C’est avec tristesse que nous apprenions ce matin le décès d’Eugen Kedl, photographe passionné de la ville de Québec. Dans le quotidien Le Soleil, Louis-Guy Lemieux rend un hommage bien mérité à cet homme qui n’a eu cesse de mettre sa ville en avant.
Nous avions eu l’occasion de travailler avec Eugen Kedl lors de la parution du livre sur Les Plaines d’Abraham, qu’il avait illustré de ses photos vivantes et intimes.
Le communiqué via Patrick White
COMMUNIQUÉ
Décès du très grand photographe EUGEN KEDL
Québec, le 9 mars 2008 – Les Photographes KEDL sont en deuil. Eugen Kedl, fondateur de l’entreprise, est décédé ce matin à l’âge de 74 ans à la suite d’une longue maladie.
Eugen Kedl est une personnalité très connue dans la ville de Québec pour son style photographique qui a su rendre en images toute la beauté et les multiples paysages du Québec et du Canada. Animé d’une passion sans réserve pour la photographie, ses publications et ses expositions ont permis aux Québécois et aux Canadiens de découvrir leur pays grâce à l’œil aguerri de ce grand artiste.
Son épouse et fidèle collaboratrice de tous les instants, Gretl, a toujours été présente aux côtés de cet Autrichien d’origine pour lui permettre de faire jaillir son immense talent et de poursuivre sa grande passion. Au fil des ans, Eugen Kedl a su développer un style photographique unique et éblouissant. D’ailleurs, en 2002, il fut récipiendaire de l’Ordre du Canada.
Depuis 1961, année de la fondation de l’entreprise, Eugen Kedl a été le premier à se définir comme photographe industriel et publicitaire et à produire des impressions noir et blanc et de couleur de format géant. Depuis l’arrivée de son fils André dans l’entreprise en 1990, Eugen Kedl consacrait son temps à la photo artistique.
Connu pour sa personnalité charismatique, son sourire charmant et sa grande générosité, Eugen Kedl a également été le fondateur du Grand bal viennois de Québec et de Vin-Art international, dont les profits des campagnes de financement permettent de remettre des bourses d’études à des étudiants en arts.
Établie pendant 40 ans dans le quartier Saint-Roch, l’entreprise, maintenant située dans l’arrondissement Sainte-Foy–Sillery, fait figure de légende dans le domaine de la photographie à Québec. André Kedl en est le président et il est lui-même très connu du milieu publicitaire, politique et d’affaires pour son immense talent de photographe et son sens aigu de la technologie avant-gardiste.
Eugen Kedl était père de quatre enfants, Margarete, Evelyn, Richard et André, et grand-père de six petits-enfants.
Archives pour la catégorie Nouvelles
Lancement Ex Machina en photos
Voici quelques photos prises lors du lancement à Québec du livre Ex Machina à la caserne rue Dalhousie. Lancement fort réussi dans un décor de circonstance.
Voir l’album.
Jean-Baptiste Trudeau, autre remarquable oublié
Serge Bouchard recevait Denis Vaugeois pour parler de cet extraordinaire voyageur qu’était Jean-Baptiste Trudeau. En 2006, Septentrion publiait son journal de voyage accompagné de sa description du Haut-Missouri. Comme d’habitude, l’émission peut-être retrouvée sur le site Internet de Radio-Canada.
« J’ai lu, dans ma jeunesse, les relations des mœurs et des manières des Sauvages écrites par des religieux qui, quoique les auteurs passent pour des saints, étaient pleines d’absurdités et de contradictions. » Trudeau ne mâche pas ses mots. Au moment où il entreprend son voyage sur le Haut-Missouri, il a 45 ans, dont 26 passés parmi les Indiens, surtout les Sioux Yanktons et les Panis Républicains.
« Tous ces peuples sauvages ne connaissent point de subordination, ni de distinction entre eux […]. Ils n’ont ni loi, ni juge, ni prêtre ». Moqueur, Trudeau souligne que les lois des « nations policées ressemblent, en certaines circonstances, à ces toiles d’araignées qui arrêtent le moucheron et que les taons brisent ». La liberté sexuelle des Indiens le gêne, mais moins que la frénésie des « jeunes Canadiens qui, à leur arrivée [chez les Indiens], se mettent à courir à toute bride comme des chevaux échappés dans les champs de Vénus, d’où ils ne sortent rarement sans être munis des maux qui y sont irrévocablement rattachés ». Il ajoute un petit détail à propos des maladies vénériennes : « les Sauvages s’en guérissent parfaitement bien ».
