Tous les articles par Eric Simard

Salon du livre de l’Outaouais – le retour

Ça fait déjà trois jours que je suis revenu de Gatineau. La tempête de neige qui sévit actuellement me force à me reposer. J’en profite pour vous faire un petit bilan de mon séjour tout près de la frontière ontarienne.
Je suis très satisfait de mon premier mandat à l’extérieur en tant que resposnable des communications chez Septentrion. D’autant plus que j’étais le seul représentant sur place de la maison. C’était également la première fois que j’assistais au Salon du livre de l’Outaouais. On m’en avait dit le plus grand bien. Certains allaient même jusqu’à dire qu’après celui de Montréal et Québec c’était le plus intéressant. Évidemment, il n’en a pas l’envergure, mais j’abonderais également dans ce sens.
Pour qu’un Salon du livre soit réussi, l’emplacement y est pour beaucoup. Un espace aéré et bien aménagé aide à créer une ambiance propice à ce genre d’événement. Beaucoup de petits salons régionaux ne bénéficient malheureusement pas d’un tel lieu. Ce n’est pas le cas ici. Le Palais des congrès de Gatineau est un bel endroit pour un salon. L’organisation offre un bel accueil et un bon support aux exposants, grâce, entre autre, à la présence des bénévoles.
Côté clientèle, j’ai apprécié la curiosité des visiteurs qui ne s’intéressaient pas qu’aux grosses nouveautés prévisibles. Au niveau de l’achalandage, ce n’était pas la cohue mais ce n’était jamais morne non plus. Un bel équilibre.
Un Salon c’est aussi le moment de retrouver des gens du milieu qu’on connaît et d’en découvrir de nouveaux. On se salue au passage, on s’arrête de temps en temps pour une petite jasette, on sert des mains et on s’entraide à l’occasion. J’en ai évidemment profité pour jouer au libraire.
Et Gatineau dans tout ça? Ce que je connais de cette ville, c’est le trajet de vingt-cinq minutes que je faisais à pied de l’hôtel au salon avant et après mon douze heures de travail. En cinq jours, j’ai pu me l’approprier. Je sais qu’il y a beaucoup de pizzérias dans le coin (allez savoir pourquoi?), il y a de charmants petits cafés que j’aurais aimés découvrir . Des restaurants aussi. J’en profiterai peut-être davantage l’an prochain car je compte bien être de la prochaine édition.
Et je termine sur une blague de mon cru: vous savez comment on appelle les résidents de la nouvelle ville unifiée de Gatineau? Réponse: des Gatignoles ;-)

Salon du livre de l’Outaouais

Dans le cadre de mes nouvelles fonctions, je serai de toute la durée du Salon du livre de l’Outaouais au kiosque du Septentrion qui se trouve à l’intérieur du stand de Dimédia.
Ça se déroule du 28 février au 2 mars au Palais des congrès de Gatineau (200 Promenade du Portage).
Si vous passez par là, venez me saluer!

Tout m’accuse

Ce matin, j’ai terminé la lecture du dernier roman de Véronqiue Marcotte Tout m’accuse.
Au début, je n’étais pas certain. On suit plusieurs personnages, les uns en Belgique, les autres à Montréal. Ce chevauchement de l’un à l’autre crée une certaine confusion. C’est voulu ainsi. Plus on avance, plus ça se rétrécit et se précise. On entre à l’intérieur de la vie de ces personnages. On découvre leurs failles et leur vulnérabilité. Ils sont vrais et touchants.
Véronique Marcotte, avec sa plume sensible (à un moment donné, j’ai eu peur qu’elle l’ait perdue), vient nous chercher et réussit à nous émouvoir. C’est là sa plus grande force.
J’ai beaucoup aimé. Selon moi, il fera partie des bons romans québécois de cette année.
Je n’ai pas envie de vous en dire plus pour vous laisser le plaisir de le découvrir.
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Tout m’accuse, Véronique Marcotte (Québec-Amérique)

