwa, George Catlin, années 1830, Google_Art_Project, Wikimedia Commons, domaine public.

 

 

 

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Autre chef autochtone en costume d’apparat, par George Catlin.
Référence : Chef des Renards Kee-o-Kuk, George Catlin, années 1835, Catlin_Expositionvirtuelle_1_1985.66.1_1b : Smithsonian American Art Museum, domaine public.

 

 

 

 

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Guerrier en costume d’apparat, par George Catlin; à noter son collier de griffes d’ours.
Référence : Shon-ta-yi-ga, Little Wolf, a Famous Iowa Warrior, George Catlin, 1844, Smithsonian American Art Museum, domaine public.

 

 

 

 

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L’orignal, le plus grand mammifère du continent nord-américain, était une proie recherchée.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Zoo sauvage de Saint-Félicien, Québec, 2016.

 

 

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L’art de décorer objets et vêtements en piquants de porc-épic se perpétue au sein des Premières Nations, notamment à l’île Manitoulin.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Québec, 2016.

 

 

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Vêtement de guerre sioux, 19e siècle.
Référence : Shirt for Chief’s War Dress, 19th century. Pony beads, porcupine quills, buckskin, maidenhair fern stem, human hair, horsehair, dye, feather. Brooklyn Museum. Photo sans droit d’auteur.

 

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Danse du calumet, par George Catlin.
Référence : Letters and notes… George Catlin, Dover Publications Inc., 1973; volume 1, p. 56, Pipe Dance, nation Assiniboine, années 1830.

 

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Danse des raquettes, par George Catlin.
Référence : Ancient Ojibwa tradition: The Snowshoe Dance, performed at the first snowfall every year since time immemorial. By George Catlin, 1835. Wikimedia Commons, domaine public.

 

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Inauguration des danses au Pow-Wow de Red Cliff, à deux pas d’où Radisson et Des Groseilliers ont passé plusieurs semaines en 1660.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Red Cliff, Wisconsin, 2013.

 

 

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Costumes au Pow-Wow de Red Cliff.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Red Cliff, Wisconsin, 2013.

 

 

 

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Costumes au Pow-Wow de Red Cliff.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Red Cliff, Wisconsin, 2013.

 

 

 

 

 

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Costumes au Pow-Wow de Red Cliff.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Red Cliff, Wisconsin, 2013.

 

 

 

 

 

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Danseur au Pow-Wow de Red Cliff.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Red Cliff, Wisconsin, 2013.

 

 

 

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Danseur au Pow-Wow de Red Cliff.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Red Cliff, Wisconsin, 2013.

 

 

 

7. Les aventures de Radisson – Supplément numérique

 

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CHAPITRE 7 : La morte-saison

Couverture Radisson T3Le 8 décembre 1659
Les premières chutes de neige annoncent le temps du démembrement. Les centaines d’habitants du village doivent se séparer en plusieurs bandes pour subvenir à leurs besoins pendant l’hiver. S’ils demeuraient tous ensemble, plusieurs risqueraient de mourir de faim. De cette façon, chaque petit groupe se déplace à courte distance, dans un territoire restreint, où le gibier suffit à les nourrir. Radisson et Des Groseilliers ont cent fois répété leur message : il faut chasser le castor, apprêter les peaux et se préparer à faire le grand voyage jusqu’à Montréal, l’été prochain, pour les échanger contre quantité d’objets de fer, des tissus et des armes à feu…

Référence : FOURNIER, Martin. Les Aventures de Radisson : L’année des surhommes. Québec, Les éditions du Septentrion, 2016, p. 185-186.

 

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Les chaudrons de cuivre facilitaient la cuisson des aliments, par rapport aux contenants traditionnels d’écorce ou de terre cuite.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Colonial Michilimackinac Park, Mackinaw City, Michigan, 2013.

 

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Le castor, au cœur de la traite des fourrures.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Zoo sauvage de Saint-Félicien, Québec, 2014.

 

 

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La chasse est une activité vitale pour les peuples de chasseurs-cueilleurs.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Zoo sauvage de Saint-Félicien, Québec, 2016.

 

 

 

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Dès leur naissance, les Amérindiens sont placés sous la protection d’esprits bienveillants; amulettes suspendues au porte-bébé décoré.
Référence : George Catlin, Chée-ah-ka-tchée, wife of Not-to-way, 1835-36, Smithsonian American Art Museum, Gift of Mrs. Joseph Harrison, Jr., domaine public.

 

 

 

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Seules les parois d’écorce étaient déplacées d’une structure à l’autre des habitations traditionnelles ojibwées, qui demeuraient en place.

Référence : Lac du Flambeau, 1929; photo exposée au Northern Great Lakes Visitor Center, Ashland, Wisconsin.

 

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Dessin de pipes à tabac, par George Catlin. Seule celle du haut est un calumet sacré qui n’était utilisée que dans les cérémonies de paix.

Référence : Letters and notes… George Catlin, Dover Publications Inc., 1973; volume 1, p. 235, Indian pipes.