Trudeau ignore le politiquement correct. Quand il est scandalisé, il le dit sans détour. Le Sauvage de Trudeau n’est pas un Indien inventé. Il est bien réel, avec ses grandeurs et ses faiblesses, sa passion pour la guerre et sa recherche effrénée de scalps. Trudeau répond à bien des questions sur les pratiques et croyances des Indiens. Il bouleverse nombre d’idées reçues.
Du colophon
Colophon (ou achevé d’imprimer) : Texte placé à la fin d’un ouvrage pour indiquer la date et le lieu d’impression. Certains éditeurs en profitent pour préciser le caractère utilisé et sa grosseur, la sorte de papier, les noms du typographe et de l’imprimeur, parfois d’autres renseignements comme le tirage.
Denis Vaugeois, L’Amour du livre, Sillery, Septentrion, 2005, p. 202.
Le colophon est souvent la dernière occasion pour l’éditeur de passer un message. Au-delà de l’information technique, c’est un clin d’œil adressé à un public averti ainsi qu’à la postérité.
Finalement, peu de gens lisent un livre de la première à la dernière page. Qui se soucient de regarder les crédits ? Il suffit de voir dans une salle de cinéma combien se lèvent dès les premières lignes du générique de fin. De même, les diffuseurs télévisuels ont pris la fâcheuse habitude d’utiliser cet espace pour nous abreuver d’annonces.
Il faut savoir lire entre les lignes. Prenons par exemple l’achevé d’imprimer du livre cité plus haut :
Mais qui donc est ce Christophorus Plantinus qui semble parrainer cet ouvrage ? Pour le savoir, il faut suivre son regard et se rapporter à la page précédente. Denis Vaugeois y présente une brève notice biographique de cet important Anversois et la manière dont il assure la survie de son atelier.
Une histoire mêlant livre, Belge, famille et succession, voilà de quoi il en retourne finalement !
Et aujourd’hui, nous en sommes à rédiger l’achevé d’imprimer qui clôturera notre monumental atlas de l’Amérique du Nord, <a href="
Colophon (ou achevé d’imprimer) : Texte placé à la fin d’un ouvrage pour indiquer la date et le lieu d’impression. Certains éditeurs en profitent pour préciser le caractère utilisé et sa grosseur, la sorte de papier, les noms du typographe et de l’imprimeur, parfois d’autres renseignements comme le tirage. « >La Mesure d’un continent. Avec deux éditions en deux langues, la rédaction est complexe. Je vous laisse le plaisir de le découvrir début octobre à la dernière page de cet ouvrage !
Une pêche miraculeuse pour Michaëlle Jean
Jeudi, le 17 mai dernier, l’Université de Moncton campus de Shippagan, (UMCS) recevait la visite de la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, et de son époux, Jean-Daniel Lafond.
Le chancelier, M. Louis R. Comeau, et le recteur et vice-chancelier, M. Yvon Fontaine, en ont profité pour remettre un cadeau à la gouverneure générale, soit le dernier livre du professeur Nicolas Landry de l’UMCS, intitulé Éléments d’histoire des pêches. C’est à ce moment que le recteur a informé Son Excellence que l’Université de Moncton ferait un don de 500 $ en son nom au nouveau fonds d’entraide de la Péninsule acadienne afin de souligner son passage à l’UMCS et dans la Péninsule acadienne.
Chronologie de Champlain
2008 marquera le 400e anniversaire de la fondation de Québec. Pour souligner cette occasion, voici la chronologie présentée dans Champlain. La naissance de l’amérique française. Une bonne occasion de souligner l’homme exceptionnel que fut Samuel de Champlain.