Les miscellanées littéraires de Monsieur S. #2

Voici encore quelques lectures en vrac:
Eden City : Bienvenue en enfer de N.M. Zimmermann (Milan) : deux ans après sa disparition, Saralyn refait surface à Eden City. Une aura de mystère plane autour de sa présence. Elle est contrainte à travailler pour une organisation. Elle devra se défendre, tuer des créatures et se méfier constamment de tout ce qui l’entoure. L’ambiance n’est pas sans rappeler l’excellent film de Luc Besson Nikita. On est dans un univers de paranoïa avec un soupçon très convainquant d’horreur. C’est excellent. Les ados vont adorer.
Une nuit rêvée pour aller en Chine de David Gilmour (Leméac/Actes sud) : un soir, alors que son fils dort, Roman ne peut résister à l’envie d’aller boire un verre tout près de chez lui. À son retour, son fils a disparu. Le roman tourne autour de cette disparition douloureuse. L’auteur, plutôt que de s’intéresser à l’aspect concret de ce drame, nous plonge dans la dérape psychologique du personnage principal. Si certaines scènes (trop peu nombreuses) sont bouleversantes, l’ensemble relève davantage de la curiosité. Loin d’être inintéressant.
Balade en train assis sur les genoux du dictateur de Stéphane Achille (vlb) : voir mon commentaire (et ceux des autres participantes) sur le site La recrue du mois!
Qu’est-ce qui m’empêche de guérir de Jeannine de La Fontaine (GGC) : lors de mon séjour de quelques années À Sherbrooke, j’ai eu la chance de côtoyer de près Jeannine de La Fontaine. Elle œuvre auprès de personnages atteintes de cancer en travaillant avec eux tout l’aspect émotionnel pour leur permettre de mieux comprendre ce qu’ils vivent. Mieux comprendre et mieux gérer ses émotions mène nécessairement à un mieux être. C’est ce dont ce livre parle et il nous éclaire sur ce que nous sommes réellement. Ce n’est pas de la pensée magique, c’est du gros bon sens qu’on oublie trop souvent.
Le froid modifie la trajectoire des poissons de Pierre Szalowski (HMH) : c’est l’idée du battement d’aile du papillon qui peut créer des cataclysmes à l’autre bout du monde que reprend à sa façon l’auteur qui est également scénariste. Son roman a pour cadre la crise de verglas qu’a connu le Québec en 1998. Plusieurs personnages ayant à la base peu de points en commun finiront par être solidaires les uns des autres. Si le début et la fin sont très solides, on ne peut pas en dire autant du deux tiers du roman. L’action retombe tout le temps et on ne croit pas toujours aux situations que vivent les personnages. Le scénariste aurait dû laisser plus de place au romancier.

