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Michel L'Hébreux et son épouse lors du 25e anniversaire des éditions du Septentrion.

Michel L’Hébreux, 1947-2023

C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris hier le décès de M. Michel L’Hébreux. Nos pensées vont à sa famille et à ses proches.

Michel L’Hébreux mérite sans conteste le titre d’historien officiel du pont de Québec, lui qui a tant travaillé pour faire connaître ce qu’il appelait « la huitième merveille du monde ». C’est en  2000 qu’il venait nous proposer de republier un livre dont la première mouture remontait à 1986 aux Éditions La Liberté. Michel faisait déjà la tournée des écoles, des sociétés historiques et d’autres événements pour raconter la fascinante histoire de cette prouesse technologique… et de ses multiples catastrophes.  Il avait déjà vendu plusieurs milliers d’exemplaires et nous nous demandions s’il n’avait pas épuisé son lectorat. Nous avions tout faux !

Denis Vaugeois me le confia. Ce fut l’un des premiers auteurs avec qui j’ai eu le privilège de travailler. Michel est arrivé cette fois avec un énorme dossier de photographies et pour chacune il avait une histoire à raconter. Il devenait évident qu’il fallait enrichir le texte de cette foisonnante iconographie, ce qui a donné la première édition de son best-seller Le Pont de Québec (2001). Le livre fut un immense succès.

Aujourd’hui je peux révéler une petite perle : lors du lancement, le photographe Claudel Huot, qui avait fourni plusieurs clichés dont ceux utilisés en couverture, me glissa à l’oreille : « Je crois qu’on a fait un erreur sur le bandeau arrière, le dernier cliché montre le pont Jacques-Cartier de Montréal ! » À ma connaissance, personne n’a jamais relevé cette incongruité qui sera  corrigée par la suite.

On pouvait penser que Michel L’Hébreux avait enfin fait le tour du sujet, mais il continuait sans cesse d’aller à la rencontre des gens, de raconter leurs histoires et, surtout, de ramasser les souvenirs des autres. En 2008 sortait la nouvelle édition de son livre. Ce fut l’occasion de faire un magnifique lancement à la bibliothèque de Saint-Romuald, d’où nous avions une vue imprenable sur le pont.

Enfin tout était dit sur le « premier lien » Québec-Lévis… jusqu’à ce que notre inlassable chercheur nous revienne avec son dernier projet, Curieuses histoires du pont de Québec. Derrière des tonnes d’acier se cachent d’innombrables vies qui ont été marquées par le pont, Michel L’Hébreux voulait leur rendre hommage. Un travail tout à son image, entre grande histoire et récits anecdotiques, qui fait vivre une région et un peuple. Vous pouvez aller visionner la présentation qu’il nous en avait fait depuis son salon, souvenir de pandémie.

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Michel L’Hébreux était de ces auteurs fidèles qui, tenaces et infatigables, nous revenait sans cesse avec de nouvelles idées, de nouveaux projets et un immuable sourire accroché au visage. Il va nous manquer.

Gilles Herman
Éditeur

Michel L'hébreux et son épouse lors du 25e anniversaire des éditions du Septentrion.

Michel L’Hébreux et son épouse lors du 25e anniversaire des éditions du Septentrion.

LEVESQUE-BLOGUE

Dans les coulisses du référendum de 1980

Vous avez trouvé l’entretien que le politologue Jean-Charles Panneton nous a offert mardi le 9 juin 2020 fort intéressant et aimeriez en savoir plus sur les dessous du référendum de 1980  ? Que vous ayez été des nôtres ou pas, les éditions du Septentrion vous proposent quelques suggestions de lecture sur la question. Elles vous permettront d’entrer dans les coulisses de cet événement.