Entre 1567 et 1580 |
Naissance de Samuel Champlain à Brouage, en Saintonge, fils d’Antoine |
1er août 1589 |
Attentat mortel contre le roi de France Henri III. Sur le point de |
25 juillet 1593 |
Abjuration à Saint-Denis par Henri IV de sa foi protestante. |
24 février 1594 |
Sacre du roi à Chartres. |
22 mars 1594 |
Entrée solennelle à Paris du roi Henri IV. |
Mars 1595 jusqu’en 1598 |
Engagement de Champlain dans l’armée royale de Bretagne qui doit réduire |
1598 |
Nomination du conseiller principal du roi, Maximilien de Béthune duc de |
13 avril 1598 |
Promulgation, par Henri IV, de l’édit de Nantes qui reconnaît aux |
2 mai 1598 |
Signature du traité de Vervins qui met fin à la guerre entre la France et |
Juillet 1598 |
Transport en Espagne de troupes cantonnées en Bretagne (à Blavet, |
13 septembre 1598 |
Mort de Philippe II d’Espagne. Son fils Philippe III lui succède. |
1599 à 1601 |
Voyage du Saint-Julien aux Indes occidentales sur ordre du roi d’Espagne, |
Vers 1600 |
L’Amérique du Sud est sous la domination des Européens avec une |
Juin-juillet 1601 |
Décès, à Cadix, de Guillaume Allène, qui lègue ses biens à son neveu |
Automne 1601 |
Champlain est en France et jouit d’une pension à la cour de Henri IV. |
15 mars 1603 |
Départ du port de Honfleur de trois navires dont la Bonne Renommée, commandée par François |
24 mars 1603 |
James VI d’Écosse succède à Élisabeth Ire comme roi d’Angleterre. |
13 mai 1603 |
Décès du commandeur Aymar de Chaste, gouverneur de Dieppe. |
26 mai au 18 juin 1603 |
Traite des fourrures à Tadoussac. Champlain observe et décrit une « tabagie » dirigée par le chef |
18 juin au 11 juillet 1603 |
Exploration de la « rivière de Canada » (le fleuve |
15-19 juillet 1603 |
Séjour à Gaspé, pour s’approvisionner et pour chercher des mines. |
3 août 1603 |
Grande fête à Tadoussac sous la direction du chef Bechourat, célébrant |
16 août 1603 |
Départ de Tadoussac vers la France. Des Indiens font partie du voyage de |
20 septembre 1603 |
Arrivée à Honfleur. Champlain présente au roi une carte du Saint-Laurent, |
8 novembre 1603 |
Commission accordée par le roi à Pierre Dugua, sieur de Monts, pour |
Mars 1604 |
Autorisation accordée par Henri IV à Champlain de s’embarquer avec Dugua |
7 avril 1604 |
Départ de deux navires du port du Havre. Gravé Du Pont est sur la Bonne |
Début de mai 1604 |
Arrivée à Port-au-Mouton, au sud de l’Acadie. |
19 mai au 24 juin 1604 |
Recherche d’un pied-à-terre temporaire. À la requête du sieur de Monts, |
24 juin 1604 |
Choix de l’île Sainte-Croix, sur la rivière du même nom (frontière sud du |
31 août 1604 |
Attribution, par Dugua de Monts, d’une concession à Poutrincourt dans la |
Septembre 1604 |
Exploration, pendant tout le mois, par Champlain et Dugua de Monts, pour |
6 octobre 1604 |
Première neige à l’île Sainte-Croix. |
Hiver 1604-1605 |
Décès dû au scorbut de 35 ou 36 Français sur les 79 hivernants de l’île |
15 juin 1605 |
Arrivée à l’île Sainte-Croix de Gravé Du Pont, d’une quarantaine d’hommes |
17 juin au 3 septembre 1605 |
Nouvelle recherche d’une région plus hospitalière par de Monts et |
|
À partir de la rivière Kennebec, ils continuent vers le sud, visitent la |
21 septembre 1605 |
Transport de la colonie à Port-Royal. Les maisons de Sainte-Croix sont |
Avant l’hiver |
Nouvelle recherche de mines, sans succès. |
Hiver 1605-1606 |
Douze décès du scorbut sur 45 hivernants. |
Mai 1606 |
À bord du Jonas, de nouveaux colons s’embarquent de France pour l’Acadie. |
26 juillet 1606 |
Arrivée, sur le Jonas, de Jean de Biencourt de Poutrincourt en remplacement |
25 août 1606 |
Retour du Jonas en France avec Gravé Du Pont et une cinquantaine de |
Automne 1606 |
Nouvelle exploration, pendant plus de deux mois, par Champlain et |
14 novembre 1606 |
Retour des explorateurs à Port-Royal, accueillis par la petite colonie et |
Hiver 1606-1607 |
Acclimatation progressive des colons. Création de l’ordre de Bon Temps |