 

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Les Amérindiens amadouaient les esprits des animaux qu’ils tuaient pour se nourrir, notamment en accrochant leurs crânes et leurs bois aux arbres.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Zoo sauvage de Saint-Félicien, Québec, 2016.

 

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Un autre moyen d’invoquer l’esprit des animaux, pour faire bonne chasse, était de peindre leur image sur des parois rocheuses.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Lake Superior Provincial Park, Ontario, 2013.

 

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Des mocassins de tous les jours, non décorés, en cuir.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Grand Portage National Monument, Minnesota, 2013.

 

 

 

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Ce type de briquet en fer, qu’on frottait sur une pierre à feu pour produire des étincelles, améliorait la technique autochtone qui consistait à frotter deux morceaux de bois l’un contre l’autre.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Museum of Ojibwa Culture, St. Ignace, Michigan.

 

 

 

6. Les aventures de Radisson – Supplément numérique

 

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CHAPITRE 6 : En territoire sioux

Couverture Radisson T3Le 6 octobre 1659
Il faut faire vite. Construire un fort pour se pro- téger et mettre leurs marchandises en sécurité. Mais avant tout, bien en vue sur la rive du lac, Des Groseilliers et Radisson tirent plusieurs coups de feu sur des arbres situés à proximité pour en imposer aux Indiens dissimulés dans les bois qui les observent assurément. Leur écorce blessée profondément, à distance, fera croire à ces Indiens qui ne connaissent ni les Français, ni les armes à feu que les nouveaux venus détiennent des pouvoirs surnaturels et ils n’oseront pas les attaquer…

Référence : FOURNIER, Martin. Les Aventures de Radisson : L’année des surhommes. Tome 3. Québec, Les éditions du Septentrion, 2016, p. 157-158.

 

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Fish Creek, au fond de la baie Chekamegon, là où Radisson et Des Groseilliers auraient construit un fort.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Ashland, Wisconsin, 2013.

 

 

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Les outardes sont plus faciles à chasser à l’aide de fusils.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Regina, Saskatchewan, 2008.

 

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Les haches de fer étaient une marchandise de traite fort appréciée.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Colonial Michilimackinac Park, Mackinaw City, Michigan, 2013.

 

 

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Les haches de fer étaient plus efficaces que les haches de pierre.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Museum of Ojibwa Culture, St Ignace, Michigan, 2013.

 

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Mishipeshu, le grand lynx d’eau qui causerait les tempêtes, peint sur une paroi rocheuse.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Lake Superior Provincial Park, Ontario, 2013.

 

 

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Dessin d’un village panoestigon (ojibwé) dans les années 1830, par George Catlin.
Référence : Letters and notes… George Catlin, Dover Publications Inc., 1973; volume 2, p. 140, Encampment of the Chippeways, George Catlin, années 1830.

 

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Habitation traditionnelle des Panoestigons (Ojibwés) vers 1925.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Habitation de Mr. Bearskin, Northern Great Lakes Visitor Center, Ashland, Wisconsin, 2013.

 

 

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Reconstitution contemporaine d’une habitation traditionnelle Ojibwé.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Grand Portage National Monument, Minnesota, 2013.

 

 

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Reconstitution contemporaine d’un autre type d’habitation ojibwé.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Grand Portage National Monument, Minnesota, 2013.

 

 

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Reconstitution contemporaine de l’intérieur d’une habitation ojibwé.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Grand Portage National Monument, Minnesota, 2013.

 

 

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Photo d’un campement ojibwé à la fin du 19e siècle.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Grand Portage National Monument, Minnesota, 2013.

 

 

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Deux jeunes hommes Menominis en costumes d’apparat, par George Catlin, années 1830.
Référence : Catlin Virtual Exhibition 1985.66.235-236_1b, domaine public.

 

 

 

 

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La cueillette du riz sauvage, ou folle avoine, ou menoomin en langue autochtone, qui est à la base de l’alimentation des Menominis.
Référence : Women harvesting wild rice : 19th Century tribal women harvesting wild rice in the traditional manner. S. Eastman. The American Aboriginal Portfolio, by Mrs. Mary H. Eastman. Illustrated by S. Eastman. Philadelphia: Lippincott, Grambo & Co. 1853, domaine public, Wikimedia Commons, https://en.wikipedia.org/wiki/Wild_rice.

 

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Courge Gete-okosomin, ou «Grosse Vieille Courge» dans la langue menomini; résultat de semences enfouies il y a 800 ans et retrouvées par des archéologues. Radisson en a probablement mangé.
Référence : Réserve Menominee au Wisconsin, Posted by Dustin McGladrey at Friday, January 22nd, 2016 8:17am, http://www.cfweradio.ca/on-air/blogs/dustin-mcgladrey-351668/entry/471/.

 

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Les perles de verre était un article de traite apprécié parce que les Amérindiens décoraient leurs vêtements de semblables perles de coquillage avant l’arrivée des Européens.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Colonial Michilimackinac Park, Mackinaw City, Michigan, 2013.

 

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Radisson et Des Groseilliers ont offert des anneaux de laiton semblables à ceux-ci aux Menominis.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Colonial Michilimackinac Park, Mackinaw City, Michigan, 2013.