Que vous souhaiter?

Ma famille, mes amis et mes connaissances n’ont pas participé à mon bloque (sauf Gabrielle, une fois, à ma demande). C’est dire que les autres personnes qui ont pris le temps de m’écrire me sont ou totalement inconnues, ou presque, pour ce qui est des gens ayant un lien avec Septentrion : Adeline et Gilles, que j’ai déjà rencontrés, et France et Éric, que je n’ai cependant jamais vus. Il reste donc 34 autres personnes dont je ne connais que la signature, et le blogue pour ceux qui en ont un. Une petite exception encore une fois (la vie en est remplie) : Venise, dont la participation si régulière (et ma lecture sans faille de son propre blogue, même si je n’y participe plus depuis qu’il faut être inscrit sur Blogger/Google, ce que je n’ai pas encore pris le temps de faire) me l’a rendue si familière que j’ai l’impression qu’elle fait un peu partie de ma vie. Un gros merci d’être là, Venise.
Que souhaiter, donc, à 39 personnes que je ne connais pas? Remarquez que ce ne doit pas être si compliqué, puisque je viens de recevoir à l’instant, au moment même où je rédige cette note (c’est ce que l’on appelle la synchronicité), des vœux de nul autre que… Le Robert. Eh oui! Encore un peu et je vais m’envier d’avoir d’aussi prestigieuses relations. Le courriel s’intitule : Le Robert vous souhaite de joyeuses fêtes! Il ne m’a jamais vue non plus, et pourtant il a pensé à moi. Ce doit être Le Grand, l’électronique, pour lequel j’ai fait un gros achat au début de l’année; Le Petit, lui, que je fréquente pourtant depuis beaucoup plus longtemps, ne sait même pas que j’existe.
À vous tous et toutes, donc, je souhaite aussi de joyeuses fêtes, bien sûr, et outre l’indispensable santé (du moins à mes yeux) et la prospérité (si tant est qu’elle vous attire et que vous l’attendiez encore), j’ai envie de vous souhaiter rien de moins que d’apprécier tout ce que vous avez déjà de bien et de bon dans votre vie, c’est-à-dire non pas le bonheur à venir (c’est trop risqué), mais celui au quotidien, plus certain et plus accessible si l’on prend le temps de s’y arrêter.
Merci de votre participation et bravo pour la créativité dont vos messages font preuve. Je m’adresse ici à :
Venise, Cobab, André Sénécal, Jean-Marie Pineau, Annie, Gabrielle, Lucie, Gilles Herman, Adeline, Claude Verreault, Sandra, France, Louise Dandeneau-Granger, Étolane, Marie-Élaine Michaud, Jessica Hébert, flemay, Marie-Désy Field, Roxanne Harrisson, Oleg Kuzin, Éric Simard, Johanne Paquette, C.C.V., Linda Larocque, Annie Pronovost, Maryse Bissonnette, Catherine Bolduc, Violaine Ducharme, Jocelyne Vézina, Christine Smeets, Gilbert Dion, Diane Robertson, Myriam Arsenault, Fabienne Chassé, André Sirois, le fouineux, Karine Bélanger, Manon Tremblay et Anonyme.

Que la paix…

Il ne s’agit pas de mes vœux pour 2008, quoique, tenez, j’en profite pour vous (et me) la souhaiter par la même occasion cette paix tant recherchée. Peut-être alors saurons-nous mieux jouer notre rôle d’artisans de la beauté du monde*.
Mais aujourd’hui, je voulais plutôt vous faire part de mon interrogation quant aux bons vœux qu’un organisme a transmis dans une circulaire à sa petite communauté (dont je fais partie). Ils étaient formulés ainsi: «Que la paix et la joie vous enveloppent de sa tendresse!»
De beaux mots, n’est-ce pas? Mais encore? Qu’est-ce que ça veut dire au juste? Du coup, cela m’amène à réfléchir à cette question: lorsqu’une phrase n’a aucun sens, est-ce dû à un simple manque d’habileté ou le flafla trahit-il forcément une absence de sincérité?
J’aimerais bien avoir votre avis là-dessus.
D’ici là, joyeuses fêtes et que la paix…
* Jean Proulx, Artisans de la beauté du monde, Septentrion, 2002.