Le Gouvernement Lévesque, tome 1 : De la genèse du PQ au 15 novembre 1976 de Jean-Charles Panneton : Cet ouvrage fera autant le bonheur de ceux qui ont vécu cette période que de ceux qui n’étaient pas nés à l’époque pour comprendre l’émergence du mouvement indépendantiste et sa structuration. Dans ce récit vivant et dynamique, le politologue Jean-Charles Panneton nous montre que l’idée d’organiser un référendum pour accéder à l’indépendance est déjà présente lors de la naissance du Parti québécois (et même avant). Une lecture incontournable pour revivre la frénésie des années 1960 et 1970.

Le Gouvernement Lévesque, tome 2 : Du temps des réformes au référendum de 1980 de Jean-Charles Panneton : Comme le mentionne avec beaucoup d’à propos le journaliste Marc Laurendeau dans la préface de cet ouvrage, cet ouvrage nous invite à assister aux réunions des conseils des ministres et aux activités du Parti Québécois comme si on y était. Basé sur des entrevues avec la plupart des anciens ministres et bon nombre de membres du personnel politique et de la haute fonction publique, ce livre saura plaire à ceux qui désirent en savoir plus sur les réussites et les échecs du gouvernement Lévesque et, bien entendu, la campagne référendaire de 1980.

Bourassa et Lévesque Marketing de raison contre marketing de passion d’Alain Asselin: Dès le tournant des années 1970, on voit deux types de marketing politique bien différents émerger au Parti libéral et au Parti Québécois qui demeureront présents dans la décennie suivante. Face à un Robert Bourassa soucieux de présenter une image étudiée, René Lévesque se distingue par un charisme hors de l’ordinaire et une volonté très nette « d’être vrai ». Cette dynamique s’impose toujours en 1980. Une belle occasion de mieux comprendre les stratégies électorales de chacune des forces en présence à cette époque.

Entretiens. Denis Vaugeois de Stéphane Savard : Denis Vaugeois est une figure incontournable du mouvement indépendantiste et du milieu de l’histoire au Québec. Fondateur des éditions du Septentrion, ministre de la Culture et des Communications dans le gouvernement Lévesque et gestionnaire efficace, il laisse derrière lui une oeuvre importante qu’il continue à édifier avec énergie. Dans cet ouvrage, il se confie en toute franchise à l’historien Stéphane Savard, lui révélant au passage de nombreuses confidences sur sa carrière politique, le métier d’éditeur et ses activités d’historien. Une belle occasion d’en apprendre plus sur le référendum de 1980 (et l’histoire politique des 50 dernières années) en en apprenant plus sur un personnage hors du commun!

Derrière les portes closes de Martine Tremblay : Le titre de cet ouvrage est particulièrement évocateur, car c’est effectivement « derrière les portes closes » que nous entraîne Martine Tremblay, collaboratrice de longue date de René Lévesque. On y fait la connaissance des proches de Lévesque, des stratégies qu’il préconise et des réformes qu’il souhaite mener. Ce faisant, on entre dans les coulisses du pouvoir et y apprend bien des détails intéressants sur la façon dont Lévesque concevait la politique, car c’était un homme qui a « a jusqu’à la fin placé au-dessus de tout la volonté du peuple, quitte à prendre ses distances avec son parti et à sacrifier des alliances et des amitiés ».

LEVESQUE-BLOGUE

 

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L’histoire de la musique au Québec

Vous avez trouvé l’entretien que les musicologues Marie-Thérèse Lefebvre et Bertrand Guay nous ont offert mardi le 26 mai 2020 fort intéressant et aimeriez en savoir plus sur l’histoire de la musique au Québec  ? Que vous ayez été des nôtres ou pas, les éditions du Septentrion vous proposent quelques suggestions de lecture sur la question. Elles vous permettront de comprendre l’importance de la première moitié du XXe siècle dans la structuration de la vie musicale au Québec.