Les miscellanées littéraires de Monsieur S. #1

Quelques lectures en vrac:
Dawson kid de Simon Girard (Boréal) : pour ne pas trop tourner le fer dans la plaie, je vous laisse le soin d ‘aller voir mon commentaire sur le site de La recrue du mois.
Cap-au-Renard de Louise Portal (Bibliothèque Québécoise) : j’ai toujours eu un faible pour cette artiste. Je la suis depuis les années 80 alors qu’elle chantait sa rébellion. Je la suis moins assidûment comme auteur, mais de temps en temps j’ai envie d’aller y faire un tour. Si Les mots de mon père m’avaient séduit, je ne peux pas en dire autant de Cap-au-Renard dont l’action se passe en Gaspésie (très bien évoquée) et qui tourne autour du suicide d’une adolescente. Ce n’est pas un mauvais roman pour autant, mais trop souvent Louise Portal pêche par accès de métaphores. Son écriture gagnerait en qualité si on lui faisait enlever l’excédent de ses effets de style.
Trois quartiers de Valérie Mréjen (J’ai lu) : ce recueil contient les trois courts romans que l’auteure avait fait paraître aux éditions Allia (Mon grand-père, Agrumes et Eau sauvage). Considérée comme faisant partie de la relève littéraire en France, j’étais curieux de la lire. Je n’ai pas du tout accroché à son écriture qui n’est constituée que d’énumérations. Si l’exercice, qui emprunte un peu à l’autofiction, s’avère sympathique au début, il finit par lasser assez rapidement rendant le tout franchement pénible.
Joséphine et moi de Hans Magnus Ensensberger (Gallimard) : je dois cet agréable moment de lecture à Denis G. qui me l’avait chaudement recommandé. Tout le livre est bâti autour de la relation incongrue d’une vieille femme au caractère prononcé et aux idées parfois surprenantes et le narrateur, un homme sérieux sans signe particulier. L’échange entre les deux est souvent savoureux, légèrement intellectuel et très porteur. Joséphine fait partie de ces personnages aussi attachants que détestables. Pas aussi bon que L’élégance mais si le cœur vous en dit, allez-y!
Le jugement de Léa de Laurence Tardieu (Points) : la vraie relève française se nomme Laurence Tardieu. Elle nous a tous jetés par terre avec Puisque rien ne dure. En attendant Rêve d’amour qui vient tout juste d’atterrir dans ma pile, je n’ai pu résister à ce Jugement de Léa qui relate les longues heures d’attente d’une mère accusé du meurtre de son fils avant la tombée du verdict. Une fois de plus, la souffrance d’une mère (d’un parent) est au cœur de son univers. Même si ce roman n’a pas la puissance du premier cité, il en a les qualités en ce sens qu’elle évite le pathos et les clichés et sa construction n’en est pas une linéaire. L’écriture est dépouillée et bien ciselée. Valeur sûre, je vous dis!

Prix des libraires du Québec 2008: les finalistes

Ça y est, une partie des jeux sont faits pour le Prix des libraires du Québec. Ne reste que 10 livres, 5 dans chacune des deux catégories.
La québécoise
Les carnets de Douglas, Christine Eddie (Alto)
Parfum de poussière, Rawi Hage (Alto)
Un taxi la nuit, Pierre-Léon Lalonde (Septentrion)
Tarquimpol, Serge Lamothe (Alto)
Léon, Coco et Mulligan, Christian Mistral (Boréal)
Évidemment, chez Septentrion on se réjouit de voir Un taxi la nuit figurer sur cette liste prestigieuse. Chez Alto, on doit littéralement exploser de tout ce qui peut ressembler à de la joie devant un tel résultat. Sans leur enlever le crédit, je ne sais pas si ces trois titres finalistes reflètent bien, toutes proportions gardées, l’apport de cette jeune maison d’édition sur l’ensemble de la scène littéraire de la dernière année. Qu’importe ce que je dis, Antoine Tanguay fait un excellent travail éditorial à la barre de sa maison d’édition et je me dois de le féliciter. Alto a la cote auprès des libraires et le choix des finalistes le souligne très bien. Il fut un temps, c’était Boréal qui ramassait presque tout. C’est la preuve que les temps changent. Cette année, il sauve la mise avec la présence méritée du dernier Mistral.
Compte tenu de ma position délicate, je m’abstiendrai de faire mes prédictions pour cette catégorie.
L’étrangère (Hors-Québec)
À l’abri de rien, Olivier Adam (de l’Olivier)
Le dernier frère, Nathacha Appanah (de l’Olivier)
Le rapport de Brodeck, Philippe Claudel (Stock)
La cartographie des nuages, David Mitchell (de l’Olivier)
La voleuse de livres, Markus Zusak (Oh!)
Vite comme ça, ça m’apparaît être une belle sélection. Mais pour dire vrai, cette année elle m’interpelle beaucoup moins que sa petite soeur québécoise. Cela dit, je crois que Le rapport Brodeck part avec une longueur d’avance.
J’espère que tous les libraires du Québec auront la curiosité de plonger dans les livres qu’ils ne connaissent pas et qu’ils seront nombreux à voter pour leur Prix, geste que je ne peux désormais plus poser.