Bonheurs d’occasion #3

La voix d’Arnaldur Indridason (Métailié) : Je lis très peu de romans policiers mais il semble que je sache bien les choisir. Le fait que La voix se passe en Islande a pesé dans la balance. Le roman débute avec la découverte d’un cadavre dans une chambre d’hôtel. La victime est habillée en Père Noël. L’enquête nous fait découvrir le passé de cet homme solitaire et mystérieux et aussi les tourments de l’enquêteur. On ne doit pas lire ce livre seulement pour l’intrigue. Il faut le lire pour les personnages qui sont loin d’être unidimensionnels, pour la profondeur psychologique qui s’en dégage, pour l’humour sympathique d’Indridason et pour la forte atmosphère qui enrobe tout ça.
Dans le scriptorium de Paul Auster (Leméac/Actes sud) : Cette dernière plaquette de l’auteur n’est certes pas le meilleur livre qu’il ait écrit. La plupart des amateurs de Paul Auster s’entendraient pour l’affirmer. Toutefois, Dans le scriptorium ne laisse pas le lecteur indifférent. L’histoire de cet homme qui se retrouve dans une pièce fermée sans trop savoir ce qu’il fait réellement là, bien qu’elle soit floue, m’a interpellé. J’y ai vu une forte allégorie sur le vieillissement et toutes les pertes s’y rattachant. Pour les fans de l’auteur.
Le souffle de la hyène de Pierre Bottero (Rageot) : Celui à qui l’on doit la série à succès La quête d’Ewilan frappe peut-être plus fort (en ce qui me concerne du moins) avec ce premier tome d’une nouvelle trilogie intitulée L’autre. L’autre, une créature qui sommeillait dans les profondeurs de la terre depuis des siècles, est libérée accidentellement par des archéologues. Nathan et Shaé, deux jeunes adolescents ayant des dons particuliers, sont investis de la périlleuse mission de capturer cette créature menaçante. L’intrigue, qui flirte avec l’horreur, est vraiment captivante, très rythmée et juste assez complexe pour nous surprendre et maintenir notre attention jusqu’au bout. Un grand bonheur d’occasion.
La femme du Vième de Douglas Kennedy (Belfond) : Réglons une chose tout de suite : oui la fin est décevante. On m’avait prévenu, j’ai voulu ne pas le croire, mais on avait raison. Ne pas lire ce roman serait tout de même une erreur. J’ai eu un plaisir fou à suivre les déboires de cet américain qui débarque à Paris pour fuir son pays et qui se retrouve dans les bas-fonds parisiens. Ça paraît que Douglas Kennedy connaît bien cette ville. Il en fait ressortir tout le côté sordide dans un style qui rappelle les romans noirs. En même temps, il nous fait sourire par son côté loufoque. Un heureux mélange des genres qui séduit le lecteur. C’est juste dommage que la fin un peu surnaturelle vienne un peu gâcher le tout. Une première incursion dans l’œuvre de Kennedy vivifiante et certainement pas la dernière.
Journal d’un étudiant japonais à Paris de Christophe Léon (Serpent à plumes) : Quel étrange objet littéraire que ce roman français qui puise à même les principaux courants littéraires japonais. En principe, ce journal est celui de Tarô, cet étudiant japonais étudiant à Paris. En fait, ce n’est pas vraiment un journal. C’est une sorte d’ébauche de roman dans lequel plusieurs personnages interviennent à travers les écrits de ce Tarô en question qui aurait peut-être découpé en rondelles quelques filles de passage! Réalité ou fiction? Peu importe. Christophe Léon nous convie à pénétrer dans un univers bien particulier en jouant habilement avec l’invraisemblance. Pas mal du tout. Une belle curiosité pour ceux qui aime le dépaysement littéraire.