Chronologie musicale du Québec, 1535-2004Cet ouvrage propose rien de moins qu’une chronologie de la vie musicale au Québec sur près de cinq siècles. De ses premières manifestations documentées lors des voyages de Jacques Cartier à la nomination de Kent Nagano à la tête de l’Orchestre symphonique de Montréal en passant par une multitude de concerts et de créations d’oeuvres, tout y est (ou presque!).  « Un livre essentiel pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire de la musique au Québec » aux dires du journaliste Raymond Ouimet (Radio-Canada).

Rodolphe Mathieu: L’émergence du statut professionnel de compositeur au QuébecQuelles sont les causes pour lesquelles la société québécoise a mis autant de temps à intégrer la création musicale à son patrimoine artistique alors qu’elle reconnaît dès le début des années 1920 les écrivains et les peintres? À travers l’analyse de la carrière du musicien autodidacte et libre penseur Rodolphe Mathieu, la musicologue Marie-Thérèse Lefebvre brosse le portrait de la vie musicale québécoise de l’entre-deux-guerres et lève en partie le voile sur la question.

Chroniques des arts de la scène à Montréal durant l’entre-deux-guerres. Danse, théâtre, musique : Le développement de la vie musicale au Québec est indissociable de celui de la critique. C’est donc avec beaucoup d’intérêt qu’on lira cet ouvrage qui permet de comprendre les impacts de la professionnalisation de la critique sur les arts de la scène pendant l’entre-deux-guerres. On y découvre le discours de la presse sur les œuvres musicales nouvelles de l’époque et le rôle crucial que les critiques jouent dans le développement du goût de leurs lecteurs pour la modernité. Une belle occasion de mieux comprendre la raison d’être du métier de critique et de le remettre en perspective.

Un siècle de symphonie à Québec Dans cet ouvrage superbement illustré riche en anecdotes, le musicologue Bertrand Guay nous relate l’histoire du plus ancien orchestre canadien toujours en activité de nos jours. Né en 1902 de la convergence des différentes forces en présence dans le milieu de la musique de la ville de Québec, cet orchestre réussira là où ses prédécesseurs avaient échouer en parvenant à s’inscrire dans la longue durée. Ce faisant, il deviendra l’un des foyers de la vie musicale au Canada en recevant certains des plus grands interprètes du XXe siècle et en voyant ses concerts diffusés d’un océan à l’autre via la radio, puis via des tournées nationales. Une belle occasion d’en apprendre plus sur l’histoire musicale québécoise du dernier siècle via celle d’un de ses principaux orchestres.

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COVID-19

C’est sans grande surprise, mais avec beaucoup de tristesse, que l’équipe du Septentrion doit suspendre la parution de ses prochains titres, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Avec la fermeture des bibliothèques, des librairies, de notre distributeur et des imprimeurs, il n’est plus possible pour nous de maintenir notre programme éditorial tel que prévu.

Nous aurons des décisions importantes à prendre dans les prochaines semaines et les prochains mois. Le retour à la normale se fera graduellement, et le calendrier des sorties pour les prochaines saisons s’en trouvera forcément chamboulé.

Toute notre équipe maintient ses activités en télétravail. En plus de continuer à préparer les livres à venir, nous travaillons sur différentes façons de vous communiquer le travail de nos autrices et de nos auteurs. Suivez-nous sur Facebook (www.fb.com/edseptentrion) et inscrivez-vous à notre infolettre (www.septentrion.qc.ca/infolettre) pour rester au courant de nos activités.

Nous vous rappelons aussi qu’une grande partie de notre catalogue est disponible en version numérique, sur toutes les plateformes de vente ainsi qu’en prêt dans les bibliothèques. Les livres imprimés sont encore disponibles sur les sites des librairies québécoises ainsi que sur notre propre site Internet.

Nous nous souhaitons, collectivement, de sortir grandis de cette crise et, en attendant, prenez soin de vous et de vos proches.