Histoires sans fin #3

Je ne sais pas si c’est parce que je me suis habitué à lire des manuscrits, si c’est parce que je change de travail ou si c’est parce que j’ai rarement des lectures coups de coeur depuis plusieurs semaines, mais j’abandonne facilement mes lectures en ce moment. Je ne perds donc pas de temps avec les livres qui ne me plaisent pas. Ceux qui me passent entre les mains ont intérêt à démarrer sur des chapeaux de roues, sinon ça s’appelle au suivant.
En voici cinq qui n’ont pas eu l’heur de me satisfaire et dont je ne connaîtrai jamais la fin.
Mille soleils splendides, Khaled Hosseini (Belfond) : une déception que ce livre par rapport à l’intensité et la profondeur que j’avais ressenties à la lecture des Cerfs-volants de Kaboul. Ici, plutôt que celui d’un homme, on suit le destin de deux femmes afghanes. Le ton est tellement simpliste et le contexte du début misérabiliste, j’ai été dans l’impossibilité de compatir à leurs sorts pourtant tristes. J’avais l’impression de lire une version d’Aurore l’enfant-martyr en Afghanistan. Après 150 pages, j’en avais assez. Je n’ai pas envie de le reprendre même si on m’a dit que l’intensité augmentait en cours de route.
Le crime parfait, Frank Cottrell Boyce (Gallimard jeunesse) : puisque j’avais bien aimé Millions, son précédant titre, il était tout naturel que je veuille lire celui-ci. Dès le départ, j’ai trouvé la narration trop descriptive (l’auteur passe son temps à faire des énumérations plutôt que de créer de l’action) et superficielle. Je n’ai pas eu envie de suivre la petite vie anecdotique de cette famille vivant dans un bled perdu.
Quelque chose à cacher, Dominique Barbébis (Gallimard) : depuis que j’ai vu le film Entre ses mains (avec l’incroyable Isabelle Carré) adapté d’un de ses romans (Les kangourous), je m’étais promis de lire le prochain Barbéris pour découvrir cette auteure. Promesse tenue qu’à moitié. On se retrouve dans un petit village qu’on découvre via le regard d’un de ses habitants (le narrateur). C’est glauque, intriguant, mais ça ne lève pas vraiment. L’ambiance qu’elle installe est très forte, mais je trouve qu’il manque un peu de chair à ce roman.
Catastrophes, Pierre Samson (Les Herbes Rouges) : ce titre est finaliste au Prix des collégiens cette année et il sommeillait dans ma pile depuis sa sortie à l’automne. La semaine dernière, je me décide à le lire en étant persuadé que j’allais aimer ce portrait sarcastique du milieu de l’édition. Pierre Samson utilise l’érudition pour s’en moquer. Je suis loin d’être certain que c’était le bon choix. Moi, il m’a perdu plutôt que de me faire rigoler. Dès les premières lignes, j’ai su que ce n’était pas pour moi. J’ai persévéré un peu mais rien à faire devant cette surenchère de vocabulaire trop recherché à mon goût.
Les merveilleuses aventures de Miles Mercredi : Le palais du rire, Jon Berkeley (Hachette jeunesse) : la couverture psychédélique donne envie. Le début est très prometteur avec son ambiance à la Charles Dickens mélangée à un univers de cirque. Tous les éléments semblent réunis pour nous faire vivre une belle aventure. Et pourtant, mon intrusion dans ce roman n’aura été que de courte durée. Trop de confusion et de détours inutiles pour si peu de magie.