Leçon de base en quatre étapes

Au fil des années, la période des fêtes capitaliste a vu poindre le phénomène des listes de Noël qui viennent enlever toute créativité et spontanéité à la course folle aux cadeaux. On retrouve de tout sur ces fameuses listes et surtout beaucoup de choses introuvables, au grand dam de celui qui l’a entre les mains.
Évidemment, on retrouve des suggestions de livres datant de Mathusalem ou difficilement trouvables en librairie. On a beau le dire au client, ce dernier s’entête à vouloir offrir les titres qu’on a mis sur la liste. À moins de deux semaines avant Noël, l’entêtement continue. En librairie, on a rarement autant de demandes incongrues qu’en cette période de réjouissance qui ne l’est pas toujours. La clientèle, de plus en plus Adulte-Roi, ne semble pas comprendre les contraintes auxquelles on doit faire face pour recevoir un livre à temps pour Noël.
Voici une leçon de base en quatre étapes pour démystifier notre réalité.
1. Même les bonnes libraires généralistes ne peuvent tout avoir en magasin. Elles ne sont pas munies d’un énorme entrepôt dans lequel on retrouverait tous les titres en quantité industrielle. On laisse ça au Père Noël.
2. Si nous ne l’avons pas en magasin, reste la commande spéciale. S’il est disponible chez le distributeur, il faut prévoir un bon 7-10 jours de délai (il peut arriver avant mais ce n’est pas garanti). Ce délai peut paraître long, mais, au risque de vous décevoir, votre commande n’est pas envoyée directement chez le distributeur au moment même où on la prend. Elle peut se faire le lendemain ou le surlendemain et elle doit être traitée chez le fournisseur avant qu’elle nous parvienne, la plupart du temps, de Montréal. Non, vous ne pouvez pas l’acheter directement du distributeur. Non, vous ne pouvez pas la recevoir par Puro. Du cas par cas serait trop lourd à gérer.
3. Les livres demandés ne sont pas nécessairement disponibles chez le distributeur. Dans le jargon du métier, il y a plusieurs appellations : manquant, épuisé ou en réimpression. Manquant signifie que le distributeur n’en a plus en stock momentanément et qu’il attend sa commande de l’éditeur. Le délai : 4-6 semaines. Épuisé signifie que le livre n’est plus édité, donc impossible de le commander. Un statut de réimpression signifie que l’éditeur projette de le rééditer éventuellement mais on ne sait pas quand.
4. Certains éditeurs européens ne sont pas distribués au Canada. Il faut que la librairie offre le service de commandes européennes. Délai : plusieurs mois.
Voilà autant de contraintes qui fait que le livre convoité ait de fortes de chances de ne pas arriver à temps pour Noël. Nous servir l’argument que le livre existe et qu’il vous le faut absolument pour le 24 décembre ne sert à rien. Peu importe l’Adulte-Roi qui se trouve devant nous, dans notre monde réel, la magie n’existe pas.
Conseil de votre libraire : prévoyez donc un plan B!