Gilles Herman
Directeur général

Les premières limites de la ville

 

C’est en décembre 1791 que l’Acte constitutionnel est promulgué. Québec devient alors la capitale du Bas-Canada. En juin et juillet 1792 auront lieu les premières élections. Préalablement, le 7 mai 1792, il y a 225 ans aujourd’hui, le lieutenant-gouverneur Alured Clarke fixe les limites de 21 circonscriptions électorales. À Québec, il crée les circonscriptions de la Basse-Ville et de la Haute-Ville. Ce faisant, il détermine les limites de la ville elle-même. Au sud, à l’est et au nord, on retrouve des limites naturelles, soit le fleuve Saint-Laurent et la rivière Saint-Charles. À l’ouest, on trace une ligne droite à partir de l’Hôpital Général, en bordure de la rivière, et ce, jusqu’au fleuve, de l’autre côté du plateau. Cette ligne suit l’axe de la rue Saint-Ours, aujourd’hui le boulevard Langelier. À la haute-ville, cette ligne passe en diagonal entre les actuelles avenues De Salaberry et Cartier. Depuis ce temps, la ville de Québec s’est étendue vers l’ouest. Néanmoins, encore de nos jours, on retrouve toujours des reliquats de cette ancienne limite. Ainsi, le boulevard Langelier et l’avenue De Salaberry divisent la ville entre l’est, l’ancienne ville, et l’ouest, son extension plus récente.

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Illustration : Carte tirée de «Atlas of the city and county of Quebec from actual surveys, based upon the cadastral plans deposited in the office of the Department of Crown Lands» de H.W. Hopkins, 1879, BAnQ, G,1144,Q4G475,H6,1879 CAR.

Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec.

Salon international du livre de Québec 2017

 

Plusieurs de nos auteurs seront présents au Salon international du livre de Québec cette année. Ils se feront un plaisir de signer vos exemplaires ou simplement d’échanger avec vous ! Voici l’horaire du Septentrion (stand 157):

MERCREDI 5 AVRIL

Animation avec Alain Asselin et Jacques Mathieu (Curieuses histoires de plantes du Canada) à 16h sur la Scène Radio-Canada.

Animation avec Jacques Mathieu (La Vie méconnue de Louis Hébert et Marie Rollet) à 17h sur la Scène Radio-Canada.

Animation avec Martin Fournier (Les Aventures de Radisson) à 17h15 sur la Scène Radio-Canada.

 

JEUDI 6 AVRIL

14h-15h : Dean Louder (Franco-Amérique NE)

18h30-19h30 : Jocelyn Saint-Pierre (La Tribune de la presse à Québec depuis 1960)

 

Animation avec Jean Cloutier et Jean-Pierre Charest (Les Bateaux-phares du Saint-Laurent) à 12h sur la Scène Radio-Canada.

Entrevue avec Martin Fournier (Les Aventures de Radisson) à 13h35 sur la scène des Rendez-vous littéraires.

Entrevue avec Dean Louder (Franco-Amérique NE) à 15h15 au stand du Septentrion.

 

VENDREDI 7 AVRIL

14h-15h : Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu (Curieuses histoires de plantes du Canada)

15h-16h : Jacques Mathieu et Alain Asselin (La Vie méconnue de Louis Hébert et Marie Rollet)

18h-19h : Martin Fournier (Les Aventures de Radisson)

18h30-19h30 : Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu (Curieuses histoires de plantes du Canada)

19h-20h : Jean Cloutier et Jean-Pierre Charest (Les Bateaux-phares du Saint-Laurent)

19h30-20h30 : Marjolaine Saint-Pierre (Louise Beaudet)

 

SAMEDI 8 AVRIL

10h-11h : Martin Fournier (Les Aventures de Radisson)

10h30-11h30 : Yvon Codère (Contes et mystères de la forêt NE)

11h-12h : Jean Cloutier et Jean-Pierre Charest (Les Bateaux-phares du Saint-Laurent)

11h30-12h30 : Marjolaine Saint-Pierre (Louise Beaudet)