C’est pour ça qu’on écrit #2

Grâce à Venise, j’ai eu le bonheur de découvrir ce billet rédigé par Karine sur son blogue Mon coin lecture. C’est l’un des plus beaux commentaires (et peut-être le plus juste) que j’ai pu lire au sujet de mon roman. Après deux ans, ça fait d’autant plus plaisir à l’auteur puisque Cher Émile continue d’avoir une vie bien à lui.
Voici le commentaire en question:
Quand j’ai acheté ce roman, lors de mon périple à la librairie Pantoute en fin de semaine, je savais que l’auteur possédait un blog – car je le visite à l’occasion – mais je savais aussi que je pourrais le lire de façon objective et que ma critique serait honnête. En effet, je ne « connais » pas Éric Simard, même virtuellement, et je ne crois pas qu’il vienne vagabonder par ici. J’étais toutefois curieuse – et en plus, c’était écrit « roman épistolaire » dessus… et j’adore les romans épistolaires – et je suis bien contente d’avoir été curieuse!
Quand je suis entrée dans ce livre, j’ai eu l’impression de lire une réelle correspondance. Une correspondance à vif, sans censure, avec tout ce que ça implique de contradictions, d’emportement et de montées flamboyantes de sentiments. J’ai senti ça vrai parce que, justement, on sent l’évolution des sentiments, on voit le même évènement tel que ressenti « sur le coup », et tel que vu par la suite.. avec une distance et de la réflexion. Certains sentiments évoqués n’ont pas dû être faciles à admettre. Je me suis questionnée si c’était du fictif ou du réel (les lettres étant signées « Eric ») et j’ai fini par me dire que si les lettres n’étaient pas réelles, il fallait certainement que l’auteur ait ressenti ces émotions, sinon il n’aurait pas pu les décrire avec autant de force et de justesse. On peut tous se reconnaître dans l’un ou l’autre des questionnements, des réactions, des interprétations. Du moins, pour ma part, à certains endroits, moi, je me suis reconnue.
Certains passages, j’aurais pu les avoir écrits tellement ça me ressemblait (ok, s’entend que ça n’aurait certainement pas été si bien tourné mais bon… vous saisissez l’idée générale). J’ai reconnu certaines de mes réflexions, de mes craintes aussi. À d’autres endroits, au contraire, c’était tout l’opposé de moi. C’est toujours intéressant de réaliser comment certains aspects de deux personnalités peuvent se ressembler et d’autres s’opposer. Dans la vie en général, pas seulement dans ce livre! C’est ce qui rend la nature humaine intéressante!!!
Je crois que les relations de couples, hétérosexuels ou homosexuels ont beaucoup de points communs et que nous pouvons nous y retrouver même si nous ne sommes pas homosexuels. Moi, en tout cas, j’ai pu y arriver. J’ai aussi admiré l’honnêteté avec laquelle l’auteur des lettres raconte ses aventures, ses réactions, ses motivations. Je n’aurais jamais été capable de faire ça. Jamais.
Une bien agréable lecture qui m’a beaucoup remuée. Je me suis même sentie un peu « voyeuse » à l’occasion tellement ça me semblait sincère. En tout cas, j’ai lu ces 127 pages d’une traite!
8,5/10

Chacun son métier #7

Voici un chacun son métier tout à fait personnel.
Le 24 janvier prochain, ce sera ma dernière journée de travail en tant que libraire à la réputée librairie Pantoute.
Le 28, ce sera ma première journée chez Septentrion à titre de Responsable de la promotion. Je continuerai également de codiriger la collection hamac.
C’est une belle grosse bouffée d’air frais (légèrement angoissante) dans ma vie. J’en avais besoin. Je suis prêt à faire le saut même si je renonce à un métier que j’affectionnais particulièrement.
Qu’à cela ne tienne, le monde de l’édition m’ouvre ses portes grâce à Septentrion et je compte bien m’y tailler une belle place. En attendant, j’ai quelques croûtes à manger et toute la motivation de la terre pour y arriver.

Palmares 2007: cinéma

Même si je vais moins souvent au cinéma qu’avant, je tenais à faire un petit palmares des cinq films que j’ai le plus aimés en 2007.
1. Après la noce de Susanne Bier (Danemark)
2. Contre toute espérance de Bernard Émond (Québec)
3. La tourneuse de pages de Denis Dercourt (France)
4. 2 jours à Paris de Julei Delpy (France)
5. 4 mois, 3 semaines et 2 jours de Cristian Mungiu (Roumanie)
Voilà qui clos de belle façon l’année 2007.