La tournée d’automne #3

Voici cette troisième tournée d’automne plutôt hivernale et toujours aussi féminine.
Les secrets du manoir de Martine Latulippe (Québec-Amérique jeunesse/Titan) : Martine Latulippe fait partie des belles rencontres que j‘ai faites cet automne à l’émission Encrage. Suite à cette rencontre, j’avais envie de vous parler brièvement de son dernier roman jeunesse. Pas parce qu’il est extraordinaire. Non. Plutôt parce qu’il y a justesse dans le ton, dans l’écriture et dans l’histoire pourtant simple qui se déroule dans un manoir un peu mystérieux le temps d’un été. Amour et inquiétude préoccupent la jeune Rosalie. Martine Latulippe ne tombe jamais dans la mièvrerie sentimentale ni dans les excès de style. Ça donne un roman charmant qui, je l’espère, saura plaire aux jeunes lecteurs.
Les carnets de Douglas de Christine Eddie (Alto) : voir mon commentaire sur le site La recrue du mois :-)
Le dernier frère de Natacha Appanah (de l’olivier) : Elle-même originaire de cette île, l’auteure s’est inspirée d’un fait historique s’étant produit à l’île Maurice durant la seconde guerre mondiale pour écrire ce roman prenant. À l’époque, un camp de réfugiés juifs, qu’on amenait par bateaux, avait été créé. Raj, un jeune garçon de dix ans, après avoir perdu ses deux frères, se lie d’amitié avec David, un jeune de son âge prisonnier de ce camp. Raj, à la vie à la mort, portera sur ses épaules le sort de ce frère-ami. Émotions garanties.
De grâce et de vérité de Jennifer Johnston (Belfond) : J’ai découvert cette auteure irlandaise par hasard. J’avais été attiré par la couverture mélancolique de Petite musique des adieux. Mon flair m’avait donné raison. Je suis tombé sous le charme de Jennifer Johnston. Avec De grâce et de vérité, peut-être avec moins de force, elle réussit encore à m’interpeller. Ici, on suit le drame intime de Sally, une actrice de renom qui se fait larguer par son mari alors qu’elle s’y attend le moins. Remonte à la surface une enfance trouble qui l’empêche de s’épanouir réellement. Ça sent le mélodrame, mais ce n’en est pas. C’est plus subtil car il y a le ton Jennifer Johnston qui fait toute la différence. Pour l’ambiance et la profondeur.
De ses mains de Rebecca Harding Davis (Phébus) : Les rééditions d’oeuvres tombées dans l’oubli que réédite Phébus régulièrement m’attirent toujours. Après Vingt-quatre heures d’une femme sensible qui m’avait réjoui, j’espérais que le petit miracle se reproduise avec De ses mains, roman social que l’on considère comme étant un des textes fondateurs de la littérature américaine. Fondateur, je veux bien mais, à part sa valeur historique, cette histoire de mineurs vivant dans des conditions de vie exécrables et qui rêvent d’une vie meilleure est loin de m’avoir passionné ou remué.

La toile entrepreneuriale, vous connaissez?

Sinon, et que vous êtes travailleur ou travailleuse autonome, cela pourrait vous intéresser. Il s’agit d’un site Web réalisé conjointement par la Fondation de l’entrepreneurship et le Réseau Entreprendre ATTAQ Québec. Vous y trouverez les rubriques suivantes :
- Associations et/ou regroupements;
- Boîte à outils (références et outils à consulter en ligne);
- Contrats/appels d’offres;
- Cyber-Magazines;
- Ressources financières;
- Ressources techniques (assurances, aspects juridiques, questions financières, statut);
- Services aux entreprises (soutien au développement);
- Ressources gouvernementales.
Rendez-vous à: http://www.entrepreneurship.qc.ca/fr/accueil/taoutils.asp.

Un prix littéraire pour notre mère indigne ?

Cette semaine a été dévoilé la liste des finalistes pour le grand prix littéraire Archambault. À travers cette prestigieuse brochette d’auteurs se retrouvait notre non-moins prestigieuse Caroline Allard, auteure de Chroniques d’une mère indigne.
Les autres finalistes sont Charles Bolduc (Les perruches sont cuites), le collectif Alexandre Bourbaki (Traité de balistique), Chrystine Brouillet (Zone Grise), Marie-Sissi Labrèche (La lune dans un HLM), Robert Lalonde (Espèces en voie de disparition), Sonia Marmen (La fille du pasteur), Ugo Morticone (U), Patrick Senécal (Le vide), Anne-Marie Sicotte (Les accoucheuses), Matthieu Simard (Llouis qui tombe tout seul) et Sylvain Trudel (La mer de la tranquillité).
Le public a jusqu’en avril 2008 pour déposer son bulletin de vote dans une succursale Archambault.

Grand prix littéraire Archambault pour notre mère indigne ?