13h30-14h30 : Jocelyn Saint-Pierre (La Tribune de la presse à Québec depuis 1960)

14h-15h : Nicolas Bertrand (Une école à la dérive)

14h30-15h30 : Yvon Codère (Contes et mystères de la forêt NE)

15h-16h : Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu (Curieuses histoires de plantes du Canada)

15h30-16h30 : Ginette Chenard (Le Sud des États-Unis)

16h-17h : Jacques Mathieu et Alain Asselin (La Vie méconnue de Louis Hébert et Marie Rollet)

19h-20h : Dean Louder (Franco-Amérique NE)

20h-21h : Éric Poirier (La Charte de la langue française)

 

Table ronde avec Nicolas Bertrand (Une école à la dérive) à 13h sur la Scène Radio-Canada.

Table ronde avec Ginette Chenard (Le Sud des États-Unis) à 14h30 sur la Scène des Rendez-vous littéraires.

Table ronde avec Éric Poirier (La Charte de la langue française) à 19h sur la Scène des Rendez-vous littéraires.

 

DIMANCHE 9 AVRIL

10h-11h : Martin Fournier (Les Aventures de Radisson)

10h30-11h30 : Ginette Chenard (Le Sud des États-Unis)

11h-12h : Yvon Codère (Contes et mystères de la forêt NE)

11h30-12h30 : Éric Waddell (Franco-Amérique NE)

13h-14h : Marjolaine Saint-Pierre (Louise Beaudet)

14h-15h : Jean Cloutier et Jean-Pierre Charest (Les Bateaux-phares du Saint-Laurent)

 

Table ronde avec Marjolaine Saint-Pierre (Louise Beaudet) à 11h sur la Scène Radio-Canada.

Le troisième lien

 

Depuis quelques mois, il a beaucoup été question dans l’actualité d’un troisième lien entre les deux rives de la capitale. Chacun a son plan. Pourtant l’idée n’est pas nouvelle. En effet, en 1968, la firme d’ingénieurs-conseils Jobin & Vandry proposait un plan autoroutier absolument démentiel pour une ville de moins d’un demi-million d’habitants et qui ne s’accroissait à peu près pas. Heureusement, seul l’autoroute Dufferin-Montmorency a été réalisée. On proposait alors l’autoroute de la Falaise qui aurait longé le versant nord sur Saint-Vallier, Arago et Charest, de l’ancien cinéma Odéon jusqu’à l’autoroute Duplessis. Le tunnel Dufferin aurait traversé la haute-ville, sous la terre, jusqu’au boulevard Champlain. L’autoroute Saint-Charles aurait traversé Limoilou, d’est en ouest, entre les autoroutes de la Capitale et de la Falaise. L’autoroute Laurentienne aurait continué sa course à travers Saint-Sauveur pour se déverser en haute-ville sur les avenues De Salaberry et Turnbull, et ce, grâce à des bretelles comme on en retrouve aujourd’hui sur Dufferin-Montmorency. Enfin, un pont, le fameux troisième lien, aurait rejoint l’autoroute Jean-Lesage (aut. 20) depuis la pointe à Carcy dans le vieux port. Et c’est sans compter plusieurs artères de la haute-ville qui auraient été transformées en grands boulevards urbains. Heureusement, ce cauchemar est demeuré un rêve.

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Pour les détails, voir :
http://www.quebecurbain.qc.ca/…/le-reseau-demesure-dautoro…/

Source de l’article: Page Facebook de la Société historique de Québec.

Iconographie : Représentation partielle du rêve des ingénieurs Jobin et Vandry.

Les Plaines d’Abraham, 1759: où s’est réellement déroulée la bataille ?