13 mai 1607 |
Fondation de Jamestown avec 105 colons anglais. |
24 mai 1607 |
Arrivée à Port-Royal d’un messager, le Malouin Chevalier, avec l’ordre de |
3 septembre 1607 |
Départ pour la France du Jonas, avec à son bord tous les |
30 septembre 1607 |
Arrivée du Jonas à Saint-Malo. |
7 janvier 1608 |
Attribution, par Henri IV à Pierre Dugua de Monts, du monopole de la |
5 avril 1608 |
Départ de Honfleur du Lièvre, commandé par François Gravé Du |
13 avril 1608 |
Troisième départ de Champlain pour la Nouvelle-France avec le titre de |
3 juin 1608 |
Arrivée à Tadoussac. |
3 juillet 1608 |
Choix du site de Québec, par Champlain, pour la fondation d’une |
Hiver 1608-1609 |
Décès de 20 hivernants sur 28 du scorbut et de la dysenterie. |
1609 |
Publication en France de l’Histoire de la Nouvelle-France de Marc Lescarbot. |
28 mai 1609 |
Arrivée à Tadoussac de Gravé Du Pont avec le ravitaillement. |
28 juin 1609 |
Départ de Champlain à la « découverte » du pays des Iroquois. |
29-30 juillet 1609 |
Affrontement armé avec des Iroquois près de Ticonderoga (Crown Point, |
5 septembre 1609 |
Embarquement de Champlain à Tadoussac avec le capitaine Gravé Du Pont |
13 octobre 1609 |
Arrivée à Honfleur. Champlain présente son rapport à Dugua de Monts et au |
1610 |
Premières Relations des Jésuites qui rendent compte de la vie en |
|
Établissement d’une quarantaine de colons par John Guy dans la baie de |
8 au 28 avril 1610 |
Quatrième traversée, très rapide, de Champlain, avec des artisans, sur la |
14 mai 1610 |
Assassinat, par Ravaillac, du roi Henri IV. Son fils Louis lui succède, |
14 au 19 juin 1610 |
Second assaut de Champlain, avec l’aide de ses alliés indiens, au pays |
|
Le jeune Français Étienne Brûlé est confié au chef allié Iroquet, afin de |
24 juin 1610 |
Premier baptême en Nouvelle-France : le chef Membertou et 20 |
8 août 1610 |
Embarquement de Champlain pour la France, avec entre autres le Huron |
21 août 1610 |
Arrivée de Biencourt à Dieppe. Accompagné de Marc Lescarbot, il annonce à |
27 septembre 1610 |
Arrivée de Champlain à Honfleur. |
27 décembre 1610 |
Signature du contrat de mariage entre Champlain et Hélène Boullé, jeune |
30 décembre 1610 |
Bénédiction nuptiale de Champlain et Hélène Boullé, en l’église de |
26 janvier 1611 |
Départ du navire de Biencourt, la Grâce de Dieu, avec une recrue de |
1er mars 1611 |
Cinquième départ de Champlain pour la Nouvelle-France. |
21 ou 22 mai 1611 |
Arrivée à Québec. |
13 juin 1611 |
Arrivée à Montréal de 200 Hurons et Algonquins ainsi que d’Étienne Brûlé |
11 août 1611 |
De retour à Québec, Champlain répare l’habitation, plante des rosiers et |
10 septembre 1611 |
Arrivée à La Rochelle. Les associés du sieur de Monts ne parvenant pas à |
Hiver 1611-1612 |
Hivernement d’une quinzaine de colons à Québec. L’Acadie a une trentaine |
27 septembre 1612 |
Attribution, pour 12 ans, du monopole de la traite des fourrures dans le |
15 octobre 1612 |
Pouvoir de commandement au nom du lieutenant général accordé à Champlain |
1er novembre 1612 |
Décès du comte de Soissons, protecteur de Champlain. |
22 novembre 1612 |
Désignation du prince de Condé comme vice-roi de la Nouvelle-France, |
9 janvier 1613 |
Publication des Voyages du sieur de Champlain Xaintongeois, de 1604 à 1612, avec |
6 mars au 29 avril 1613 |
Sixième traversée de Champlain vers la Nouvelle-France, sur le navire de |
27 mai au 17 juin 1613 |
Exploration à partir du sault Saint-Louis vers le pays des Hurons, avec |
2 juillet 1613 |
Expédition réussie contre Saint-Sauveur, en Acadie, par le capitaine |
8 au 26 août 1613 |
Traversée de Champlain, de Tadoussac à Saint-Malo, à bord du navire |
1er au 9 novembre 1613 |
Nouveau raid d’Argall à Saint-Sauveur. Il rase les dernières |
15 novembre 1613 |
Constitution, en présence du vice-roi, d’une société de marchands de |
Fin de l’année 1613 |
Champlain prépare le récit de ses dernières explorations sous le titre Quatriesme |