Cette semaine a été dévoilé la liste des finalistes pour le grand prix littéraire Archambault. À travers cette prestigieuse brochette d’auteurs se retrouvait notre non-moins prestigieuse Caroline Allard, auteure de Chroniques d’une mère indigne.
Les autres finalistes sont Charles Bolduc (Les perruches sont cuites), le collectif Alexandre Bourbaki (Traité de balistique), Chrystine Brouillet (Zone Grise), Marie-Sissi Labrèche (La lune dans un HLM), Robert Lalonde (Espèces en voie de disparition), Sonia Marmen (La fille du pasteur), Ugo Morticone (U), Patrick Senécal (Le vide), Anne-Marie Sicotte (Les accoucheuses), Matthieu Simard (Llouis qui tombe tout seul) et Sylvain Trudel (La mer de la tranquillité).
Le public a jusqu’en avril 2008 pour déposer son bulletin de vote dans une succursale Archambault.

Prix des libraires du Québec 2008 – L’analyse

Je dois commencer par vous avouer que ça m’a fait tout drôle de prendre connaissance de la liste préliminaire puisque pour la première fois en cinq ans, je ne fais pas partie du comité. Évidemment, je ne la regarde pas du même œil que la plupart d’entre vous. En plus, je sais que ce n’a pas du être une liste facile à établir compte tenu du fait qu’aucun titre ne s’est réellement démarqué en 2007 alors que l’an dernier ce fut tout le contraire.
Cela étant dit (comme dirait Pinard), ça donne un résultat surprenant et un peu déroutant qui ne fera pas l’unanimité.
Moi, je la trouve intéressante cette liste si on prend le temps de l’analyser. Elle a quelque chose d’atypique.
Du côté québécois, une bonne majorité des titres est le fruit du travail de nouveaux auteurs. On remarque aussi la forte présence de jeunes maisons d’éditions (ou de collections) sur la liste préliminaire. Alto (avec trois titres) Marchand de feuilles (2), HMH revampé (2) et Septentrion avec sa nouvelle collection hamac (1) comptent pas moins de 8 titres sur 12!!!!!!!! Boréal (2), Leméac et XYZ se partagent le reste.
Si on sait lire entre les lignes, c’est un message significatif que le comité envoie inconsciemment aux maisons d’éditions québécoises bien ancrées dans le milieu littéraire depuis de nombreuses années. Le message envoyé est peut-être le suivant : on veut lire autre chose que ce qu’on a l’habitude de nous donner. Ça signifie aussi que notre littérature est en pleine mutation. Ce changement est perceptible depuis quelques années et il nous saute aux yeux maintenant. Certains éditeurs, s’ils savent faire preuve d’humilité, n’auront pas le choix de s’ajuster.
Pour revenir à cette fameuse liste, je suis tout de même perplexe devant tous ces titres que je n’ai pas lus malgré le fait que je lise beaucoup. Catégorie romans québécois, je ne peux me vanter que d’en avoir lu trois : Le reste du temps, Un taxi la nuit et Les carnets de Douglas. Je prévois en lire peut-être cinq autres : Parfum de poussière, Espèces en voie de disparition, Chroniques du lézard, Le froid modifie la trajectoire des poissons et Clark et les autres. Ça en ferait au moins 9/12.
Pas grand-chose à dire des romans hors Québec sinon que je me réjouis de voir que La voix en fasse partie ainsi que Le dernier frère. Pour les autres, je ne peux absolument rien dire puisque je ne les ai pas lus. Deux d’entre eux (Le nid du serpent, À l’abri de rien) n’attendent que je les ouvre depuis trop longtemps. Les autres ne me disent rien pour l’instant. J’attendrai de connaître les cinq finalistes pour me décider.
Ne me reste qu’à souhaiter un bon marathon de lecture aux membres du comité qui devront se taper toute la sélection en un mois et demi pendant que je pourrai lire ce que bon me semble à mon propre rythme :-)