C’est le genre de billets que j’aime beaucoup faire paraître.
Comme je suis débordée de travail et que je ne peux répondre à cette demande qui m’a été faite depuis assez longtemps, avec l’assentiment de son auteur je vous l’offre.
M. Germain Ross, qui en est à son deuxième roman, cherche quelqu’un pour le corriger. Il s’agit d’un roman d’aventures plein de rebondissements, me dit-il, de 250-270 pages. La correction doit se faire à l’ordinateur, avec affichage des modifications. Le tarif est à discuter.
Si cette offre vous intéresse et que vous avez de l’expérience – car la correction doit être parfaite, me dit l’auteur –, vous pouvez joindre M. Ross par courriel (germain.ros@videotron.ca) ou téléphone (418 842-9755).
On n’est pas là pour disparaître
Ça fait longtemps qu’une lecture ne m’a pas autant rejoint que ce roman d’Olivia Rosenthal On n’est pas là pour disparaître. Quand je tombe sur un livre comme celui-là, j’ai l’impression qu’il a été écrit expressément pour moi tellement il y a tout ce que j’aime dans la littérature. Et c’est pas tous les jours que ça arrive.
D’abord, le sujet qui sous tend toute la trame. Le style dépouillé et retenu de l’auteur. L’intelligence de l’écriture à la fois clinique et sensible.
Le sujet c’est la maladie d’Alzheimer, qui, par extension, devient celui de la disparition par l’oubli. On suit d’abord Monsieur T. qui en est atteint et qui a poignardé sa femme à coups de couteau. Il y a aussi le point de vue de la femme. Cette histoire est entrecoupée de réflexions profondes de l’auteur sur la maladie et sa propre vie qui, elles, sont entrecoupées de courtes observations biographiques de la vie du Docteur Alzheimer. C’est cette alternance de ces trois aspects qui donne toute la force au roman. La structure reproduit, d’une certaine façon, le processus mental de la maladie de A.
C’est totalement réussi. C’est un plaisir complet qui interpelle. J’aurais voulu noter l’entièreté du livre dans un carnet tellement chacune des phrases m’interpelait. Je ne l’ai pas fait. Ce sera préférable que je le relise un jour. Ça aussi c’est pas souvent que je puisse dire une chose pareille!
La Petite voleuse
Je viens de revoir avec beaucoup d’émotion le film La Petite voleuse de Claude Miller. Il m’a encore plus touché qu’à sa sortie en 1988. Je comprends mieux ma fascination pour Charlotte Gainsbourg.
Le Septentrion dans les médias #1
Cette nouvelle chronique, que nous avons décidé de partager avec vous, a d’abord été un outil interne que j’ai créé pour transmettre l’information à mes collègues et aux gens de chez Dimédia (notre distributeur) pour les tenir au courant de ce qui se passait avec nous sur la scène médiatique. Cette première est en fait la dixième du genre. Maintenant que je me suis fait la main et que j’ai trouvé mon rythme, il me fait plaisir de vous mettre dans le secret des dieux.
Évidemment, depuis une semaine c’est Caroline Allard qui remporte la palme médiatique avec l’obtention du Grand Prix littéraire Archambault pour ses Chroniques d’une mère indigne. En plus d’avoir défrayée la manchette un peu partout, on a pu l’entendre exceller hier à l’émission Christiane Charette, puis la voir à LCN et c’est sans compter les nombreuses entrevues qu’elle a accordées à plusieurs médias, dont le Journal de Montréal.
Jacques Lacoursière, avec son Histoire populaire du Québec tome 5, continue toujours de faire la tournée des médias. Une entrevue avec Tristan Malavoy-Racine devrait paraître dans le VOIR de cette semaine. Dimanche dernier, il a accordé une entrevue à Hélène Beaulieu de l’émission Côte-à-côte diffusée à Radio-Canada sur toute la côte est à partir de Rimouski. Le 1er juin prochain, de 14 à 16 heures, il est le conférencier invité à la librairie Monet à Montréal. Vendredi dernier, Paul Ouellet, de l’émission Première heure à la radio de Radio-Canada à Québec, a fait la critique du Tome 5.
Denis Vaugeois n’est pas en reste non plus. Un hommage lui a été rendu au Salon International du livre de Québec. Toujours dans le cadre du SILQ, il a participé à l’émission Christiane Charette de même qu’à Vous m’en lirez tant. Dans le dernier numéro de journal Le libraire, qui souligne le 400e de la ville de Québec, on peut y lire l’excellente entrevue menée par Yves Guillet. Le 20 avril, c’est au tour du Journal de Québec de souligner le travail de Monsieur Vaugeois et Didier Fessou, ce même jour, reprenait quelques citations tirées de L’Amour du livre pour souligner le Journée mondiale du livre. Nuit Blanche soulignait brièvement le mérite de La Mesure d’un continent. Est-ce que je vous ai aussi parlé du Prix Gérard-Parizeau qu’il a reçu au début du mois?