Dans un excellent article http://www.journal.forces.gc.ca/vol16/no2/page69-fra.asp, Earl John Chapman et R. Paul Goodman des forces armées canadiennes apportent une explication à cette question dont, étonnamment, personne n’avait de réponse précise par L97828944858111le passé. Il faut dire que la ville de Québec a beaucoup changé depuis 1759 ! Et c’est avec l’aide d’un de nos auteurs, Stéfano Biondo, spécialiste en géoréférencement au Centre GéoStat de la Bibliothèque de l’Université Laval, qu’ils ont pu faire appel aux techniques modernes de géoréférencement. Un travail fascinant dont nous vous invitons à lire le détail pour en connaître les conclusions.

Ne manquez pas, au sujet de la bataille La Guerre de Sept Ansdes Plaines d’Abraham, l’excellent ouvrage de Jacques Lacoursière et Hélène Quimper, Québec – ville assiégée. Et pour savoir si cette bataille a été décisive, rien de mieux que de consulter La Guerre de Sept Ans, 1756-1763 d’Edmond Dziembowski.

Salon international du livre de Québec 2016

Plusieurs de nos auteurs seront présents au Salon international du livre de Québec cette année. Ils se feront un plaisir de signer vos exemplaires ou simplement d’échanger avec vous ! Voici l’horaire du Septentrion (stand 227):

Mercredi 13 avrilL97828944883621

15h45-16h05 : table ronde de Jean-Simon Gagné et Pascale Guéricolas à la Scène des Rendez-vous littéraires.

16h00-17h00 : signatures de Marcel Fournier.

16h00-16h20 : table ronde d’Alain Asselin et Jacques Mathieu à la Scène des Rendez-vous littéraires.

16h30-17h30 : signatures d’Alain Asselin et Jacques Mathieu.

17h00-18h00 : signatures de Jean-Simon Gagné et Pascale Guéricolas.

18h00-19h00 : signatures de Zoé Barry, Josselyn Guillarmou et William Grenier-Chalifoux.

18h30-19h30 : signatures de Marc Vallières.

19h00-20h00 : signatures d’Yvon Desloges.

Jeudi 14 avril

10h00-11h00 : signatures de Catherine Ferland.

11h00-11h20 : entrevue de Christian Blais et Gilles Gallichan avec Gisèle Gallichan sur la Scène-Radio-Canada.L97828944883241

13h30-13h45 : entrevue de Christian Blais avec Mathieu Bougie au stand du Septentrion.

17h30-18h30 : signatures de Zoé Barry, Josselyn Guillarmou et William Grenier-Chalifoux.

18h00-18h15 : entrevue de Jocelyn Saint-Pierre avec Paul-Raphaël Charron au stand du Septentrion.

18h00-19h00 : signatures de Joseph Gagné.

18h30-19h30 : signatures de Jean-Marie Lebel.

19h00-20h00 : signatures de Jocelyn Saint-Pierre.

19h30-20h30 : signatures d’Yvon Desloges.

Vendredi 15 avril

14h00-15h00 : signatures de Christian Blais.L97828944883171

18h30-19h30 : signatures de Joseph Gagné.

19h00-20h00 : signatures d’Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu.

19h30-20h30 : signatures de Jean-Simon Gagné et Pascale Guéricolas.

Samedi 16 avril

10h00-11h00 : signatures de Djemila Benhabib.

10h30-11h30 : signatures Catherine Ferland et Dave Corriveau.

13h00-13h15 : entrevue de Djemila Benhabib avec René Bolduc à l’entrée du Salon pour l’émission Les bouquins d’abord.

14h00-15h00 : signatures de Jean-Marie Lebel et Geneviève Désy.

14h30-15h30 : signatures d’Alain Asselin, Jacques Cayouette et Jacques Mathieu.

14h30-15h25 : table ronde de Djemila Benhabib à la Scène des Rendez-vous littéraires.

15h00-16h00 : signatures de Joseph Gagné.L97828944885391

15h30-16h30 : signatures de Djemila Benhabib.

16h00-17h30 : signatures de Denis Vaugeois.

18h30-19h25 : table ronde de Jocelyn Saint-Pierre à la Scène des Rendez-vous littéraires.