1614 |
Présentation au roi, à Fontainebleau, de l’état de la Nouvelle-France où |
24 avril-25 mai 1615 |
Septième traversée de Champlain vers le Canada. Accompagné des |
24 juin 1615 |
Première messe célébrée à la rivière des Prairies par les pères Jamet et |
25 juin 1615 |
Messe solennelle à Québec par le père Dolbeau, suivie d’un Te Deum puis d’un feu |
9 juillet 1615 |
Départ de Champlain pour un voyage d’exploration au pays des Hurons. Il |
1er août 1615 |
Arrivée chez les Hurons, au village Otouacha, dans la péninsule de Midland. |
10 ou 12 août 1615 |
Première messe dite dans la région des Grands Lacs. Une croix est |
17 août 1615 |
Rencontre, à Cahiagué, des Hurons et de Champlain avec dix Français. |
1er septembre 1615 |
Délégation de 12 guerriers hurons, auxquels s’est joint Brûlé, pour |
9 octobre 1615 |
Capture de 11 Iroquois par les alliés, à quatre lieues d’un village. |
10 octobre 1615 |
Arrivée des alliés face à un fort iroquois, peut-être à Nichols Pond, |
16 octobre 1615 |
Retraite des alliés. Les Andastes ne sont pas venus prêter main-forte. |
Novembre-décembre 1615 |
Retour des alliés en Huronie. Malgré sa volonté de rentrer à Québec, |
23 décembre 1615 |
Arrivée des alliés à Cahiagué. |
5 janvier 1616 |
Rencontre du récollet Le Caron à Carhagouha. |
15 janvier 1616 |
Visite des Indiens des Grands Lacs et étude de leurs mœurs par Champlain |
15 février 1616 |
Retour de Champlain à Cahiagué où il doit arbitrer une dispute entre les |
20 mai 1616 |
Départ de Champlain du pays des Hurons avec certains d’entre eux, dont le |
1er juillet 1616 |
Arrivée au sault Saint-Louis où se trouve Gravé Du Pont. |
11 juillet 1616 |
Arrivée à Québec. Champlain, qu’on croyait mort, agrandit l’habitation et |
3 août 1616 |
Embarquement, de Tadoussac, pour la France sur le navire de Gravé Du |
10 septembre 1616 |
Arrivée du navire à Honfleur où Champlain apprend que son protecteur le |
25 octobre 1616 |
Commission accordée au maréchal de France, Pons de Lauzière, marquis de |
1616 |
Carte générale de la Nouvelle-France mise au point par Champlain, à |
|
En Angleterre, John Smith publie A Description of New England où il rapporte son |
15 janvier 1617 |
Confirmation du mandat de Champlain comme lieutenant du vice-roi. |
11 mars-14 juin 1617 |
Huitième traversée de Champlain pour le Canada, à partir de Honfleur, sur |
24 avril 1617 |
Louis XIII fait arrêter Concini, convaincu de malversations. Le roi |
22 juillet 1617 |
Engagement par Champlain et Hélène Boullé d’Isabelle Terrier comme |
Février 1618 |
Mémoires adressés par Champlain au roi et à la chambre de commerce dans |
9 février 1618 |
Requête de la chambre de commerce au roi aux fins de procurer à Champlain |
12 mars 1618 |
Accord du roi au projet de Champlain. Les associés sont priés d’assister |
24 mai au 24 juin 1618 |
Neuvième traversée de Champlain, au départ de Honfleur, avec son |
Été 1618 |
Premier mariage de la colonie. Le père Le Caron bénit à Québec l’alliance |
5 juillet 1618 |
Justice rendue à l’amiable par Champlain, à Trois-Rivières, à l’endroit |
26 juillet au 28 août 1618 |
Voyage de Tadoussac à Honfleur avec le père Paul Huet et le frère |
21 décembre 1618 |
Engagement signé par les associés pour l’entretien, à Québec, de 80 |
24 décembre 1618 |
Attribution d’une pension royale de 600 £ à Champlain. |
14 janvier 1619 |
Réception des 1 500 £ qui étaient dues à Champlain sur la dot |
|
Sur les conseils de Daniel Boyer, marchand de Rouen, les associés veulent |
Printemps 1619 |
Départ pour Rouen avec sa femme afin de s’embarquer pour Québec. Malgré |
|
Un arrêt le confirme dans son commandement. |
18 mai 1619 |
Publication avec privilège royal des Voyages du Sr de Champlain en la |
20 octobre 1619 |
Libération du prince de Condé de la prison de Vincennes. Louis XIII le |
9 novembre 1619 |
Recouvrement des droits et privilèges par le prince de Condé. Le maréchal |