Pour revenir au Libraire portant sur le 400 ième, on y parle de tous ces titres: Tur Malka et Juifs et Canadiens français dans la société québécoise de Pierre Anctil (article de Laurent Laplante), Les escaliers publics en fer de la ville de Québec de Marie-Ève Bonenfant, Le Rêve du Petit-Champlain de Jacques de Blois (article de Serge Pallascio) et Un viol sans importance du très populaire Jean-Pierre Charland (article de Nathalie Ferraris).
Nos dernières parutions trouvent tranquillement leur place sur la scène médiatique. Le 20 avril dernier, Radio-Canada Rimouski (Côte-à-Côte) diffusait une entrevue avec Caroline Montel-Glénisson autour de son livre Un tour de France canadien. Le 24 avril, Andréa Richard était l’invitée de Denis Lévesque sur les ondes de TVA/LCN pour parler, entre autres, de son livre L’Essence de la vie. Christian Hébert (NCSM Montcalm), quant à lui, passera une heure en compagnie de Gilles Proulx vendredi le 2 mai de 14 à 15 heures sur les ondes du 98,5.
Côté Web, sur le site Made in Québec, on peut lire deux comptes rendus élogieux de L’Erreur et de Exilés au nom du roi. Pendant que nous y sommes, je vous invite également à écouter l’entrevue de Josianne Paul à l’émission Divines tentations (Radio-Canada Ottawa). Franco-Amérique reçoit une très bonne note sur les sites ServicesMontréal.com et Culture Hebdo. On pourrait en dire autant de Entre poudrés et poudreux sur ces deux mêmes plateformes. Toujours sur Culture Hebdo, on a souligné la parution de NCSM. On a également parlé de Franco-Amérique sur la chaîne Axion Câble (télé) en Beauce. Une critique savante sur le livre Rodolphe Mathieu est parue dans la revue spécialisée MENS.
Et pour finir, dans son article de samedi dernier dans Le Devoir, Antoine Robitaille soulignait l’importance du livre de Jean-Philippe Warren Sortir de la « Grande noirceur » que nous avons fait paraître en 2002.
Voilà qui complète cette première chronique!
Éric
Une demande d’emploi bien spéciale
Voici une autre trouvaille de mon conjoint, pour votre plus grand plaisir et le mien.
En 1940, un jeune diplômé de l’Université Laval, de toute évidence fier de son style, de ses idées et sans doute aussi de lui-même, adresse la demande d’emploi suivante comme ingénieur forestier:
«Je suis une main disponible au cas ou vous verriez une ouverture quelque part pour un ing. forest. dont je suis capable de remplir l’office.
Vous n’exigez pas d’avantage d’un jeune homme que sa bonne volonté losque celle-ci est servie par de l’honneteté, un bilan de science a la hauteur des besoins. Ma santé est excellente. J’ai des défauts aussi que je nourris afin de conserver ma nature humaine. Je ne veux pas déroger à ma sobriété habituelle dans l’emploie des mots. Le lecteur alors qu’il soit malin ou sans pitié pour ses semblables voit son arme considérablement écourtée pour riposter.
Que mes meilleurs vœux de santé et de prospérité vous accompagnent pour l’an 41.
L’Élan est donné, l’estime est générale autour de vous.»
Auriez-vous envie de lui confier un poste?
Tous les sens
Mardi dernier, je me suis empressé d’aller acheter Tous les sens, le dernier album d’Ariane Moffatt. Je m’explique mal mon empressement puisque son précédent Le cœur dans la tête m’avait plutôt déçu. C’est probablement le souvenir intense d’Aquanaute qui me fait faire ce genre de geste spontané que je ne regrette pas.
Tous les sens ne m’a pas déçu puisque pour celui-ci, mes attentes étaient plutôt basses. Le tournant plus pop est réussi. On a qu’à écouter Réverbère, Je veux tout et la pièce qui donne le titre à l’album pour s’en convaincre. Perséide, quant à elle, rivalise avec les chansons qu’on retrouvait sur son premier album, définitivement son meilleur.
Si Aquanaute nous révélait une artiste prometteuse de grand talent, on la cherche toujours depuis la parution de ses deux derniers disques. Ariane Moffatt semble stagner au niveau artistique. Musicalement, elle est toujours autant inspirée. Par contre, côté texte, c’est là que le bât blesse. On dirait qu’il ne reste rien de la maturité et de la profondeur de ses débuts.