19h00-20h00 : signatures de Jean-Simon Gagné et Pascale Guéricolas.

19h30-20h30 : signatures de Jocelyn St-Pierre.

Dimanche 17 avril

10h00-11h00 : signatures de Marc Vallières.L97828944885841-1

13h30-13h50 : table ronde d’Yvon Desloges sur la Scène des Rendez-vous littéraires.

14h00-15h00 : signatures d’Yvon Desloges.

14h30-15h30 : signatures de Jocelyn Saint-Pierre.

15h00-16h00 : signatures de Jean-Marie Lebel et Geneviève Désy.

15h30-16h30 : signatures de Catherine Ferland et Dave Corriveau.

Le vrai défi de Marguerite Blais

La décision de madame Blais de quitter la politique me désole. Elle fait une erreur. Il y a urgence d’expliquer aux députés ce qu’on attend d’eux. Le premier ministre pourrait trouver là l’occasion d’amorcer une vraie réforme parlementaire. Il est certain que ses proches conseillers tenteraient de l’en dissuader, tout en convenant en leur for intérieur que tôt ou tard, il faudra rendre au parlement et aux parlementaires le rôle qui leur revient.

Madame Blais souhaite des défis. Comme députée, elle a l’embarras du choix, mais il y aurait possiblement un prix à payer. Outre les « défis » inévitables que pose chaque comté, il y a les innombrables questions qui peuvent faire l’objet de mandats d’initiative. Or, les plus intéressants sont rarement, c’est-à-dire jamais, autorisés par le bureau du premier ministre, quel qu’il soit.

Récemment, Patrick Lagacé expliquait pourquoi il ne serait pas candidat. Il ne veut pas devenir une plante verte. Les exemples ne manquent pas pour justifier pareille opinion.

Un député qui ose s’affirmer et s’interroger à haute voix sur les mérites d’un élément, même mineur, de la ligne de parti ou d’une orientation prise par le bureau du premier ministre prend place parmi les indésirables.

Sous le leadership de madame Marois, le dossier de l’amphithéâtre a fourni un triste exemple qui sera lourd de conséquences. Cette fois, les députés récalcitrants feront les manchettes, mais la plupart du temps les différends restent secrets. Ainsi on n’entendra jamais parler du refus d’autoriser une commission parlementaire sur un sujet que des députés souhaitent étudier en toute liberté et avec les moyens appropriés.

Un jour, les députés ont élu leur président au vote secret. Le premier ministre d’alors avait avalé de travers. Et pourtant, en vertu de quelle règle le premier ministre peut-il se croire autorisé à se prononcer sur le choix de la personne qui dirige l’institution chargée de surveiller l’exécutif ?

Madame Blais veut un défi ? Qu’elle regroupe quelques députés autour de l’idée d’instaurer le vote secret. Évidemment, ce serait autant de députés sacrifiés sur l’autel de la démocratie ou encore recrutés parmi ceux et celles qui n’attendent aucune promotion. À la réflexion, je crois que ce n’est pas une bonne idée. Trop, c’est trop. Un de ces jours, une telle proposition pourrait plutôt être présentée par la présidence et soumise précisément à un vote secret.

J’ai quand même deux sujets possibles à suggérer : la pertinence de maintenir une allocation de départ quand un député démissionnaire a droit à sa pension (surtout d’examiner la pertinence des mots « prime de départ » ou « salaire différé ») ou encore qu’une commission parlementaire se penche sur « l’affaire Michaud ». Après 15 ans, n’est-il pas temps de faire la lumière, quitte à devoir passer aux excuses. Madame Blais a une image qui donnerait du sérieux à semblable démarche, sans compter que les moments difficiles vécus ces derniers temps la rendent encore plus sensible à l’injustice.

Les parlements ont besoin d’élu(e)s sans autre ambition que celle de servir. Là est le vrai défi.