25 février 1620 |
Cession des droits de vice-roi, pour 30 000 livres, par le |
8 mars 1620 |
Confirmation de la charge de Champlain par le duc de Montmorency. |
7 mai 1620 |
Confirmation, par Louis XIII, des fonctions administratives de Champlain, |
Printemps 1620 |
Dixième départ de Champlain pour la Nouvelle-France en compagnie de sa |
3 juin 1620 |
Pose de la première pierre de l’église conventuelle des récollets au cap |
7 juillet 1620 |
Arrivée à Québec. Champlain y lit sa commission et prend possession du |
Automne-hiver 1620 |
Réparations et fortification de l’habitation. Construction du fort |
Novembre 1620 |
Cession, par le vice-roi, pour une durée de 15 ans, de son monopole de |
21 novembre 1620 |
Arrivée à Plymouth, sur le Mayflower, de 101 colons anglais et de 48 |
Hivernement 1620-1621 |
Décès d’un seul habitant, suite à la chute d’un arbre, sur environ 60 |
31 mars 1621 |
En Espagne, décès de Philippe III. Son fils Philippe IV lui succède. |
Mi-mai 1621 |
Un traité entre le vice-roi et les de Caën, déclarant que ces derniers |
25 mai 1621 |
Bénédiction de l’église des récollets qui est terminée. |
Juin 1621 |
Gravé Du Pont (qui était de l’ancienne société) et les sieurs de Caën |
|
Guillaume de Caën tente de saisir le bateau de Gravé Du Pont. Champlain |
18 août 1621 |
Assemblée générale des habitants qui charge le récollet Le Baillif |
12 septembre 1621 |
Publication des premières ordonnances à Québec. |
Printemps 1622 |
Installation d’Indiens, près de Québec, sur des terres qu’ils défrichent, |
1er avril 1622 |
Confirmation, par le Conseil d’État, de la légitimité de la compagnie des |
Juin 1622 |
Pourparlers de paix, à Québec, entre les alliés indiens de Champlain et |
24 décembre 1622 |
Le Conseil d’État précise les conditions de l’alliance entre les deux |
Mi-juin 1623 |
La nouvelle société envoie deux navires dans la colonie, dont l’un emmène |
Juillet 1623 |
À l’embouchure du Richelieu, poursuivant ses efforts de pacification, |
Août 1623 |
Une ferme prend forme près du cap Tourmente. Avec la récolte de |
Novembre 1623 |
Un chemin facilite l’accès au fort Saint-Louis. |
Hiver 1623-1624 |
Planification d’une nouvelle habitation. Avec l’aide d’Indiens, Champlain |
1624 |
Entrée, en avril, du cardinal de Richelieu au Conseil d’État, dont il |
6 mai 1624 |
Pose de la première pierre de la nouvelle habitation de Québec. |
15 août 1624 |
Départ de Champlain pour la France, avec sa femme, après un séjour de |
1er octobre 1624 |
Arrivée à Dieppe et rapport au roi à Saint-Germain. Le vice-roi |
15 février 1625 |
Confirmation de Champlain comme lieutenant du vice-roi avec son beau-frère |
27 mars 1625 |
Décès de James Ier. Son fils Charles Ier lui succède. |
29 décembre 1625 |
Champlain est à Paris. Il fait cession d’une donation qu’il avait reçue à |
10 mars 1626 |
Concession aux jésuites par Ventadour d’un terrain sur le Saint-Laurent |
15 avril-5 juillet 1626 |
Onzième traversée de Champlain vers la Nouvelle-France, cette fois depuis |
Pâques 1626 |
Les jésuites disposent de leur couvent, situé en face de celui des |
24 septembre 1626 |
Fin des travaux de la ferme du cap Tourmente, prête à recevoir 40 à |
Octobre 1626 |
Nomination de Richelieu comme « Grand Maître, Chef et |
21 novembre 1626 |
Mémoire à Richelieu par Isaac de Razilly, chevalier de Malte, sur la |
1627 |
La Nouvelle-France est peuplée d’à peine 100 habitants, la Virginie |
Janvier 1627 |
Un présent est offert à Champlain par des Indiens : trois fillettes nommées |
Printemps 1627 |
Un émissaire français est envoyé par Champlain en Iroquoisie afin de |
|
Suppression de la charge d’amiral et démission de Ventadour. Le cardinal de |
29 avril 1627 |
Abolition de la compagnie de Caën et établissement, par Richelieu, de la |
Éte 1627 |
La traite est bonne. Deux vaisseaux livrent des génisses et une première |
Hiver 1627-1628 |
Durant le long hivernement, les vivres manquent. |