Reste à souhaiter que ce ne soit que passager, ce que je persiste à croire puisqu’il est arrivé la même chose à Jorane qui vient de nous offrir le meilleur album de sa carrière après des années d’errance.
Caroline Allard rafle le Grand prix littéraire Archambault
Hier, en cette journée mondiale du livre, Archambault remettait, pour une 8ième année consécutive, ses Grands prix littéraires. L’équipe du Septentrion a eu une belle occasion de fêter puisque c’est Caroline Allard qui s’est vue décerner le très convoité Grand prix pour son livre Chroniques d’une mère indigne paru l’an dernier dans la collection Hamac-Carnets. Il a récolté le plus grand nombre de vote du public.
En nomination dans la même catégorie, on retrouvait Charles Bolduc, Alexandre Bourbaki, Chrystine Brouillet, Marie-Sissi Labrèche, Robert Lalonde, Sonia Marmen, Ugo Monticone, Patrick Senécal, Anne-Marie-Sicotte, Matthieu Simard et Sylvain Trudel.
Le Grand Prix de la relève littéraire Archambault, a, quant à lui, été décerné à Mathyas Lefébure pour son livre D’où viens-tu, berger? (Leméac).
Ce prix important que vient de remporter Caroline Allard prouve hors de tout doute que des études en philosophie jumelées à l’indignité peuvent mener loin.
Toutes nos félicitations à notre pétillante Mère Indigne!
Caroline Allard rafle le Grand prix littéraire Archambault
Hier, en cette journée mondiale du livre, Archambault remettait, pour une 8ième année consécutive, ses Grands prix littéraires. L’équipe du Septentrion a eu une belle occasion de fêter puisque c’est Caroline Allard qui s’est vue décerner le très convoité Grand prix pour son livre Chroniques d’une mère indigne paru l’an dernier dans la collection Hamac-Carnets. Il a récolté le plus grand nombre de vote du public.
En nomination dans la même catégorie, on retrouvait Charles Bolduc, Alexandre Bourbaki, Chrystine Brouillet, Marie-Sissi Labrèche, Robert Lalonde, Sonia Marmen, Ugo Monticone, Patrick Senécal, Anne-Marie-Sicotte, Matthieu Simard et Sylvain Trudel.
Le Grand Prix de la relève littéraire Archambault, a, quant à lui, été décerné à Mathyas Lefébure pour son livre D’où viens-tu, berger? (Leméac).
Ce prix important que vient de remporter Caroline Allard prouve hors de tout doute que des études en philosophie jumelées à l’indignité peuvent mener loin.
Toutes nos félicitations à notre pétillante Mère Indigne!
Journée mondiale du livre et du droit d’auteur

En célébrant cette journée dans le monde entier, l’UNESCO s’efforce de promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d’auteur.
Le 23 avril 1616, disparaissaient Cervantes, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca. Ce 23 avril marque aussi la naissance, ou la mort d’éminents écrivains comme Maurice Druon, K. Laxness, Vladimir Nabokov, Josep Pla ou Manuel Mejía Vallejo. C’est pourquoi, cette date ô combien symbolique pour la littérature universelle, a été choisie par la Conférence générale de l’UNESCO afin de rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs, et encourager chacun, en particulier les plus jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture et à respecter l’irremplaçable contribution des créateurs au progrès social et culturel. L’idée de cette célébration trouve son origine en Catalogne (Espagne) où il est de tradition d’offrir une rose pour l’achat d’un livre. (source)
Au Québec, cette journée est particulièrement fêtée et soulignée par des rencontres dans les bibliothèques ou les librairies notamment. Il vous sera aussi remis une rose à l’achat de livres en librairie.
Cette année, les éditeurs qubécois, dont le Septentrion, participent à une activité nouvelle : Passe-livre. Plusieurs bouquins seront mis gratuitement en circulation dans trois hôpitaux et les lecteurs sont invités, après leur lecture, à déposer ce livre dans un endroit public pour qu’un autre s’en empare. La libre circulation du livre en somme !
Finalement, c’est demain que seront dévoilés les gagnants du grand prix littéraire Archambault et du grand prix de la relève Archambault. Souhaitons bonne chance à Caroline Allard, finaliste au grand prix littéraire Archambault, avec son livre Chroniques d’une mère indigne.
Pour tout dire
Si vous aimez recevoir des capsules linguistiques de professionnels, vous pouvez vous abonner au bulletin Pour tout dire, de Jacques Laurin, linguiste bien connu. Ce bulletin est distribué gratuitement tous les mois par courriel ou télécopieur. Rendez-vous à cette adresse http://www.faxaffaires.com/abonnement.html pour vous y inscrire ou consulter les parutions jusqu’à ce jour.