14 janvier 1628 |
Sur la liste des associés de la nouvelle compagnie, Champlain est en |
Printemps 1628 |
Association entre Jarvis Kirke et d’autres marchands pour chasser les |
Avril 1628 |
Départ de Dieppe vers la Nouvelle-France d’un convoi, sous le |
27 avril 1628 |
Ordre est donné par Louis XIII à Champlain de dresser un inventaire |
Juillet 1628 |
Pillage de l’habitation du cap Tourmente par les Anglais. |
8 juillet 1628 |
Interception de la flotte française partie en avril de Dieppe par les |
9 juillet 1628 |
Champlain est informé que la flottille anglaise est à Tadoussac. |
10 juillet 1628 |
Sommation des Kirke à Champlain de céder Québec, transmise par des |
17 et 18 juillet 1628 |
Défaite de la flotte française par celle des Anglais : vers l’île |
Hiver 1628-1629 |
Les vivres manquent à Québec. |
4 février 1629 |
Concession, par Charles Ier d’Angleterre à la compagnie |
5 avril 1629 |
Départ d’Angleterre des frères Kirke, toujours guidés par Jacques Michel. |
Printemps 1629 |
Pour diminuer le nombre de bouches à nourrir, Champlain envoie des colons |
21 mars 1629 |
Nomination de Champlain comme « commandant en la Nouvelle-France |
24 avril 1629 |
Traité de Suse qui met fin au conflit franco-anglais. La prise de Québec |
25 juin 1629 |
Arrivée des navires anglais devant Gaspé. |
19 juillet 1629 |
Les vaisseaux anglais paraissent devant Pointe-Lévy. Une sommation est |
24 juillet 1629 |
Départ de Champlain à bord d’un navire des Kirke en direction de |
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Sur le chemin, le navire rencontre un vaisseau d’Émery de Caën. Champlain |
1er août 1629 |
Arrivée à Tadoussac où Champlain doit séjourner. Il sermonne Étienne |
14 septembre 1629 |
Départ de Tadoussac. Les Kirke emportent un butin très important. Les |
27 octobre 1629 |
Débarquement à Douvres. |
29 octobre 1629 |
Arrivée de Champlain à Londres. Il démontre à l’ambassadeur de France que |
Début décembre 1629 |
De retour en France, Champlain demande au roi, à Richelieu et aux membres |
1630 |
Un appel au roi est présenté par Champlain qui reprend les arguments de |
Avril 1630 |
Louis XIII demande à l’Angleterre la restitution de la colonie. Les |
27 septembre 1630 |
Champlain est à Brouage pour la vente de deux maisons. |
Juillet 1631 |
Ordre de Charles Ier aux Merchants Adventurers de rendre Québec. |
1632 |
Publication du grand voyage du pays des Hurons faict en 1624… par le récollet Gabriel |
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Publication par Champlain des Voyages de la Nouvelle France |
13 février 1632 |
Donation mutuelle de leurs biens entre Champlain et Hélène Boullé. |
29 mars 1632 |
Traité de Saint-Germain-en-Laye. Québec est restitué officiellement à la |
20 avril 1632 |
Nomination d’Isaac de Razilly comme lieutenant de la Nouvelle-France. Il |
1er mars 1633 |
Champlain est de nouveau chargé de commander en Nouvelle-France. |
23 mars au 22 mai 1633 |
Douzième et dernier voyage de Champlain après quatre ans d’absence. |
Printemps 1633 |
Champlain retrouve le fort et l’habitation en piteux état mais remis sans |
Été 1633 |
Champlain reprend contact avec les nations indiennes amies, |
15 août 1633 |
Lettre de Champlain à Richelieu pour demander de mettre fin à la traite |
1634 |
Fondation de Trois-Rivières. Une habitation y est érigée et le |
18 août 1634 |
Nouveau rapport présenté à Richelieu sur la situation de la colonie, où |
1635 |
La santé de Champlain décline. |
Octobre 1635 |
Champlain est atteint de paralysie. |
17 novembre 1635 |
Champlain signe son testament. Il institue la Vierge Marie son héritière. |
25 décembre 1635 |
Champlain meurt, assisté jusqu’à ses derniers instants par le jésuite |
15 janvier 1636 |
La nouvelle de la mort de Champlain arrive en France. Charles Huault de |
Photos de Québec
Le salon du livre de Québec fut des plus réussis ! Voici une galerie de photos pour vous en convaincre.
Quelques photos du salon du livre de Trois-Rivières
Dans le désordre : Andréa Richard, Jacques Lacoursière, Caroline Allard, Sophie Bienvenu, Josée Morissette, Sophie Imbeault, Denis Vaugeois et bien d’autres… à voir ici.
5 petits secrets
Pour faire suite à la tag d’Éric : cinq petits secrets sur le Septentrion
1. On reçoit un manuscrit par jour.
2. On reçoit un CV de réviseur par jour. Qui contient souvent plusieurs fautes.
3. On reçoit un CV de graphiste par jour. Pas toujours très joli.
4. Ségolène Royal nettoie la vaisselle. Elle remplace d’ailleurs Zidane.
5. Pas plus tard que vendredi dernier, on a refusé un livre qui devait rapporter des millions de dollars. On en refuse d’ailleurs beaucoup des livres comme ça !
Je laisse à Sophie le soin de transmettre le virus.
Des chiffres et des lettres [2]
Disponibilité immédiate, facilité de consultation, possibilités infinies de recherche, copier-coller pour citation sans faute, le livre électronique ne manque pas d’intérêt. Mais quelle valeur faut-il donner à ce qui n’est pas réel ?
Lorsqu’on touche au domaine éducatif, il faudrait que ce soit gratuit. Ou du moins très bon marché. Après tout, ne s’agit-il pas de propager la science et d’élever le niveau de connaissances de notre société ? Une si noble mission ne devrait être entachée de viles considérations pécuniaires. D’autant plus que les budgets d’acquisition de livres ne sont pas faramineux.
Alors que nous propose-t-on ? Des peanuts. Et c’est là que l’éditeur se fâche. Ou se choque, c’est selon. Pourquoi l’auteur et l’éditeur devraient-ils en faire les frais ? Pourquoi consacrer d’énormes budgets pour concevoir des sites Internet, des télé-Universités, des collèges en ligne, sans penser au contenu qui constitue la chair autour de l’os ?
Comprenons-nous bien. Point d’actionnaires avides qui réclament du rendement. Les investisseurs ont déserté depuis longtemps le champ de l’édition générale. Simplement le sentiment de se faire plumer.
Des exemples ? Deux universités canadiennes de grande réputation (des noms, des noms !) mettent leurs ressources en commun pour créer une bibliothèque virtuelle. Je n’ose penser aux nombreuses réunions, aux déplacements, aux rencontres qui ont précédé la création d’un magnifique portail Internet. Arrive alors le moment de contacter les détenteurs de droits que sont les éditeurs pour meubler les tablettes virtuelles. Nous recevons une longue liste (plus d’une centaine !) de titres puisés dans notre catalogue qui feraient bonne figure dans ce projet. À combien pensez-vous qu’ils évaluaient leur acquisition ? Zéro. Insulte suprême : ils veulent numériser des livres que nous possédons sous forme informatique.
Un autre exemple ? Un collège donnant des cours à distance désire utiliser quelques chapitres d’un de nos livres dans le cadre d’un cours. Pas moins de 40 % de l’ouvrage, d’une nouveauté qui plus est. Ils veulent connaître notre tarification. Si le cours était donné en personne, chaque étudiant aurait à se procurer une copie de l’ouvrage. Par commodité, le collège veut fournir la matière en ligne. Nous offrons la version électronique à 75 % du prix de détail. Le collège propose plutôt de payer 0.10 $ la page, soit ce qu’ils sont habitués de payer pour de la photocopie.
Car il faut bien le dire, la photocopie est maintenant un droit acquis. Les redevances versées sont perçues comme une licence pour copier à tout va. Copibec essaie tant bien que mal de compenser le phénomène. Mieux vaut des miettes que rien du tout.
Dans ce contexte, l’arrivée du livre électronique pourrait changer la donne. Le besoin se fait sentir, mais seuls les éditeurs détiennent les précieux documents. Des protections existent pour freiner la copie illégale. Encore faut-il qu’ils soient en position de force et solidaires pour faire valoir leur point de vue.
So so so, solidarité !
[prochain billet : la vente du livre électronique au grand public]